Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : foule (5)(...) Si peu de marchands sont effectivement des larrons, il y a toujours un aréopage de ceux-ci mêlé à lafoule, sondant les poches, repérant les pigeons et les nouveaux-venus à l'ostentatoire richesse. Les voleurs travaillent en équipe - un beau jeune homme ou une femme magnifique, assistés d'une troupe de mendiants. (...)
Les nobles et leur suite sont des visiteurs réguliers, engoncés dans des capes anonymes et des masques qui dissimulent leurs identité. Il est facile de se perdre parmi lafouleépaisse et les fêtards excentriques. Le Pouce du Diable accueille les races les plus exotiques de Punjar - les Tieffelins et les Drakéides n'attirent pas plus l'attention ici que n'importe qui d'autre. (...)
Seuls les charlatans les plus astucieux ou ceux qui peuvent démontrer de la réalité de leur foi par quelques miracles y parviennent. Les prêtres, vrais et faux mélangés, cueillent dans lafouledésespérée les acolytes dont ils ont besoin pour se hisser à un plus grand statut et, quand leur nombre est suffisant - et leurs coffres assez pleins - ils contemplent enfin le Grand Escalier et commencent à saper ceux qu'ils veulent supplanter. (...)
Une foi véritable - pour la meilleure ou la pire des divinités - est difficile a trouver sur le marché aux dieux mais, au milieu des clameurs de lafoule, les véritables pèlerins parlent doucement, offrant les clefs de leur dieux à qui sait les entendre. (...)
Les soudards de Punjar : Au plus profond du coeur de la Boucane, le Roi-Mendiant (c'est le nom qu'il se donne) règne sur unefoulebigarrée de gamins, de vagabonds et de bons-àrien. Durant longtemps, la Guilde des Voleurs s'est désintéressée des petits délits commis par ces voleurs indépendants, mais dernièrement le Roi-Mendiant et ses miséreux ont dépassé les bornes, volant des marchands et montant des arnaques qui étaient jusqu'alors du domaine exclusif de la Guilde. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...