Le Guide de la Cité Médiévale Fantastique
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Contient : marchands (43), libres (11)(...) Une guilde et ses membres contribuent souvent, surtout dans les premières années de la ville, à l'édification de l'enceinte protectrice. Dans les villes fantastiques, les guildes sont très puissantes, notamment les guildes demarchands. Il n'est pas rare que l'influence d'une guilde rivalise avec celle du seigneur de la ville. (...)
Les portes, les gués, les ports, les ponts sont des points de prélèvement aisés pour les biens pénétrant dans la ville. Ainsi les commerçants, négociants,marchandset autres revendeurs qui introduisent des marchandises dans la cité dans le but d'en faire commerce s'acquittent d'une taxe dépendant du type d'article. (...)
Bien que les gens aient déjà auparavant noué des relations sociales et se soient regroupés, le citoyen comme membre d'une société organisée est un concept urbain. Seules les personneslibrespeuvent devenir des citoyens en appartenant à une guilde ou en prêtant un serment directement à la ville. (...)
Bien que les cités les plus grandes et les plus puissantes puissent se battre pour conserver leur liberté, les villes plus modestes auront de grandes difficultés à réussir une révolte contre un puissant suzerain. La cité libre : NdT : Dans l'Empire de WJRF la cité libre est appelée Freistadt. Les citéslibresne dépendent d'aucun seigneur. Leur suzerain ou le souverain (roi ou empereur) leur a octroyé le statut de cité libre avec une justice, une administration et une autorité municipale. En pratique, les citéslibrescontinuent d'entretenir des relations monétaires avec le seigneur ou le souverain, hors de toute obligation légale. (...)
Il existe une subtile distinction, mais d'importance, entre un don annuel de 30 000 pièces d'or et une redevance annuelle des mêmes 30 000 pièces d'or. Les villeslibrespeuvent faire la guerre aux villes voisines, étendre leur influence aux territoires environnant et, si le souverain est faible, et peuvent devenir des cités-états oligarchiques comme les cités italiennes. (...)
Elles ont obtenu la reconnaissance de leur indépendance de leur seigneur, du souverain ou elles l'ont gagnée. Elles se distinguent des citéslibrespar leur plus grand degré d'autonomie. Les cités-états disposent en général d'une armée organisée et bien structurée ou d'une force professionnelle chargée de défendre leurs intérêts et leurs biens. (...)
Les cités-états ont mis en place des infrastructures s'agissant des impôts, de la justice, l'administration et les opérations militaires. Bien que les citéslibrespuissent posséder les terres environnantes, les cités-états contrôles des territoires plus vastes, comprenant fermes, industries et villages, qui constituent leurs domaines propres. (...)
Dans une ville médiévale fantastique, les rues sont prévues pour les déplacements piétonniers, pas pour le trafic de véhicules. Par la suite, les rues s'élargissent près des quartiers commerçants etmarchands, variant de 1,5 à 3 mètres de large. Dans les cités les plus importantes ou les mieux planifiées, il peut y avoir une voie plus large, d'une largeur maximale de 6 mètres, menant des portes au coeur de la ville. (...)
Les bâtiments : Les bâtiments ne sont pas les mêmes dans un bourg et dans une cité. Un bourg n'est pas aussi densément construit qu'une cité. On y trouve plus d'espaces verts etlibreset de bâtiments non mitoyens. Dans une cité, les habitations sont regroupées en pâtés au sein desquels se trouvent les espaceslibresservant de jardins. Le mur d'une maison se prolonge dans celui de la suivante, faisant des bâtiments des blocs protégeant du crime, plus chaleureux en hiver et donnant un sentiment communautaire à la vie en ville. (...)
Au gré de l'accroissement de la population, le communautarisme professionnel se délite. Les espaceslibresse transforment en abris, entrepôts, ateliers voire habitations. Bien que ces blocs partageant les mêmes murs soient tous nommés pâtés de maisons, aucune réflexion n'a jamais précédé leur création. (...)
Les différents types de quartiers dans une ville médiévale fantastique sont ceux pour l'aristocratie, lesmarchands, les artisans, l'administration, les portes, les docks (rivières, ponts, mers et océans), les métiers odorants, l'armée et le commerce (marchés). (...)
Le facteur déterminant de l'extension de l'enceinte est l'importance de la population peuplant le faubourg. Lesmarchandset les artisans ne rencontrent guère de difficulté pour convaincre les autorités municipales de les protéger. (...)
Généralement pavé ou empierré, le marché principal dispose quelquefois de halles, allées couvertes avec des boutiques de chaque côté. C'est le lieu où lesmarchandsen gros, les artisans locaux, les commerçants itinérants se retrouvent pour commercer. Le marché principal est aussi l'endroit où se tiennent les assemblées publiques. (...)
Les marchés de proximité Les marchés de proximité sont des marchés spécialisés. Disséminés partout dans la ville, ces nombreux petits marchés approvisionnent lesmarchandsen gros et les habitants du coin. Marché aux légumes, marché de tissus, marché aux épices, marché au grain, marché aux chevaux, marché du bois, marché de la laine sont quelques exemples de la variété de ces marchés de proximité. (...)
