Quelques pétales de lys
sur La Cour d'Obéron au format (69 Ko)
«Ai ! Laurië lantar lassi surinen, Yéni unotimë ve ramar aldaron !' ('Ah ! Comme l'or tombent les feuilles dans le vent, de longues années innombrables comme les ailes des arbres !') J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, II.8. '...Je fais en sorte que l'ennemi prenne mes points forts pour des points faibles, mes points faibles pour des points forts, tandis que je transforme en points faibles ses points forts et que je découvre ses failles... Je dissimule mes traces de façon à les rendre ...Contient : monts (4)(...) Il s'agit d'un étang que les elfes appellent 'Merethlin', l'étang de la fête. Le Merethlin somnole dans une belle forêt de hêtres, sur les contreforts les plus lointains desMontsBrumeux, face aux terres sauvages du Pays de Dun. L'eau de l'étang est glaciale, reflète les feuillages des arbres et les nuages du ciel avec la pureté d'un miroir. (...)
Les deux rôdeurs voulurent alors chercher du renfort, mais ils furent interceptés deux jours plus tard, au pied des contreforts desMontsBrumeux, par Morechor et ses hommes. Beremil parvint à s'enfuir, mais Curudan fut capturé. La première tentation de Morechor fut d'égorger le rôdeur. (...)
Le voyage jusqu'au Merethlin sera sans histoire. L'étang de la fête est situé dans de belles collines boisées, contreforts occidentaux desMontsBrumeux. L'endroit possède un caractère réellement féerique : lorsque les PJ s'enfoncent dans la forêt qui protège le Merethlin, la brise agite doucement les arbres en fleurs, une pluie de pollen et de pétales ondule gracieusement dans les rais obliques du soleil ; les sous-bois eux-mêmes sont tapissés par des parterres colorés de coucous, de primevères et de muguet et retentissent du gazouillis des sources ; les animaux sauvages sont étrangement familiers, et il ne sera pas rare de voir merles et moineaux venir quémander jusque dans la main des PJ, ou renards et belettes rôder furtivement à quelques dizaines de pas. (...)
Dans ce cas, ils tomberont sur Beremil à l'orée de la forêt, qui a suivi de loin Curudan et les cavaliers d'Angmar dans l'espoir de favoriser l'évasion de son compagnon. C'est Beremil qui dévoilera alors aux PJ ce qui se trame dans lesMontsBrumeux et fera la même proposition que celle qu'aurait faite Curudan. 6) Sur les traces de Morechor : Logiquement, les PJ devraient accepter de retarder la progression de l'ennemi. (...)