Les Amants du Pont Saint-Michel
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Contient : femme (18)(...) Etant des dragons, ils revinrent dans plusieurs incarnations, mais ne parvinrent jamais à se retrouver. Au dix-neuvième siècle, Julie est réincarnée dans une jeunefemmequi finira par vendre son corps pour survivre. Mais en cette période de fin des temps, elle ne parvient plus à se souvenir exactement de ses vies antérieures, ni de sa véritable nature de lycanthrope. (...)
Folie qui atteindra son apogée lorsque suite à un viol, elle se transformera en loup pour tuer son agresseur. Dès lors, l'esprit égaré de la jeunefemmela fera délirer et sombrer dans la violence provoquée par la rancoeur et la désorientation. Elle sera poursuivie par les personnages, désireux de retrouver une des leurs, mais également par tous les représentants des forces de l'ordre : la première victime de Julie n'étant rien de moins que le fils du ministre de l'intérieur de l'empereur Napoléon III. (...)
Gontrand était peut-être le seul homme qui puisse réellement le comprendre. - Qui est-elle ? Gontrand s'approcha de la fenêtre avant de poursuivre. - Unefemmede petite vertu. On l'appelle Madeleine, mais ce n'est pas son vrai nom. Combien de fois a-t-elle déjà été chassée de cette place. (...)
Pourtant ce dernier regardait toujours la jeune prostituée perdue dans des pensées que personne ne pouvait deviner. Quand il se remit à parler, sa voix avait changé. - C'est unefemmetrès étrange : elle se donne aux hommes sans distinction et ne demande presque rien. Elle est détestée des autres femmes de sa condition, et de tous ceux qui ont eu recours à ses services. (...)
Lorsqu'il entend parler de la bouche même de son ami Gontrand de la curieuse prostituée nommée Madeleine, il se prend au défi. Ne craignant pas l'opprobre mondain, il se décide à cueillir cettefemme, et à réussir là où nul n'avait réussi jusqu'à présent : la rendre heureuse, ne serait-ce qu'une nuit. Après avoir bu pour se donner du coeur à l'ouvrage, il se rend donc auprès de la jeunefemmeet l'achète pour la nuit. Il fréquente régulièrement la pension des Glaïeuls, non loin de là, où la patronne lui loue, contre une modique somme, une petite chambre sous les escaliers de façon permanente. (...)
Humilié et sous l'effet de l'alcool, le jeune homme finit par s'énerver, et devient de plus en plus violent, dans ses propos comme dans ses gestes. Lorsqu'il en vient aux coups, quelque chose semble se briser dans l'esprit de la jeunefemme. En fait, instinctivement, elle prend une forme qui lui permet de se défendre contre son agresseur, et le jeune homme est terrifié de découvrir un loup dans sa chambre. (...)
En l'observant, soir après soir de sa demeure, il a fini par l'idéaliser, par imaginer des histoires dramatiques autour de cette mystérieuse jeunefemme. A force de la sanctifier, il en est tombé amoureux, comme seuls savent l'être ceux qui n'osent se déclarer. (...)
C'est là que les personnages qui auront eu la bonne idée de le surveiller pourront l'interroger. Entre des crises de larmes et de délires, des bribes de vérité finiront par sortir : une bellefemme, Madeleine, un défi... Les choses doivent rester incohérentes... ¨ Emilie Quesne La tenancière de la pension a également des choses à cacher. (...)
Elle cache soigneusement qu'elle a entendu des cris dans la nuit (ce que certains autres voisins pourraient également indiquer), et que lorsqu'elle a enfin eu le courage d'ouvrir les volets, le jeune homme était déjà mort. Pourtant, elle se souvient exactement avoir vu courir unefemmeà moitié nue dans la neige. Son mari, Henri, un petit individu totalement soumis à son épouse, et chargé de tous les travaux d'entretien pourra donner quelques précisions supplémentaires : il est celui qui a inspecté le corps en premier. (...)
Il est persuadé que les traces autour du corps n'étaient pas des traces de chiens. C'était beaucoup trop gros. De plus, des traces d'une jeunefemmeétaient également nombreuses. Enfin, toujours d'après ces traces, le chien ou le loup venait de la chambre, alors qu'aucune trace de cette sorte y rentrait. (...)
De plus, l'oreiller était gelé, comme si on y avait versé de l'eau récemment. De la sueur, sans doute... Henri, sur les ordres de safemme, a fait disparaître les traces après le passage de la police. Le sang dans la cour ne fait pas bon genre... ¨ Nicolas Klovein Le dernier témoin ne sera jamais rencontré par les personnages : il s'agit d'un ouvrier, complètement ivre la nuit du meurtre. (...)
De plus, elle se moque de toutes les règles, attirant les foudres des habitants du quartier en revenant toujours au même endroit : à l'emplacement de l'ancien Pont Saint-Michel. Il sera possible de leur arracher le lieu de résidence de la jeunefemme: un immeuble vétuste de la rue des Poitevins. ¨ La police Pour l'avoir plusieurs fois expulsée du quartier, la police sait où loge la jeunefemme. Cette information sera disponible par simple demande pour les chasseurs, mais les personnages risquent d'avoir plus de difficultés. (...)
De plus, en l'absence de son nom (Madeleine est orpheline et ignore elle-même son véritable nom) et d'argent (les conditions de vie de la jeunefemmesont vraiment extrêmes), il n'y avait pas beaucoup d'autre choix. ¨ Le quartier De nombreuses rumeurs circulent dans le quartier. (...)
Retrouvailles Les perturbations oniriques doivent atteindre ici leur paroxysme. Tous les groupes de personnages doivent se retrouver en même temps à la poursuite de la jeunefemme. Celle-ci fera naître de façon instinctive tous les obstacles nécessaires pour ralentir les poursuivants. (...)
C'est un symbole fort dont il doit tenter de se servir. C'est d'ailleurs à proximité du Pont que la poursuite va s'achever, et que la jeunefemmeva être coincée. Elle devra à ce moment faire face à ses assaillants. Cela se fera au détriment des joueurs, car aucune attaque, aucune approche physique ne sera possible. (...)
Quand la situation devient trop pénible, il se met à hurler « Julie ». Le prénom fait visiblement de l'effet sur la jeunefemme(une attaque à ce moment peut l'atteindre), et elle se tourne vers l'autre rive. Pierre contemple le visage ruisselant de larmes de sa belle, et est une fois de plus émerveillé par sa beauté. (...)Ce scénario onirique va plonger les personnages au sein d'un monde qui s'effondre sous l'impact de la passion et de la folie. Il se déroule entièrement au 19ème siècle, à Paris, mais l'action pourrait être transposable, moyennant quelques ajustements historiques. A noter que le maître mot est atmosphère, et que la réalité et même la logique doivent passer au second plan lors de l'achèvement de cette histoire. Synopsis Pierre et Julie furent deux amants, séparés dans la mort par ...