Le court Sommeil de l'Italie
sur Eastenwest
Contient : grande (16)(...) Ils y parviennent assez facilement, et éliminent Von Leiten, le chef de cette mission. Le second acte les ramène à la réalité. Ils sont dans la salle de la machine infernale - laGrandeLiseuse - et l'esprit du personnage le plus à même de résister à la Magie fait tomber la machine en panne. (...)
Une fois qu'ils parviennent à rencontrer des gens qui connaissent - vraiment - les parents, les PJs tentent de prévenir les espions à Milan par télégramme, mais s'aperçoivent après quelques heures que la ligne est peut-être contrôlée par des agents ennemis, et que leurs souvenirs de laGrandeLiseuse s'estompent vite. Ils partent alors en train avec un agent français pour rattraper les espions avant la capture. (...)
Tellenbach, en une soirée, capture les PJs, après les avoir éventuellement attirés vers Paris. Ils sont placés dans laGrandeLiseuse à minuit. 23 avril, 16h. Auerbach arrête la machine, les PJs sont libérés. 17h. Auerbach envoie un télégramme à Ammaneti et à Von Leiten pour les prévenir de la situation. (...)
L'affaire se passe en 1860, soit au moins quatre ans avant que le Second Pacte n'existe vraiment, et l'alliance franco-autrichienne n'est encore qu'un espoir lointain des diplomates bavarois. La tolérance des français envers les faës est assezgrande, et s'ils sont pour la plupart de bons catholiques, ils n'approuvent pas tant que cela la mainmise du pape sur trois ou quatre millions d'habitants des états pontificaux. (...)
En 1870, Napoléon III retire ses troupes de Rome pour se défendre contre la Prusse, et les italiens ne laissent plus que le Vatican au pape Pie IX. La plusgrandecrainte de Bismarck, à l'époque, était de voir se nouer une alliance entre la France et l'Autriche, et l'aveuglement politique de Napoléon III lui a permis de remporter les guerres contre l'Autriche (Sadowa, 1866) et contre la France 1870. (...)
L'homme est capable d'arrêter le temps, pour disparaître comme s'il s'était téléporté, ou encore de ralentir un homme pour pouvoir le frapper mortellement sans qu'il puisse se défendre. * Paris : laGrandeLiseuse Lorsque Von Leiten s'est rendu compte que des espions aussi renommés et redoutables que les PJs rôdaient aux alentours de Milan, il a envoyé Wolfgang Kreutzer, son lieutenant, avertir Albrecht Auerbach et Arnold Tellenbach à Bobigny. (...)
Là-bas, le génial inventeur prussien Auerbach a installé sa machine infernale, qui peut faire tomber les meilleurs agents français. LaGrandeLiseuse est installée dans le sous-sol d'une usine de fabrication de boîtes de conserve. Les machines à vapeur sont alimentées tout le jour durant, et les lourds marteaux emboutissent le fer-blanc. (...)
Tellenbach, lui, se tient informé sur la famille des grands espions français, et depuis les dernières aventures des PJs, ils tiennent une place de choix dans son carnet. S'il sait bien que le chantage n'aboutirait à rien dans leur cas, il sait que laGrandeLiseuse peut leur livrer les agents secrets sur un plateau. Lorsque l'on place quelqu'un sur l'un des fauteuils de laGrandeLiseuse, son esprit devient véritablement celui de quelqu'un d'autre, et cela d'autant mieux qu'il s'agit de quelqu'un de proche, de sa propre famille. Bien sûr, Auerbach est capable de diriger cela, en choisissant à qui le captif va s'identifier - il l'habille avec ses vêtements, lui parle de lui - et parvient même à placer la victime dans la situation qu'il veut. (...)
Lorsque l'expérience s'arrête, la machine injecte aux victimes des suggestions qui les font dormir plusieurs heures, le temps de les placer dans un lieu qui fera taire leurs soupçons - leur propre lit, en général. Ces quelques heures de sommeil éloignent les visions de laGrandeLiseuse, pour n'en faire plus que des rêves flous qui ne prêtent pas à s'inquiéter. Ainsi, la première scène est l'attaque des espions contre le manoir de Caglio. Elle est vécue par les captifs de laGrandeLiseuse, et ils apprennent aux prussiens où et comment placer le piège qui perdra les agents. (...)
Une fois que les hommes de mains sont balayés et Von Leiten arrêté ou tué, Auerbach place son calepin dans sa sacoche et arrête l'expérience... Réveil parisien * Souffrance de laGrandeLiseuse C'est la première fois que laGrandeLiseuse traite avec l'esprit résistant à la Magie, et Auerbach fait les frais de la confrontation de la machine que lui a inspirée un Unseelie, et qui utilise une forme de thaumaturgie. Pendant l'utilisation de la machine, l'esprit de la victime est transformé, et se mue temporairement en celui de son personnage. (...)
Le Colonel qui sait à quel point la motivation personnelle d'un agent peut l'aider, et qui a compris que la lumière ne pourra se faire que si les personnages peuvent revoir la scène que leur a offerte laGrandeLiseuse, les envoie à Milan escortés par Honoré Amiot, un agent secret. Ils prennent le premier train quittant Paris pour Nice, puis montent dans un train pour Milan, passant ainsi une soixantaine d'heures de voyage. (...)
Il manoeuvre habilement avec Victor-Emmanuel pour le pousser à accepter des réformes vers une démocratie plusgrandeet une reprise de la guerre contre l'Autriche, mais sans outrepasser ses droits de simple député. (...)
* Agitateurs républicains à Milan Ces italiens sont les suiveurs de Carlo Cattaneo, le député républicain de Milan. Ils exhortent le peuple à construire une Italie forte,grande, unie et laïque. S'ils ne sont ps conscients de faire le jeu des prussiens, ils ont foi dans leur action. (...)Victor-Emmanuel, Roi d'Italie, goûte enfin à la tranquillité dans son jeune pays, aussi éloigné que possible de son ancien allié et son ancien ennemi, occupés dans leur guerre larvée contre les technocraties du Nord. Mais si l'Empereur Napoléon III ne peut plus envoyer ses armées pour aider la Lombardie, il compte sur ses meilleurs agents pour contrer les manigances prussiennes Synopsis Le scénario est construit sur un complot qui utilise deux centres névralgiques : Milan, que les ...