La chute de Frendian
sur Les Ombres d'Esteren au format
Contient : terres (5)(...) Comme si les forces qui assaillaient notre monde depuis des générations n'avaient pas d'emprise sur cesterres. C'était bien cela qui m'avait amené ici. Il me fallait percer ce mystère. On le disait lié aux demorthèn, aux croyances ancestrales, aux traditions des esprits de la nature. (...)
Elles sortent en général de lieux reculés comme les profondes forêts, et cela ne manque pas sur vosterres. J'ai par moi-même pu constater que les monstres restaient à l'écart du cercle de pierres levées qui entoure votre Comté. (...)
- Comtesse, j'en ai croisés beaucoup, de ces cercles de pierres. Et bien qu'aucun d'entre eux ne soit aussi grand que celui qui entoure vosterres, je n'ai jamais constaté qu'ils étaient réellement capables de protéger les hommes. - Oui, mon cher. (...)
- Vous me semblez bien mal à l'aise, monsieur. Effectivement... Vous débarquez comme si de rien n'était sur mesterres. J'ai à peine été prévenue par une note très sèche du roi. Vous posez des questions pointues, vous jouez l'ingénu, vous vous faites bien voir. (...)
Et je compte bien résoudre cette histoire. Vous allez nous suivre ; je n'aime pas savoir des étrangers libres de rôder sur mesterresen de telles circonstances. Le ton de sa dernière phrase ne laissait guère de doutes quant à sa conviction ; oui je venais d'arriver, j'avais posé des questions à ce sujet. (...)Je poussais ma monture au-delà de ses limites. En fait, elle les avait déjà dépassées depuis longtemps, et je craignais qu'elle ne me lâche à tout moment. Mon cheval était hors d'haleine, mais il fallait pourtant qu'il tienne le coup... Je devais atteindre au plus vite le comté de Frendian, et là je serais sauf. Penché sur l'encolure de ma monture pour éviter les branches basses de la forêt, je jetai un coup d'œil en arrière ; au travers de la brume et des frondaisons, je pus voir de nouveau ces trois ...