Les Yeux du Turul
sur Eastenwest
Contient : nature (8)(...) Au début du Troisième Age, les aléas du rêve étant ce qu'ils sont, les deux dragons ne rêvèrent plus ensemble mais séparément. De par leurnature, les rêves étaient strictement identiques aussi bien dans leur contenu que dans leur intégration avec l'extérieur. (...)
UN PARTI PRIS : LA VERSION SALEE DU SCENARIO Etant donné qu'il y a deux rêves - devenus différents - et donc que les personnages apparaissent dans ces deux univers, vous - gardien des rêves - êtes confronté à un choix cornélien : faire jouer l'un ou l'autre des deux groupes (les joueurs n'étant pas parnatureschizophrènes, à l'opposé de nos Grands Rêveurs) : Les personnages du rêve sucré auront droit à une enquête classique qu'ils pourront éventuellement mener à bien sans même quitter le village, le voyage entre les rêves n'étant qu'une des voies vers l'accomplissement du rêve d'archétype. (...)
Le scénario est donc potentiellement plus simple que le suivant mais peut-être plus libre également. Les personnages du rêve salé connaîtront une aventure parnaturetrans-onirique puisque les yeux ne sont plus dans leur rêve d'origine. Il devront comprendre ce qui s'est passé et le rôle de leurs doubles dans l'affaire mais auront droit - du moins dans un premier temps - à un ' fil d'Ariane ' sous la forme des traces que leurs doubles leur auront laissées. Etant donné lanaturequelque peu répétitive des deux scénarios (la version des personnages du rêve sucré et celle des personnages du rêve salé), il n'est pas possible de les détailler toutes deux ici. Du fait de sanaturepar essence trans-onirique (eut égard au thème de ce numéro d'Eastenwest), c'est la version salée de ce scénario double qui vous est présentée ici dans son intégralité. (...)
Là encore son témoignage est recevable à moins que les joueurs ne fassent valoir le côté très arrosé de la soirée ou ne l'interroge sur lanaturede ladite soirée (auquel cas ses déclarations se feront plutôt embrouillées). Après ce témoignage, l'un des juges demande à ses collègues s'il est utile d'aller plus avant. (...)
Suivre ce chemin qui mène vers les marais s'avère parfaitement paisible pendant la première heure draconique (sur les quatre à cinq heures que dure le voyage) que compte le voyage : il s'agit de suivre la Barg qui coule d'est en ouest dans une relative violence au milieux de paysages ruraux bucoliques : de grands champs cultivés, ici de blémoud, là de blédièze, de vergers et de grands potagers. Et puis, peu à peu, les cultures s'effacent pour laisser place à unenaturesauvage, humide et inquiétante. Un brouillard épais occupe par petites touches les vallons du sentier, avant de s'étaler sur l'ensemble du paysage au fur et à mesure de la progression des voyageurs. (...)
En effet, le tournoi mélangeant maniement d'armes, jeux d'adresse et de force était, depuis des décennies, réservé aux jeunes hommes. Elle parvint à la victoire sous couvert d'un déguisement, ne révélant sa vraienaturequ'à la remise de son prix. Une bonne partie du village s'indigna (menée par le bourgmestre lui-même dont le fils briguait le titre) mais le Grand Conseil de l'époque donna raison à la jeune fille, saluant son audace. (...)Il est des rêves de dragon si intimement entremêlés qu'on ne parvient plus à les distinguer les uns des autres. C'est à cette bizarrerie onirique que les voyageurs vont être confrontés dans ce scénario à double entrée. Comme bien souvent, la présence d'un haut-rêvant est de bon ton sans être absolument indispensable. De l'empathie des personnages vis-à-vis des personnages non joueurs dépend l'issue du scénario mais pas forcément sa réussite stricto sensu. L'HISTOIRE DANS LES GRANDES LIGNES ...