Bayonne sous les Cendres
sur Club Table Ronde au format (1.7 Mo)
Contient : place (35)(...) Il souhaitaient ainsi acquérir des terres en servant sa Reine et passa le marché suivant avec elle : Il restructurait la ville de Bayonne et lui rendait son rôle historique (celui d'uneplaceforte permettant le contrôle des entrées et des sorties dans le Royaume) et en échange Toribio devenait le gouverneur local et pouvait monter son école maritime. (...)
Toribio ainsi que ces hommes, aidés par les Gudaris de l'Erregina, chassèrent les malheureux qui vivotaient surplace, ou les fit mettre aux arrêts. Ces nouveaux prisonniers, et d'autres venus de l'intérieur du Pays furent ensuite chargés de dégager les voies principales de la ville (Boulevard du BAB, Allées Paulmy, RN10 et autres Allées Marines) et les quartiers historiques de la villes (Grand et Petit Bayonne et quartier Saint-Esprit). (...)
Bayonne reprenant vie petit à petit, elle recommença à attirer du monde. Les premières familles s'installant trouvèrent de laplaceau quartier Saint-Esprit. Pour les suivantes, et aussi lorsque les classes sociales commencèrent à se heurter, le Petit Bayonne commença à être réhabilité. (...)
Les classes les plus riches de la population, refusant de côtoyer les plus pauvres du Petit Bayonne ou la classe ouvrière du quartier Saint-Esprit obtinrent de Toribio le réaménagement du Grand Bayonne, de l'ancienneplacede la Mairie (aujourd'huiplacemarchande) au carrefour de Saint Léon, en longeant les allées Paulmy et en redescendant jusqu'à la rue de la Tour de Sault. Les autres habitants de Bayonne vécurent bien cela comme du snobisme, mais il faut bien admettre que si le Grand Bayonne à fière allure aujourd'hui, c'est essentiellement grâce à l'argent qu'investirent les marchands et les nobles dans leur quartier. (...)
Bien sur, ces ouvriers pénitents, comme on les appels, sont sous très hautes gardes et les quelques tentatives de fuites qui se produisent finissent souvent dans le sang. A l'autre extrémité du Boulevard, on débouche sur la grandplacedu quartier, laquelle fourmille d'activités du soir au matin. Cetteplaceest également le point d'entrée du quartier par lequel arrive le pont Saint-Esprit. On accède aux quais de Lesseps par cette mêmeplace, ou aux entrepôts du quartier qui furent autrefois la gare SNCF et l'église du quartier. En montant la rue Maubec, et en longeant d'autres entreprises du même acabit que les précédentes, on accède à l'avenue de la Citadelle qui donne sur la forteresse du même nom. (...)
Ils peuvent également fermer le quartier selon leur bonne volonté. En haut de la rue Maubec se trouve laplaced'entrée de Bayonne Nord, faisant également office de poste frontière avec les Landes. A l'emplacement d'une ancienne station service à été monté un poste de garde conséquent pour assurer la sécurité. On trouve aussi un peu vers l'est de cetteplacel'ancien cimetière de Bayonne qui à été relativement épargné par le cataclysme en fonction de sa position élevé et dans les terres. (...)
La décoration, le concept original et la gentillesse de la maîtresse des lieux en font un établissement très visité ou il est parfois difficile de trouver de laplace. Le Père Ohri : Le Père Ohri est le principal prêtre de l'Eglise Catholique de Ravenna en ville de Bayonne. (...)
Les rues, étroites et sombres, que bordent les anciens immeubles du quartiers existent toujours. Mais grand nombre de ces immeubles ont été emportés lors du tsunami. A laplace, aujourd'hui, on trouve des habitations qui dépassent rarement deux étages et qui sont construites sur les fondations des anciens immeubles. (...)
Ici, pas d'eau courante et rarement quelques dynamos ou générateurs apportent de l'électricités à des commerçants ne pouvant pas se passer de cette modernité. Les plus grands axes (Allées Bouflers ; Quai Galuperie et laPlacePaul Bert) disposent de lampadaires électriques ou à gaz, mais le reste n'est éclairé que par des lampadaires à pétrole, ou carrément pas, transformant les petites ruelles en coupe-gorge une fois la nuit venue. (...)
Pour autant, le quartier n'est pas livré à lui même, puisqu'une caserne de cavalier est installé sur laplaceSaint-André en lieux etplacede l'ancienne IUT. Ces soldats assure une certaine tranquillité le jour de par leur présence et leur patrouille. En outre, n'allait pas croire que le moindre habitant du quartier est un vaurien. (...)
Comme nous l'avons vus précédemment, une caserne de cavaliers est présente dans le quartier et surplombe laplaceSaint-André. Sa situation en hauteur lui à permis de ne pas souffrir du Raz de marée, mais d'autres phénomènes comme les tremblements de terre l'ont tout de même affectée. (...)
En effet, les gens, pauvres, du quartier commencèrent à avoir quelques idées saugrenues comme par exemple de faire payer un droit de passage à laplacedu réduit, entre le pont Saint-Esprit et le pont Mayou. D'autres souhaitaient édifier des remparts autour du quartier l'isolant ainsi d'une intervention extérieure. (...)
Toribio Otchoa dût, de ce fait, intervenir militairement dans ce quartier pour y maintenir l'ordre et décida d'installer une caserne dans le quartier afin de tuer dans l'oeuf toute nouvelles idées de rebellions. Au pied de la caserne se trouve laPlaceSaint-André ou se tiens le marché permanent du quartier. Dans ces rues ou chaque immeuble est un château de carte, certains marchands des environs on préféré s'installer sur un emplacement dégagé. (...)
