Casigula Rosa : La Cité des Anges
sur Le Capharnaüm de Grolf au format (3.7 Mo)
Contient : abrite (8), abrité(...) Et, seul moyen de s'y rendre, la Travée, merveille architecturale, impossibilité scientifique, toile de pierre arachnéenne que l'on croirait suspendue dans le vide, pont gigantesque qui s'élève jusqu'à l'immense arche de marbre sculpté quiabriteles deux créatures ailées gardant l'unique porte de la ville. Si la Cité des Anges n'est plus, aujourd'hui, la capitale administrative et commerciale de l'Arène Candide, elle n'en demeure pas moins, cependant, son joyau spirituel et artistique. (...)
Il effectua de nombreuses recherches dans les archives familiales, puis dans la bibliothèque de Numa et enfin, découvrit ce qu'il cherchait - un site oublié, au sommet d'une falaise, qui avaitabrité, autrefois, une haute tour. Accompagné de quelques compagnons, il se rendit sur place, fouilla le lieu que l'on disait hanté et y découvrit après maintes aventures - dont une attaque impromptue de goules des cryptes - l'emplacement de l'antique académie et un vieil autel de pierre, recouvert de mousse, sous lequel il trouva plusieurs parchemins à demi rongés traitant d'astrologie et d'astronomie, des rapports entre les hommes et les étoiles. (...)
Si la famille Mondavi prétend depuis bien longtemps maintenant qu'il s'agit d'un faux, il n'empêche que plusieurs personnes - dont de très pieux et très respectables dignitaires de l'Eglise du Vaticine - venues se recueillir sur les restes sacrés d'Andare ont affirmé avoir été effleurés par une douce chaleur et guéries des maux dont elles souffraient alors. Les miracles d'Andare : L'égliseabritebien, en effet, le coeur du saint personnage : celui-ci a été dérobé il y a plus d'un siècle aux Mondavi par l'un des derniers Bianco, qui comptait l'utiliser pour effectuer un rituel... Un jeune noble Falisci, présent par l'un des « hasards » de la Destinée au moment du vol parvint à défaire l'adorateur de Légion, le livra pieds et poings liés au gouverneur de Profeta Chiesa mais emporta avec lui la relique, prétextant que sa famille saurait mieux la protéger. (...)
La cathédrale comporte également de magnifiques vitraux et sa rosace est orientée de manière à ce que le soleil, à son zénith, y projette mille feux multicolores. La crypte, quant à elle, est immense et passe largement, en superficie, le saint édifice. Elle n'abritepas les tombes de fondateurs de la famille Falisci - le couple repose à Medico - mais ils y sont représentés, allongés côte à côte, par une sculpture de marbre évoquant des gisants. (...)
A moins que... Palazzo Scola : Situé non loin de la Guilde des Marchands, le palazzo Scola est l'un des plus anciens de la ville etabritel'une des plus anciennes familles de la Cité des Anges. Construit sur trois étages, il possède un toit en terrasse, ainsi que le voulait la coutume à la Renaissance et donne directement sur un canal. (...)
Giardino grande : C'est la partie la plus récente et la plus éloignée de la Travée de Casigula Rosa : elleabritela plupart des ambassades étrangères, l'école de courtisanes Falisci ainsi que l'université et est surtout remarquable en raison du magnifique parc qui lui a donné son nom. (...)
Villa de los naranjos Construite au début du siècle en bordure des jardins, cette hacienda bordée d'orangers - et les quelques bâtisses qui l'entourent -abritel'ambassade de Castille. Les principaux occupants, Don Sergio Ramirez de Aldana de Castillo et sa famille, ont vu ces deux dernières années de plus en plus de compatriotes s'installer dans les dépendances - notamment des membres des familles Torres et Zepeda, ce qui n'a pas manqué de provoquer certaines tensions avec les Montaginois établis en ville. (...)
Scuola di Occhio dell'amore : Situé au coeur du Giardino Grande, cet ancien pavillon de chasse a aujourd'hui bien changé puisqu'ilabritel'école de courtisanes Falisci. De forme circulaire, il est haut de quatre étages et ses murs son couverts de rosiers grimpants. (...)
Appartements privés de Catriana Bella Note. La Commedia di Angeli : Ce magnifique édifice, dont le dôme est surmonté d'un angelot d'or pur,abritele théâtre de Casigula Rosa. On y joue norma lement des tragédies et des comédies, en fait tout ce qui n'appartient pas au domaine du « théâtre chanté ». (...)Située au sommet d'une falaise à l'embouchure du Yuphades, Casigula Rosa domine les plaines en contrebas des pointes élevées de ses innombrables clochers et de ses dômes scintillants. Au nord, l'à-pic vertigineux, les champs à perte de vue. Au sud, les vignes, la courbe du fleuve qui l'isole et la protège de toute intrusion hostile. Et, seul moyen de s'y rendre, la Travée, merveille architecturale, impossibilité scientifique, toile de pierre arachnéenne que l'on croirait suspendue dans le ...