Bayonne sous les Cendres
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Contient : petit (36)(...) Ces nouveaux prisonniers, et d'autres venus de l'intérieur du Pays furent ensuite chargés de dégager les voies principales de la ville (Boulevard du BAB, Allées Paulmy, RN10 et autres Allées Marines) et les quartiers historiques de la villes (Grand etPetitBayonne et quartier Saint-Esprit). Ceci fait, Toribio redonna à la ville une activité portuaire et industrielle malgré l'ensablement du port. (...)
D'autres, plus sages, préfèrent passer ici leur service militaire obligatoire plutôt que dans les camps habituels. Généralités : Le Bayonne du monde de Cendres est bien pluspetitque celui que nous connaissons. Le raz de marée qui à suivi le cataclysme à nettoyer toute la région de la quasi-totalité des infrastructures. (...)
En outre, un ingénieux système de barrage installé sur ce pont permet la création d'une électricité un peu chaotique mais existante. Bayonne reprenant viepetitàpetit, elle recommença à attirer du monde. Les premières familles s'installant trouvèrent de la place au quartier Saint-Esprit. Pour les suivantes, et aussi lorsque les classes sociales commencèrent à se heurter, lePetitBayonne commença à être réhabilité. Ce ne fût pas Toribio qui initia ces travaux, mais les nouveau habitants eux-mêmes, en quête d'un endroit pour vivre décemment. (...)
Enfin, le Grand Bayonne retrouva de sa splendeur lorsque le commerce repris du poil de la bête. Les classes les plus riches de la population, refusant de côtoyer les plus pauvres duPetitBayonne ou la classe ouvrière du quartier Saint-Esprit obtinrent de Toribio le réaménagement du Grand Bayonne, de l'ancienne place de la Mairie (aujourd'hui place marchande) au carrefour de Saint Léon, en longeant les allées Paulmy et en redescendant jusqu'à la rue de la Tour de Sault. (...)
Personnalités: Voici quelques personnalités que l'on peut croiser dans les rues de Bayonne. Erika Aldarik : Cette fille de commerçants suédois est née dans lePetitBayonne. Ses parents tiennent un sauna à la rue Pannecau qui fait des émules dans tout le quartier. (...)
Elle parvint à s'octroyer le rez-de-chaussée de chaussée d'un immeuble qui devait servir autrefois depetittroquet. En nettoyant ces locaux abandonnés, elle retrouva d'innombrables boites de jeux de société d'avant la catastrophe. (...)
Ainsi le Père Ohri préféra t'il s'installer dans la petite église de Saint-André, profitant de l'aide des populations du quartier et leur apportant à son tour son soutien et la parole de Dieu. Il parvint ainsi à s'installer parmi les premiers habitants duPetitBayonne et à recruter quelques fidèles qui composent maintenant son clergé, ainsi que quelques enfants de coeurs et un simplet qu'il pris sous son aile comme sonneur de cloches. (...)
La grande crainte du Père Ohri est que la population est à en subir les conséquences un jour, car il sait que la haine entre les deux églises est profonde, et que les choses peuvent aller très loin malgré les apparences.PetitBayonne : Quartier historique de Bayonne à bien des points de vue, lePetitBayonne à évident subit des changements depuis le cataclysme. Toutefois, des trois quartiers de Bayonne il est celui qui ressemble le plus à ce que nous connaissons aujourd'hui. (...)
Nous reviendrons plus bas sur cet évènement qui rythme la vie de beaucoup de Bayonnais. Le Bedot Moyeu : Moyeu est le Bedot le plus célèbre de tout Bayonne. Cepetitêtre tout tordu et boitillant parcours les rues de Bayonne en chantant des chansons mélangeant culte religieux et ribauderie (il évite toutefois soigneusement les alentours de la Cathédrale de Bayonne). Ce jeune homme de 19 ans est lepetitprotégé du Père Ohri qui l'a pris sous son aile depuis qu'il est enfant. Nul doute que le pauvre malformé n'aurait jamais atteint l'âge adulte sans l'aide et le soutien du bon curé. En effet, sa difformité en fait un être repoussant, mais de surcroit, lepetithomme sachant lire (à travers de gros verres de lunette qui ne l'empêche pas de loucher à cinq centimètres des livres qu'il étudies), il croit détenir le savoir sur tout et sur n'importe quoi. (...)
