No-Hoper Point
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Contient : travaux (3)(...) Le désastre écologique fut complet : le gouvernement américain décida, dans sa grande bonté, de réhabiliter Santa Barbara Island en envoyant sur place des détenus pelleter et dégager le chaos vert qu'était devenu le lieu et ce, dès 2010. Le camp provisoire devint rapidement un camp en dur, au fur et à mesure que lestravauxralentissaient à cause des fortes intempéries et ouragans divers. Le responsable destravauxproposa bientôt au gouvernement de mettre en place une prison permanente sur l'île afin que les touristes ne viennent plus souiller l'endroit et disposer d'une main d'oeuvre bon marché pour entretenir le parc naturel. Une seule route a été reconstruite depuis : celle menant de Landing Cove au pénitencier de No-Hoper Point, longue de 1,3 Km d'un bitume parsemé de nids de poule. (...)
Architecte et paysagiste de formation, cet écologiste forcené devint rapidement responsable du Parc Naturel de Santa Barbara. Après le Little One de 2008, il fut le responsable destravauxde réhabilitation de la zone. Sa seule envie était de rendre au parc sa beauté perdue. Mais les moyens financiers et humains manquaient, les détenus étant une solution temporaire. (...)« Peut-être avons-nous honte aujourd'hui de nos prisons. Le XIXe siècle, lui, était fier des forteresses qu'il construisait aux limites et parfois au coeur des villes. Il s'enchantait de cette douceur nouvelle qui remplaçait les échafauds. Il s'émerveillait de ne plus châtier les corps, et de savoir désormais corriger les âmes. Ces murs, ces verrous, ces cellules figuraient toute une entreprise d'orthopédie sociale. » Michel FOUCAULT. 'Surveiller et punir'. Clic Clac... « Clic Clac... Un son ...