Le bon chasseur
sur La Cour d'Obéron au format (275 Ko)
Contient : chevaliers (60)(...) En représailles, les faeries habitant la forêt vont enlever Dame Orlande, la future épouse. Quant à messire Gondrins, il va contracter une grave maladie. Leschevaliersdevront aller délivrer Dame Orlande. Ce faisant, ils découvriront les conséquences des actes de Briadanz. (...)
Acte 1 - Par ici la mariée. En cette belle journée de l'an de grâce 533, le 1er mai pour être exact, leschevaliersont été envoyés par leur seigneur lige, le Comte Robert de Salisbury, jusqu'au château de Devizes, afin d'aller y chercher la futur e épouse de son fils, Dame Orlande, et l'escorter jusqu'à Sarum, la capitale du comté. (...)
C'est donc par cette journée de printemps radieuse que les ch evaliers quittent Devizes à la tête d'un petit convoi composé de trois chariots, cinq hommes d'arme à pied et deuxchevaliersde Devizes. Dame Orlande et trois dames de compagnie occupent le chariot de tête. Les deux autres chariots sont chargés d'affaires personnelles, de provisions, et de présents destinés aux futurs époux. Le comté de Salisbury est en paix depuis plusieurs années, aussi leschevaliersdevraient être détendus et profiter du voyage. La végétation est verdoyante et les arbres sont en fleurs, l'air est empli des odeurs du printemps, et tout le monde est très gai. (...)
Dame Orlande est vraiment d'une grande beauté, et ses dames de compagnie ne sont pas vilaines non plus. Leschevaliersde Devizes sont fort sympathiques et se feront un plaisir de discuter avec leschevaliersjoueurs, qu'ils connaissent peut-être déjà. Donc jusque là tout va bien... Le voyage jusqu'à Sarum devrait durer deux jours, en passant par la ville d'Upavon et l'abbaye d'Amesbury. (...)
En quelques instants, le ciel se couvre de nuages noirs et un orage éclate au-dessus des voyageurs. Un changement climatique si brusque n'est pas natur el, leschevaliersen sont convaincus, et cela n'augure rien de bon pour la suite du voyage. Entre la pluie battante, les éclairs et le bruit assourdissant du tonnerre, l eschevaliersont de plus en plus de mal à tenir leurs chevaux. Soudain, des craquements se font entendre dans l e bois. (...)
Alors que les hommes d'armes commencent à découper les ronces à grands coups d'épée, d'autres surgissent encore plus nombreuses et s'en prennent à eux. Dame Orlande et ses compagnes sont effrayées. Dans ce tumulte, surgissent des bois troischevaliers(ou plus selon le nombre de joueurs). Ils sont vêtus de vieilles armures rouillées, grouillant de lierre et de ronces. (...)
Leurs montures, à la robe d'ébène, sont revêtues d'un caparaçon de couleur noire, lui aussi recouvert de diverses plantes grimpantes. Ceschevaliersne portent aucun blason permettant de les identifier. Ils n'ont rien d'humain, et tout dans leur attitude laisse à penser qu'il s'agit de faëries. (...)
» Son ton ne laisse aucun doute quant aux intentions des nouveaux venus. Il y a fort à parier que si leschevaliersjoueur s sont dignes de ce nom, ils ne vont pas rester sans rien faire. Laissez les agir, mais leschevaliersfaëriques finiront par enlever Dame Orlande et partiront avec elle en direction du nord, à travers les bois. Quelques instants après leur départ, l'orage cessera et les nuages s'écarteront pour laisser à nouveau place à un soleil radieux. Leschevaliersse retrouveront donc au milieu de la route, vraisemblablement avec des blessés, et quoiqu'il en soit sans Dame Orlande. (...)