Les hôtels de guilde : Les hôtels de guilde sont des bâtiments similaires à un hôtel de ville, mais ils abritent une guilde. La guilde desmarchands, souvent la plus riche d'une cité, a son propre hôtel de guilde. Les autres guildes n'ont en général pas les finances pour bâtir leur propre hôtel. (...)
Les murs de la cité permettent de garder sous contrôle la taille de la ville et sa population durant les premiers stades de son développement. A partir d'un certain moment, les gens s'installent hors des murs pour des raisons de place et lesmarchands, les artisans et les paysans créent des faubourgs. Lorsque que ceux-ci deviennent trop important par rapport à la taille de la cité, les seigneurs de la cité, les dirigeants ou les personnes influentes décident d'étendre les murs afin de protéger ces nouveaux quartiers. (...)
Ils déterminent le prix de vente des produits par rapport au niveau de l'artisan qui fait l'article. Ils sont les ambassadeurs de leur artisanat lors des échanges civiques et face à la guilde desmarchands. Mis à part le contrôle des ses artisans, les guildes affectent également la ville dans son ensemble. (...)
Les rébellions, les révoltes, et les prises de pouvoir sauvages ont toujours commencé au sein d'une guilde ou d'une autre. Les tisserands faisant bloc contre la guilde desmarchandssur les prix d'achats de leur produits, les cordonniers n'étant pas d'accord avec le lourd impôt sur les cuirs étrangers importés, et les maçons faisant grève parce que le maître maçon responsable de la construction de la nouvelle église n'est pas un maître maçon local... Tout ceci n'est que des exemples banals de conflit de métier. Guildes desMarchands: Toutes les villes ont une guilde desmarchands, même les plus récentes villes médiévales fantastiques. Les guildes desmarchandsse développent habituellement avant toutes les autres guildes. Socialement, elles sont audessus des guildes d'artisans, bien que les artisans puissent appartenir à la guilde desmarchands. En l'absence d'un conseil municipal, la guilde desmarchandsagit en tant que tel. Ils négocient les droits, les impôts et les loyers avec le seigneur de la cité. Ils s'occupent des arrêtés municipaux et sélectionnent les fonctionnaires de la ville. S'il y a un conseil municipal, lesmarchandsmembres de la guilde y sont presque toujours présents. La plupart des membres de la guilde desmarchandssont des négociants. Ils ne sont pas concernés par la production des marchandises, mais plutôt par le transport, l'achat et la vente des marchandises. (...)
La vente de produits essentiels comme le grain et le tissu brut sont tout à fait profitables ; d'autres négociants, eux, se spécialisent dans les marchandises de luxe comme le vin, les fourrures, les soieries et les tissus précieux. Dans les plus petites villes tous les négociants appartiennent à une guilde desmarchandsunique. Dans les plus grandes villes, les négociants peuvent former des guildes multiples selon leur produit spécifique. (...)
Ceci est particulièrement vrai si l'on considère que la majorité des magistrats et gens influents de la ville pourra mieux se protéger contre le vol en acceptant la guilde plutôt qu'en la combattant. Peut-être que le chef de la guilde des voleurs s'avèrerait également être le chef de la guilde desmarchands. Les guildes de voleurs remplissent également une fonction civique pour ceux qui ont besoin d'une discrète aide illégale. (...)
Les membres de l'aristocratie sont habituellement au conseil municipal et ont une plus grande capacité à tirer des bénéfices de la politique. Les aristocrates sont habituellement les membres les plus importants de la guilde desmarchands. Les positions dans la guilde desmarchandsouvrent les portes aux avantages financiers et commerciaux. L'obtention d'un territoire marchand ou l'application de pressions sur des guildes d'artisans par l'intermédiaire de la guilde desmarchandssont deux exemples banals du pouvoir politique utilisable par l'aristocratie. Les avantages sociaux dont bénéficie l'aristocratie incluent le droit de faire entrer ses enfants dans une guilde prestigieuse, une université ou dans les hautes sphères religieuses. (...)
Ils écrivent également les décrets et diverses ordonnances concernant l'hygiène, les couvre-feux, les guildes et les patrouille de nuits dans les rues. Ils surveillent les projets des cités et les planifications et, dans les villeslibres, le conseil municipal peut même proposer une charte des guildes. Les Bourgmestres : Le bourgmestre dirige habituellement la ville et lui donne une ligne de conduite à respecter. (...)
Le choix de bons fonctionnaires, création d'un conseil municipal avec uniquement des citoyens favorisés et desmarchandset la taxation plus importante de la ville (les loyers, les honoraires et des paiements) sont quelques-unes des méthodes traditionnelles que les bourgmestres utilisent pour augmenter leur influence dans la ville. (...)
Ceci signifie que la ville n'a plus de seigneur, et par conséquent qu'elle n'effectue plus de paiements à aucun seigneur. Les rois déclarent les villeslibreslorsqu'ils veulent rappeler à l'ordre quelques barons indisciplinés et les seigneurs forts qui s'opposent à eux. (...)
