Le paradoxe économique du jeu de rôle
Panorama du marché du JdR francophone : Le paradoxe que vit notre loisir aujourd'hui, c'est que le jeu de rôle comme hobby ne s'est qualitativement jamais aussi bien porté, alors qu'il a presque atteint le niveau zéro en tant qu'activité commerciale. Et ce, même si l'année 2008 est celle des sorties majeures comme le dernier Donjon & Dragon, comme Dark Heresy, le jeu de rôle dans le monde de Warhammer 40,000 ou comme les différentes moutures de Cthulhu. Les éditeurs sont assez réservés sur leurs ...Contient : secteur (3)(...) C'est aussi l'année du retour de la presse rôlistique et de pleins d'excellents petits projets. Cela ne suffira pas à en faire un vraisecteuréconomique, même si on assiste à un retour des ventes, après des années de stagnation sur un plateau bas. (...)
Un bon vieux mag plein d'infos diverses, d'astuces, d'inspi, critiques et autres fait toujours plaisir à lire » Le JdR, usine créative : Aujourd'hui, il y a 5 personnes à peine en France qui vivent principalement du jeu de rôle, autant dire que le jeu de rôle en tant quesecteuréconomique n'existe quasiment pas. De toute façon, il faut savoir que ça a toujours été un milieu principalement d'amateurs et de bénévoles. (...)
Il y a environ 400 boutiques qui font du jeu spécialisé dans la francophonie, dont 200 qui s'y consacrent majoritairement. Il ne reste parmi elles que 100 à 150 boutiques qui vendent du jeu de rôle, et beaucoup ont vu cesecteurse réduire de 30% à 5% de leurs ventes. Parmi elles, certaines ne font que du DD4 ou du Warhammer. (...)