Ils seront alors devant un cruel dilemme : soit tenter de rattraper les faëries et laisser les blessés aller seuls jusqu'à Sarum, soit laisser partir les faëries afin d'escorter les blessés jusqu'à la capitale (peutêtre sont-ils blessés eux aussi) et alerter le Comte Robert de ce qu'il vient de se passer. Acte 2 - Malédiction ? La suite du voyage jusqu'à Sarum sera beaucoup moins tranquille pour leschevaliers. Ils devraient faire vite de manière à alerter rapidement le comte. Ils sont à moins d'une journée de la capitale, mais en forçant l'allure ils peuvent arriver plus vite. (...)
Au centre de la ville, sur une motte, se dresse le château du comte. Le mariage à venir a attiré nombre de badauds :chevaliers, bourgeois des cités voisines, troubadours et petites gens se sont rassemblés dans les faubourgs de la ville. (...)
Des tentes ont été dr essées un peu partout afin d'accueillir tout ce monde, et des camelots se sont installés à proximité, créant un véritable marché à l'extérieur des murs. Leschevaliersdevraient arriver en fin d'après-midi. Ils seront surpris de constater que l'agitation qui animait la ville à leur départ semble être quelque peu retombée. (...)
Tout le monde craint que les épousailles ne soient annulées. Certains parlent déjà de mauvais présage. Dès que leschevaliersauront franchi les portes du château, ils seront accueillis par Messire Jaradans, le Connétable de Salisbury. (...)
Ce dernier semble soucieux. Quand il remarque les blessures des per sonnages, il leur demande des explications. Lorsque leschevalierslui expliquent que Dame Orlande a été enlevée, son air s'assombrit encor e plus. Il leur dit que Sire Gondrins souffre d'une fièvre foudroyante qui l'a cloué au lit ce matin. (...)
Les prêtres et médecins sont incapables de trouver une raison à son état. Le connétable demandera des explications sur la nature des agresseurs de Dame Orlande, si leschevaliersn'en donnent pas. Si les personnages mentionnent que leurs agresseurs étaient vraisemblablement deschevaliersfaëriques, Sire Jaradans leur dira qu'il pense qu'une malédiction a été jetée sur les futurs époux. Il en ignore la cause. Leschevalierspourront demander à voir brièvement le fils du comte. Il est allongé dans sa chambre, l e teint livide, les yeux cernés. (...)
Il lui est impossible dire de quoi souffre sire Gondrins. Ce dernier allait pourtant très bien à son réveil. Que leschevaliersaillent voir messire Gondrins ou pas, ils seront reçus quelques temps après leur arrivée par le comte Robert, dans la Grande Salle du château. Le connétable l'a mis au courant des évènements récents, mais il demandera auxchevaliersde les lui expliquer de vive voix. Après un moment de réflexion, il prendra la parole. Pour lui, l'étrange maladie de son fils et l'enlèv ement de sa future femme sont liés. Si leschevaliersne le proposent pas, il leur demandera de partir délivrer dame Orlande. Les seules pistes qu'ils ont concernent l'apparence deschevaliersfaëriques et le fait qu'ils soient sortis du Bois de Colingbourne. Concernant le Bois de Colingbourne, leschevalierssavent qu'en principe il n'est pas habité par les faëries. Leur présence en ce lieu peut donc sembler surprenante. (...)
Cela pourra être confirmé par sire Briadanz le Chasseur, Grand Veneur du comté de Salisbury. Concernant leschevaliersfaëriques, une vieille légende fait état d'une Reine des Roses, dont le château serait gardé par deschevalierspouvant correspondre à ceux que les personnages ont affrontés. Ce château se trouverait au coeur de la Forêt de Savernake, mais personne ne peut le confirmer. Leschevaliersporteraient le nom de « Guerriers de Rouille ». Cette légende peut être découverte auprès des moines de l'abbaye d'Amesbury ou d'un druide assez ancien. (...)
Les ch evaliers peuvent également apprendre qu'une licorne aurait été vue dans cette for êt, par la mèr e du Comte Robert, il y a des années. Acte 3 - Les Bois de Colingbourne. Si leschevaliersne sont pas allés à Sarum, ils se sont engagés dans les Bois de Colingbourne à la suite des faëries. (...)