Le père Ohri lui conseille souvent de ne pas trop se mêler des affaires des autres, mais le pauvre être ne semble pas le comprendre. Accessoirement, lorsque son postérieur ne sert pas à lustrer le cuir des bottes qui le tanne, lepetitMoyeu est également sonneur de cloche. L'Archevèque Joseph De Caumont : Le Cardinal de Caumont, de la Très Sainte Eglise d'Avignon, est originaire de Bordeaux. (...)
Le Cardinal souhaite vivement se débarrasser de ce gêneur, mais le vieil homme est futé : il se cache derrière la population duPetitBayonne, égarée par ses visions délirantes de Chrétien dérangé. De Caumont sait toutefois que le vieil homme manque de moyens et de soutien en ville, aussi continue t'il à harceler le curé sachant pertinemment qu'il finira par céder. (...)
On le croise parfois dans les rues du quartier Saint-Esprit ou du Grand Bayonne (plus rarement dans lePetitBayonne) entouré de quelques Gudaris et monté sur son cheval gris. Il accepte d'être interpelé lorsqu'on à quelque chose à lui dire, mais ne se laisse pas conter de bonimenteurs. (...)
Ses cours son apprécié aussi par les élèves, peut-être parce qu'ils deviennent par moment des histoires que l'homme sait raconter avec la passion de celui qui les à vécu. Soeur Maïtéa : La Soeur Maïtéa est une figure duPetitBayonne. Agé de plus de cinquante ans, petite et toujours le sourire aux lèvres, elle tient l'hospice religieux Paul Bert, seul lieu de soin accessible aux plus pauvres de la ville. (...)
Mais par de subtil mélange de compassion et de dogmes religieux, la brave Soeur sait faire culpabiliser les grosses bourses afin de les délester quelques peu. Certains habitants duPetitBayonne lui prêteraient une aventure avec le Père Ohri, ce qui à tendance à faire fulminer le pauvre curé et à faire rougir et sourire la brave Soeur Maïtéa. (...)
Aujourd'hui il se console dans les bras de quelques dames de joies, au grand malheur de son fils Salbatore qui vit très mal le comportement de son père et s'est engagé dans l'école militaire de Bayonne et compte bien déguerpir le plus loin possible de son père. Olive Rioseco : Olive Rioseco est un commerçant de la rue Bourgneuf dans lePetitBayonne. Plus exactement, Olive est antiquaire. Il amasse les objets d'autrefois les remets en état si nécessaire et les revend au meilleur prix. (...)
Olive est un homme un peu enveloppé, le front dégarni, jovial et râleur à la fois. On le vois souvent partir aupetitmatin et remonter les berges de l'Adour à la recherche de quelques trésors dans les ruines boueuses des fermes de la région. (...)
Ce grand parc (nommé simplement Parc Paulmy), entretenu à grand frais par les habitants du quartier et la municipalité couvre à lui seul en superficie la moitié duPetitBayonne. Ce parc est la fierté des habitants du quartier, et un grand agacement pour les autres quartiers qui voient la une perte de place importante. (...)
Il est simple de deviner à la vue de tout ceci que la population du Grand Bayonne est à l'exact inverse de celle duPetitBayonne. On retrouve ici les hauts dignitaires de la citée, les grands marchands et les nobles. (...)
Sur les hauteurs du quartier se trouve les immeubles résidentiels, rénovés avec bien plus de soin que ceux duPetitBayonne. Ici, l'organisation de vie est très semblable à celle d'avant si ce n'est que la population y est bien plus réduite et qu'il arrive qu'un immeuble appartienne à une seule personne. (...)