Pour finir, la présence de la caserne juste à côté rassure les commerçants itinérants qui se sentiraient bien moins en sécurité dans les ruelles du quartier. A l'opposé de la Caserne, se trouve l'église Saint-André de Ravenna qui donne son nom à laplace. Cette église à pas mal souffert du cataclysme, mais la foi des gens du quartier les as poussé à la reconstruire tant bien que mal. (...)
Toutefois, le Père Ohri y assure une messe chaque matin en compagnie de son fidèle bedot, le simplet le plus connu du quartier. Il existe aussi un hospice religieux et charitable dans le quartier qui à prisplacedans les murs de l'ancien lycée professionnel Paul Bert. D'une certaine façon, c'est un peu un retour au source pour ce bâtiment ancien qui avait été construit, bien avant le cataclysme, pour être un hôpital militaire. (...)
Au niveau de l'ancien Pont du Génie se trouve une grande esplanade qui sert de marché aux bestiaux. Ce dernier à lieu une fois par mois. Pour finir laplacedu Réduit est le dernier lieu important du quartier. Cetteplaceest aujourd'hui appeléeplaceRéduite... Déformation du nom historique, ou simple observation de la population ? Toujours est-il qu'en effet, une grande partie de laplacea été détruite par le tsunami, et la reconstruction du beffroi qui aurait permit la restitution de laplacen'a jamais été entreprise. Laplacefait donc environ le tiers de sa taille d'origine, et il est interdit de s'y installer pour quelques activités que ce soit. Ceci remonte à l'époque ou la population du quartier souhaita installer un péage entre les deux ponts du centre ville. Une seule dérogative est accordée une fois par an, à l'occasion des fêtes de Bayonne. (...)
Il existe également un parc immense partant des Allée Paulmy au Carrefour de Saint-Léon (recouvrant les parkings d'avant cataclysme) et allant jusqu'au pied de la Cathédrale Sainte Marie, à la Porte d'Espagne et à laplacedes Basques. Ce grand parc (nommé simplement Parc Paulmy), entretenu à grand frais par les habitants du quartier et la municipalité couvre à lui seul en superficie la moitié du Petit Bayonne. (...)
Ce parc est la fierté des habitants du quartier, et un grand agacement pour les autres quartiers qui voient la une perte deplaceimportante. Le parc est donc l'objet de nombreuses railleries au sein de la ville. Il est simple de deviner à la vue de tout ceci que la population du Grand Bayonne est à l'exact inverse de celle du Petit Bayonne. (...)
On y trouve ici de jolie échoppes de vêtements, des antiquaires qui ont pignons sur rue ou encore des commerçant itinérants proposants des articles de grandes valeurs. L'ancienneplacede la Mairie, sur laquelle débouche le pont Mayou est aujourd'hui une grandeplacecommerçante équipée de quelques quais et réservée aux gens du métier, les habitants du quartier préférant faire leurs courses aux halles. On viens toutefois chercher ici quelques mets rares ou étoffes précieuses qui ne sont pas à porter de toutes les bourses. (...)
Les fêtes ont lieu exclusivement dans le Petit Bayonne. Un petit marché est installé exceptionnellement sur laPlaceRéduite et chacun à le droit d'y tenir un petit stand pour troquer ce qu'il possède. L'esplanade du Pont du Génie, ou se trouve habituellement le marché aux bestiaux accueille pour l'occasion une foire attirant de nombreux visiteurs et commerçant itinérants. (...)
C'est le Maire qui ouvre les festivités en compagnie du gouverneur et de trois invités choisi un mois auparavant : un Gudari choisit par le gouverneur pour sa valeur, un ouvrier sélectionné pour son entrain au travail et un prisonnier gracié qui vit ainsi sa première soirée d'homme à nouveau libre (on se rappelle la aussi de l'année 72 ou le libéré fût tué seulement deux heures après le début des fêtes : il avait égorgé trois fêtards avec un tesson de bouteille et menaçait d'en tuer un quatrième lorsqu'il à été abattu par les Gudaris... Ainsi que l'otage. On raconte que le corps du prisonnier est resté pendu à un lampadaire de laplacede la Mairie jusqu'à la fin des fêtes.) Pendant sept jours et six nuits, la vie suit un rythme très cadencé à Bayonne. (...)
Le record appartient à Aitaginarreba, un beau taureau d'un peu plus de 500 Kg qui tua trois personne avant d'être abattu à son tour... On raconte que le corps du taureau est resté pendu à un lampadaire de laplacede la Mairie jusqu'à la fin des fêtes... Mais c'est certainement là une galéjade puisque les taureaux lâchés, une fois abattus, sont dépecés en public et grillé sur laplaceSaintAndré avant d'être distribué aux participants de la fête pendant le grand repas religieux donné en ce début de seconde soirée. Puis il est à nouveau temps de boire et de danser jusqu'au matin suivant. (...)
On les fais parader dans leur plus beaux vêtements de fêtes et on organise des jeux toutes la journée, dont la célèbre course en barque à laPlaceRéduite (sous très haute surveillance) et le lâché de taureau pour enfant (en vérité un adulte coiffé de la tête du taureau de la veille). (...)Un peu d'histoire : Comme nous le savons, au Pays Basque comme ailleurs, les grandes villes côtières furent rasées par le tsunami qui suivi la catastrophe. Bayonne ne fît pas exception à cette règle, et le nombre de mort fût considérable dans la citée, et dans tout le district. Longtemps, la ville resta à l'état de ruines malodorantes, à demi ensevelie dans la vase et à nouveau entourée de marais sombres et dangereux à pratiquer. Plus personne n'y vivait hormis quelques reclus ou criminels ...