Ces chevaux se déplacent à une allure que des chevaux normaux ne peuvent suivre sans risque. De plus, ils ne laissent aucune trace de leur passag e. Leschevaliersdevraient donc finir par perdre leur piste, la seule certitude étant qu'ils se dirigeaient vers le nord. Il est possible que leschevaliersconnaissent l es Bois de Colingbourne car c'est un site de chasse fort apprécié des nobles locaux. (...)
Il s'agit de gens aux manièr es un peu rustres et à l'allure peu av enante, mais ils réserveront un bon accueil auxchevaliers. Les personnages pourront s'y arrêter et se reposer un peu. S'ils sont blessés, ils pourront être soignés par la Vieille Laudine. (...)
Moitié rebouteuse, moitié sorcière, c'est elle qui s'occupe des petits bobos des charbonniers. Elle connaît également beaucoup de légendes des environs. Si leschevalierslui parlent de leur s agresseurs, elle pourra leur compter la légende des « Guerriers de Rouille » de la Forêt de Savernake. (...)
Cette forêt a été la cause de nombreux conflits entre les deux seigneurs. De ce fait, c'est un lieu méconnu, où les gens hésitent à s'aventurer. Leschevaliersn'ont pas d'autre piste que d'aller jusqu'à la forêt, soit parce qu'ils ont poursuivi les faëries, soit parce qu'ils ont découvert des renseignements les concernant à Sarum. (...)
Alors que les per sonnages arriveront en vue de la forêt, ils seront surpris de constater qu'elle est entour ée d'une brume vaporeuse qui devient de plus en plus dense au fur et à mesure qu'ils se rapprochent de son orée. Lorsqu'ils entrent dans ce brouillard, leschevaliersfinissent par ne plus distinguer les alentours, tout juste arrivent-ils à voir où ils mettent les pieds. (...)
Toutes ont pour but de montrer que la forêt se meurt et qu'elle est hostile envers les personnages. La dryade : Leschevaliersarrivent à proximité d'une source. Une belle jeune f emme est agenouillée dans la neige. Son visage est baigné de larmes. Elle est occupée à laver, dans les eaux glacées de la source, un linge maculé de sang. Lorsque leschevaliersmanifestent leur présence, elle se retourne vers eux et les observe. Les traits de son visage se distordent et deviennent soudain haineux. (...)
La jeune fille se transforme en une créature mihumaine - mi-végétale, ressemblant à un saule. Elle frappe leschevaliersà l'aide de ses branches cinglantes. Leschevaliersdevraient se défendre et venir à bout de cette étrange cr éature. Les pixies : Leschevaliersarrivent dans une clairière r ecouverte de feuilles mortes qui semblent être tombées sur la neige. Etrange... Lorsqu'ils se rapprochent, ils constatent qu'il ne s'agit pas de f euilles, mais de petites créatures humanoïdes ailées. Il y en a plusieurs dizaines. Toutes semblent avoir péri en raison du froid glacial. Leschevaliersdécouvriront que l'une d'elles est encor e vivante et tente de se réchauffer au creux d'un arbre. (...)
Acte 5 - Le Palais de la Reine des Roses. Que ce soit par leurs propres moyens ou avec l'aide du pixie, leschevaliersfiniront par atteindre le palais. Celui-ci se dr esse au coeur de la forêt, dans un jardin de rosiers sauvages. (...)
De même, les mur s du château, couverts de ronces, ont une allure effrayante. Les rosiers semblent doués d'une vie propre et leschevaliersdevront y prendre garde, s'ils ne veulent pas être écorchés par leurs branches épineuses. Une fois le labyrinthe passé, leschevaliersarriveront devant la porte du château. Celle-ci est gardée par des « Guerriers de Rouille » qui les défieront en un duel courtois. Si leschevaliersparviennent à vaincre les guerriers faëriques, ils pourront alors pénétrer dans le château et obtenir l'hospitalité de la Reine des Roses. (...)
