Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : tavernes (4)(...) * Les divertissements : le quartier des plaisirs de Punjar satisfait les désirs gaillards des marchands des mers du sud, des capitaines pirates et de leurs matelots assoiffés et pourvoit aux appétences sordides de la noblesse débauchée de Punjar. S'éveillant avec la nuit, les nombreusestaverneset les bordels tapageurs ne connaissent pas d'égal. Qu'il s'agisse de tire-laines repérant les clients trop saouls qu'ils pourraient dévaliser ou d'escrocs de haut-vol qui roulent des ventres-mous d'aristocrates décadents, les nuits de Punjar ne sont pas avares d'opportunités et de dangers. (...)
Des marins vident les bateaux à la lumière de la lune ; les étals dégorgent de marchandises et des camelots à la voix enrouée se relaient pour les proposer au chaland ; lestavernesne désemplissent pas. Il est difficile de ne pas se retrouver mêlé à une aventure d'une sorte ou d'une autre - les cris des larrons qui s'interpellent dans les ruelles obscures, les sourires de mystérieuses dames derrière leurs voilettes, le mouvement des capitaines-marchands qui doivent embarquer avant que ne résonne la prochaine sonnerie de la cloche du port qui rythme les marées. (...)
Perché sur la bordure orientale de la cité, c'est une petite péninsule à une portée des villas nobiliaires et des quais du Souk ; un éperon rocheux connu dans toute la cité pour ses délices étranges, les fortunes mal acquises qui s'y échangent et le danger que l'on y court ; un quartier renommé pour sestavernes, ses guinguettes, ses cercles de jeu, ses receleurs et ses hôtels borgnes. Ses établissements attirent les riches comme les moins riches, dissimulant derrière une illusion d'opulence criarde l'abjecte pauvreté du quartier. (...)
Elam fait des incursions nocturnes dans les pires coins de Punjar, où il fréquente des maisons de mauvaise vie et destavernesbruyantes, s'attirant régulièrement des ennuis - jamais assez ennuyeux, d'ailleurs, pour que l'argent ne suffise pas à tout arranger. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...