Les Gudaris patrouillent régulièrement dans ces rues pour assurer la tranquillité des lieux, surtout dans les rues basses du quartier, les halles et les quais longeant lePetitBayonne. Les halles sont donc un autre lieu de vie, à la fois adorées et un peu décriées par les gens du quartier. (...)
Bien sur, ici, l'ambiance est plus populaire puisque les commerçant sont souvent des itinérants et des habitants du quartier Saint-Esprit ou plus rarement duPetitBayonne. Mais ce que l'on regrette ici c'est la relative insécurité. Des gamins venus duPetitBayonne font souvent les poches des passants et s'enfuient dans leur quartier dé que ça tourne mal. Les Gudaris luttent comme ils peuvent contre cette criminalité, mais on ne peut pas traiter des enfants comme des adultes, et ils sont bien plus difficile à rattraper. (...)
Mais pire que tout, elle est devenue le repère de bandes de pillards qui connaissent les lieux parfaitement et savent pouvoir y semer, ou y mater les Gudaris à leur recherche. Les malfrats cachés en ce lieu ce sont même aménager unpetitvillage de cabane perchées dans les arbres. Jusqu'à présent ce lieu est resté secret car les Gudaris ont du mal à y rester coordonner. (...)
Une fois par an, et pendant une semaine tous les habitants de la ville et de nombreux touristes venus pour l'occasion se retrouvent dans lePetitBayonne pour y faire la fête non-stop, traditionnellement habillé de leur tenue de travail ! De nos jours la couleur importe peu, mais on retrouve tout de même beaucoup de rouge, de blanc et de bleu également. (...)
De nos jours ce genre d'oublie ne peut plus se reproduire, mais voila qui donne une idée assez intéressante de l'état d'abandon dans lequel se trouve la ville pendant les fêtes. Les fêtes ont lieu exclusivement dans lePetitBayonne. Unpetitmarché est installé exceptionnellement sur la Place Réduite et chacun à le droit d'y tenir unpetitstand pour troquer ce qu'il possède. L'esplanade du Pont du Génie, ou se trouve habituellement le marché aux bestiaux accueille pour l'occasion une foire attirant de nombreux visiteurs et commerçant itinérants. Comme de coutumes, les Fêtes commencent chaque année un mercredi soir. (...)
) Pendant sept jours et six nuits, la vie suit un rythme très cadencé à Bayonne. Le premier soir, avec l'ouverture des festivités, ce sont tous les débits de boissons duPetitBayonne qui sont envahis par la population. Des musiciens et des danseurs sortent dans la rue et entraine les passant dans des danses et des rondes locales très vivantes. Personne ne songe à aller se coucher avant lepetitmatin. Et pour ceux qui tiennent jusqu'aux premiers rayons du jour, la tradition veux que le gouverneur fasse distribuer du pain en guise depetitdéjeuné. Les premières heures de la matinée sont habituellement beaucoup plus calmes. Puis, graduellement, au cour de l'après midi les gens recommencent à sortir. (...)
On boit toujours, et l'on danse encore, mais la ville se repose un peu en attendant la nuit prochaine. En fin d'après-midi, vers 17h on lâche un premier taureau dans lePetitBayonne. Chacun peut ainsi montrer sa bravoure en faisant face au monstre de colère que représente la bête. (...)Un peu d'histoire : Comme nous le savons, au Pays Basque comme ailleurs, les grandes villes côtières furent rasées par le tsunami qui suivi la catastrophe. Bayonne ne fît pas exception à cette règle, et le nombre de mort fût considérable dans la citée, et dans tout le district. Longtemps, la ville resta à l'état de ruines malodorantes, à demi ensevelie dans la vase et à nouveau entourée de marais sombres et dangereux à pratiquer. Plus personne n'y vivait hormis quelques reclus ou criminels ...