Les Royaumes de Sorcellerie : chapitre 1
sur Warhammer le Jeu de Rôle au format (3.3 Mo)
Contient : prêtres (4)(...) Naturellement, les érudits, les magisters (des membres à part entière des Collèges de Magie, ayant licence de pratiquer et d'enseigner la magie), lesprêtreset les visionnaires ont tous des quantités de réponses à proposer. Quelques-unes sont de valeur équivalente même si, en surface, elles s'opposent parfois les unes aux autres ; d'autres présentent moins d'intérêt, tout en demeurant des opinions très répandues dans les différentes cultures du Vieux Monde, car le peuple reste farouchement attaché à ses traditions et à ses mythes populaires. (...)
En dépit des extraordinaires découvertes des plus éminents mathématiciens d'Arabie sur les forces qui régissent les royaumes des mortels et la précision de leurs calculs et de leurs prédictions au sujet des effets de ces forces, ces hommes ne sont que des enfants comptant des billes colorées lorsque l'on compare leurs découvertes à l'infinie complexité de la réalité. Lesprêtreset les théologiens impériaux ont beau bénéficier de révélations inspirées par les dieux et entretenir d'étroites relations avec tout ce qui est d'essence divine, ils ne sont plus que des benêts superstitieux quand les certitudes de leurs croyances et les hochets de leur foi se trouvent confrontés à la terrifiante incertitude, aux changements perpétuels et aux contradictions gouvernées par le hasard qui régissent le royaume «divin » de l'Aethyr. (...)
Pourtant, même cette explication reste trop simpliste, car ces âmes sont des entités très complexes, bien trop complexes pour qu'on se limite à les définir comme de simples ombres de la vie mortelle. Elles le sont, mais elles sont aussi bien plus que cela. De nombreuxprêtreset érudits de l'Empire pensent que ce royaume des esprits est en fait le royaume des limbes de Morr, dieu de la mort et de la fin des choses, et que les âmes y sont attirées après le trépas du corps. (...)
En un sens, toutes ces croyances sont exactes, mais elles sont également limitées dans leur perspective, noyées au coeur de mythes séculaires, de traditions étouffantes, de dogmes et de superstitions. Peu deprêtresou d'érudits (ou même d'autres personnes, d'ailleurs) identifient les royaumes divins ou les limbes de Morr comme étant le même endroit ou état ou la même chose que l'Aethyr ; cet Aethyr auquel les magisters de l'Empire font quelquefois référence comme étant la source de leurs pouvoirs. (...)Chapitre I — Les origines et l'histoire de la magie : Il existe une énergie qui, en quelque sorte, imprègne l'Empire et toutes les terres du monde matériel, qui touche tout ce qui s'y trouve à des degrés variables, de telle façon que chaque créature, plante, roche, goutte d'eau et parcelle d'air en est pénétrée. Cette force n'est pas une énergie que nous pouvons observer, mesurer et dont nous pouvons prévoir les effets par la simple action de nos pauvres yeux, car ceux-ci sont limités ...