Praetoria Prima : Tu quoque fili mi ??
sur Petit Peuple
Contient : aventures (3)(...) Je vous parle de ce temps, car les moins de 20 ans auraient dû le connaître. C'était, en ce temps-là, les années héroïques, lesaventureslégendaires dans lesquelles se perdait la vulgarité d'une vie commune, où de simples mortels fatigués d'une existence monotone troquaient le temps d'un soir leur gabardine d'étudiants, pour passer une cotte de mailles, se vêtir d'une cape d'invisibilité, empoignaient fièrement une épée rutilante pour aller chasser de l'orc, vaincre les forces du mal ou, au contraire les faire triompher sous un ciel noir de cendres. (...)
La belle floraison, prometteuse et parfumée, qui dans le sillage de Donjons et Dragons avait engendré desaventuresoniriques, mythologiques, amoureuses, s'est malheureusement bien vite fanée, arrosée de critiques profanes et de dénigrements éhontés. (...)
Le livret est clair, et c'est réellement un plaisir que de le parcourir, même si une double lecture s'impose pour n'en perdre qu'un minimum d'informations. Débutant par une courte nouvelle, il se lit presque comme un roman d'aventureshistoriques, ce qui en facilite la mémorisation des règles. Alors que le livre du joueur (passage d'une trentaine de pages) détaille Rome et explique les fonctions de la Praetoria prima, le livre du meneur de jeu (passage d'une quarantaine de pages) donne des informations et livres secrets que les aventuriers découvriront au fil des scenarii. (...)De la clameur des rues commerçantes à celle des champs de bataille, il n'y a qu'une nuance, subtile et pourtant tragique. Derrière les colonnes sculptées des temples et les parvis marmoréens se terre parfois la vermine insidieuse de la corruption. Sous le masque jovial de l'Orator se dessinent les traits Saturniens de la caste des Legions secrètes. Êtes-vous de ceux-ci, de ceux qui arpentent les rues désertes où les prostituées aguicheuses traînent leur misère? Êtes-vous de ceux-ci qui tissent ...