Naturellement, elles ont mieux à faire... Les banques : Le monde bancaire dans le monde médiéval fantastique est une sorte d'affaire ésotérique gérée par les membres riches de l'aristocratie. Les banquiers comptent surtout sur les lettres de change et beaucoup demarchandscomptent simplement sur la reconnaissance de dette et leur réputation. Les banques médiévales fantastiques ne sont pas des banques au sens moderne du terme; elles sont des familles simplement riches ou un petit groupe de personnes riches qui prêtent l'argent dans un endroit et gèrent l'argent emprunté dans un autre. (...)
Ces foires se passent à quelques mois d'intervalle dans différents endroits, suivant les impératifs des transporteurs. Les grandes foires se produisent là où peuvent se retrouver les grandsmarchandspour vendre ou acheter. Certainsmarchandsviennent de loin à ces foires pour vendre et d'autres repartiront aussi loin avec les marchandises qu'ils ont achetées. Généralement les négociants ne voyagent pas plus de 60 jours avec des marchandises, sauf pour les produits de luxe qui peuvent nécessiter des voyages longs d'une année parfois. (...)
Les artisans savent aussi que si quelqu'un leur jette un sort, cela leur créera un léger trouble mental sur l'instant. Lesmarchands: Lesmarchands, ayant plus d'argent et plus de possibilité de se payer une aide magique, sont plus coutumiers avec la magie que les artisans. Lesmarchandssont plus enclins à acheter des articles magiques que les artisans, plus particulièrement lesmarchandsde classe aisée et les membres de la petite aristocratie. Lesmarchandssont au courant de différents types de magie et peut les identifier suivant leurs effets. Lesmarchandsappréhendent les sorts suivant leurs effets physiques, bien qu'ils ne connaissent pas nécessairement leur noms. Par exemple, un marchand identifie un sort de soin, mais pas le niveau de sort utilisé. Lesmarchands, en vertu de leur richesse, ont l'occasion d'en apprendre plus au sujet des incantations et du fonctionnement de la magie, ceci grâce à une éducation appropriée prodigué par un précepteur privé, une formation religieuse ou par l'étude. PNJs et aventuriers non joueurs : Ces figures ont une connaissance fiable de la magie et de ses limitations. (...)
Dans ces zones d'entrée, il y a couramment une certaine forme d'inspection, enquête ou taxation desmarchands. Tout cela contribue à créer cette ambiance animée et entreprenariale d'un quartier des portes, atmosphère que l'on trouve dans les petites villes ou plus. (...)
On y trouve surtout des boutiques richement dotées, des maisons appartenant à des guildes, des grandes églises, des maisons individuelles, des bureaux appartenant à desmarchandset des espaces dédiés au commerce. Ce genre de quartier n'a pas une taille fixe, cela va d'une grande place de marché aux plus petits marchés destinés à la vie quotidienne. (...)
Ce sont des zones plus denses que les quartiers des artisans mais moins que les portes. Marchand : Les quartiersmarchandsaccueillent lesmarchandsde la cité, leurs boutiques, entrepôts et bureaux. Ce type de quartier, avec les boutiques et vitrine sous les maisons desmarchands, est plus dense que le quartier des aristocrates, mais tout de même moins que les quartiers des artisans. Il n'y a généralement qu'un seul quartier marchand dans la ville, bien qu'il puisse y en avoir plusieurs dans les grandes cités et les métropoles. Militaire : Vision peu commune dans la plupart des villes et cités, les quartiers militaires hébergent les soldats et les officiers, permettent l'entretien des troupes et s'occupent de ce qui est relatif à la défense des civils. (...)
L'aristocratie : Les quartiers des aristocrates accueillent la « crème de la crème » (NdT : en français dans le texte) d'une cité médiévale fantastique. Ces quartiers sont faits de grands bâtiments et sont moins denses que les quartiersmarchandset des artisans. Une ville médiévale fantastique doit d'abord être assez riche pour avoir des aristocrates avant d'avoir un quartier qui leur soit dédié. (...)
Inversement, toute personne qui a 25% ou plus de son revenu pris par un centre pouvoir est également sous l'influence de ce centre de pouvoir. Un marchand de bière, par exemple, qui vend la plupart de sa bière à un membre de la guilde desmarchandsest sous l'influence de la guilde desmarchands. Ce fabricant de bières et son équipe comptent tous dans la réserve de points d'influence de la guilde desmarchands. A la campagne, tout paysan est considéré sous l'influence de son seigneur si ce dernier lui prend 25% ou plus de ses revenus. La plupart des seigneurs prélèvent généralement 50% ou plus. (...)Introduction : De l'esprit et de la lettre de cette traduction Ce texte donne un bon aperçu des villes médiévales fantastiques. Il parle de l'organisation sociale, politique et géographique. Il s'agit en fait d'une traduction de l'extrait gratuit d'un supplément payant prévu pour D&D, donc pas directement lié à Warhammer. Cependant, beaucoup d'informations peuvent également servir à Warhammer, ce qui est la raison de cette traduction. Nous avons donc donner de temps a autre quelques renvois ...