La propriétaire des lieux est une jeune fille qui doit avoir tout juste une quinzaine d'années. Sa beauté est extraordinaire, mais son regard semble empli d'une profonde tristesse. Leschevaliersseront accueillis comme il se doit. Ils pourront se r eposer et se restaurer. Leur hôtesse se montrera polie et aimable, mais quelque peu distante. Leschevaliersne seront pas libres de leurs mouvements. C'est un lieu magique, le MJ devra le leur faire ressentir. Si leschevaliersla questionnent sur Dame Orlande, la Reine des Roses reconnaîtra qu'elle est ici. Elle r efusera cependant que les personnages puissent la voir. (...)
Elle leur expliquera que Dame Orlande ne sera libérée que lorsque la Licorne de la For êt de Savernake le sera, elle aussi. Vraisemblablement, leschevaliersne devraient pas comprendre. La Reine des Roses leur expliquera alors que suite à la capture de la licorne par l'un des hommes du Comté de Salisbury, la forêt se meurt. (...)
La licorne est en quelque sorte l'esprit de la forêt, tous les habitants de celle-ci dépendent de son sort. Si leschevaliersdemandent si l e sort de messire Gondrins est également lié à la capture de la licorne, la Reine des Roses répondra par l'affirmative. (...)
La Reine des Roses ignore qui a capturé la licorne, mais elle peut en faire une description précise. Cette description correspond à n'en point douter à celle de Sire Briadanz. Leschevaliersn'ont donc d'autres choix que de retourner à Sarum pour demander des explications à Briadanz. (...)
Le voyage de retour à travers la forêt sera étonnamment plus court que l'aller. Une fois la brume franchie, leschevaliersseront surpris de se retrouver au beau milieu d'une belle journée de printemps. A Sarum, leschevaliersont plusieurs possibilités : - Alerter le Comte de ce qu'il se passe. Dans ce cas ce dernier f era quérir messire Briadanz sur-le-champ. (...)
Son but était de faire un cadeau magnifique au fils du comte et de prouver ses talents de chasseur. Il conduira leschevaliersà l'endroit où il retient la licorne. Il ne parlera pas de Dame Madule, estimant qu'il est le seul fautif dans cette histoire (peut être que la magie de la sorcière n'y est pas étrangère). (...)
Une vilaine plaie purulente est visible sur son flanc droit. L'animal mythique a perdu toute sa splendeur. Il est en train de dépérir. Leschevaliersdevront transporter la licorne jusqu'à la forêt. Elle ne peut se déplacer seule, ils devront donc trouver un moyen pour la déplacer. (...)
Cette attaque sera le fait de deux géants (des petits géants) aussi horribles que malodorants. Ils tenteront avant tout de neutraliser leschevalierset de s'empar er de la licorne. Le combat devrait êtr e violent, mais leschevaliersdevraient s'en sortir. A l'issue de celui-ci, ils ne comprendront normalement pas ce qu'il s'est passé. (...)
Acte 9 - Epilogue. Les épousailles de Messire Gondrins et Dame Orlande auront donc finalement lieu. Leschevaliersdes joueurs auront une place de choix à la table du Comte et seront considérés en héros. Les festivités seront l'occasion pour eux de rencontrer deschevalierscélèbres ou de courtiser l es gentes dames qui veulent en savoir plus sur leurs périlleuses aventures. Messire Briadanz sera excusé par le Comte Robert, en raison des services qu'il a rendus par le passé au Comté. (...)« Les hommes prennent de plus en plus de libertés avec la nature et ne vénèrent plus les anciens dieux. Leur dieu unique leur fait croire qu'ils sont supérieurs et peuvent tout dominer. Mais il n'en est rien et nous le leur montrerons. » Synopsis : Sire Briadanz - Grand veneur du Comté de Salisbury - a un penchant pour la boisson, lorsqu'il a bu, il ne cesse de ressasser une vieille histoire de créature moitié homme - moitié loup, qu'il aurait vaincu alors qu'il était un jeune chevalier ...