Le court Sommeil de l'Italie
sur Eastenwest
Contient : venise (3)(...) La bataille de Solferino voit le massacre de dizaines de milliers de soldats austro-hongrois, et, pressés par la diplomatie bavaroise, la France, le Piémont et l'Autriche signent un accord de paix hâtif, qui laisseVeniseà l'Autriche, et donne la Lombardie au Piémont. Napoléon tourne alors ses forces contre le Sud, et particulièrement le roi François II, Bourbon des Deux Siciles. (...)
Les troupes françaises ont ainsi infligé une rude défaite aux troupes autrichiennes dans les Alpes, à Solferino, en 1859, puis ont estimé qu'elles avaient rempli leur contrat, permettant à Victor-Emmanuel de se construire un vrai royaume, et ont pris leur payement : la Savoie et le comté de Nice. Quelques semaines de plus et l'Autriche perdaitVenise, mais celle-ci devait rester impériale pour quelques décennies de plus. Le Piémont ne reprend que la Lombardie sur les Autrichiens. (...)
S'il accepte de recevoir temporairement des ordres du gouvernement piémontais, il considère que l'Italie n'est pas encore achevée, et qu'il lui faut encore une révolution. Les prussiens lui promettent à la fois une offensive pour reprendreVeniseet un soutien pour faire entendre la voix du Peuple face au Pape et aux nobles. Cattaneo n'est pas aveugle politiquement, mais et il sait que l'aide des Prussiens n'est pas gratuite. (...)Victor-Emmanuel, Roi d'Italie, goûte enfin à la tranquillité dans son jeune pays, aussi éloigné que possible de son ancien allié et son ancien ennemi, occupés dans leur guerre larvée contre les technocraties du Nord. Mais si l'Empereur Napoléon III ne peut plus envoyer ses armées pour aider la Lombardie, il compte sur ses meilleurs agents pour contrer les manigances prussiennes Synopsis Le scénario est construit sur un complot qui utilise deux centres névralgiques : Milan, que les ...