Bayonne sous les Cendres
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Contient : pris (7)(...) Ce regain d'activité donna envie à certains de s'installer aux abords de Bayonne pour des activités agricoles maraichères ou d'élevage, et à d'autres de venir y commercer. En effet, Toribioprisgarde à ce que les voies routières et navales menant à Bayonne soit les plus sûres possible pour faciliter le commerce. (...)
Il parvint ainsi à s'installer parmi les premiers habitants du Petit Bayonne et à recruter quelques fidèles qui composent maintenant son clergé, ainsi que quelques enfants de coeurs et un simplet qu'ilprissous son aile comme sonneur de cloches. Le travail ne manque pas dans le quartier et Ohri est un homme de terrain. Aussi le bon Père fût t'ilprispar surprise lorsque 'l'autre église' installa un Cardinal à la Cathédrale. Ce dernier disposait des moyens d'un clergé plus puissant dans cette partie du monde et du soutient de la population aisée de Bayonne. (...)
Toutefois, le Père Ohri y assure une messe chaque matin en compagnie de son fidèle bedot, le simplet le plus connu du quartier. Il existe aussi un hospice religieux et charitable dans le quartier qui àprisplace dans les murs de l'ancien lycée professionnel Paul Bert. D'une certaine façon, c'est un peu un retour au source pour ce bâtiment ancien qui avait été construit, bien avant le cataclysme, pour être un hôpital militaire. (...)
Ce petit être tout tordu et boitillant parcours les rues de Bayonne en chantant des chansons mélangeant culte religieux et ribauderie (il évite toutefois soigneusement les alentours de la Cathédrale de Bayonne). Ce jeune homme de 19 ans est le petit protégé du Père Ohri qui l'aprissous son aile depuis qu'il est enfant. Nul doute que le pauvre malformé n'aurait jamais atteint l'âge adulte sans l'aide et le soutien du bon curé. (...)
Il a annexé au passage tous les bâtiments de la rue de Luc et de la rue de l'Abesque qu'il à transformer en logement pour ses prêtres et en chambre d'hôtes pour les invités prestigieux. Pour finir il à aussiprispossession de l'ancienne bibliothèque municipale, qui à garder sa fonction mais appartient aujourd'hui à l'église. (...)
Les Gudaris luttent comme ils peuvent contre cette criminalité, mais on ne peut pas traiter des enfants comme des adultes, et ils sont bien plus difficile à rattraper. Le message est passé que tout enfantsprisverra ses parents sévèrement sanctionnés, mais bien entendu lorsqu'un enfant est attrapé, il devient subitement muet et ses parents ne se présentent pas d'eux même aux autorités. (...)Un peu d'histoire : Comme nous le savons, au Pays Basque comme ailleurs, les grandes villes côtières furent rasées par le tsunami qui suivi la catastrophe. Bayonne ne fît pas exception à cette règle, et le nombre de mort fût considérable dans la citée, et dans tout le district. Longtemps, la ville resta à l'état de ruines malodorantes, à demi ensevelie dans la vase et à nouveau entourée de marais sombres et dangereux à pratiquer. Plus personne n'y vivait hormis quelques reclus ou criminels ...