Bayonne sous les Cendres
sur Club Table Ronde au format (1.7 Mo)
Contient : prix (6)(...) C'est un homme encore robuste mais qui s'appuie de plus en plus sur sa canne et sent bien que les meilleures années sont derrière lui. Sa vie de marin l'a usé, et si il en paie aujourd'hui leprix, il s'estime heureux d'être encore la, contrairement à de nombreux compagnons aujourd'hui décédés. (...)
Avec la douzaine de soeurs qu'elle à recrutée, elle s'évertue de soigner sans accepter d'autres honoraires que les dons. Toutefois, le matériel médical et les médicament ayant unprixcertains, elle passe beaucoup de temps à démarcher les entreprises de Saint-Esprit, les hauts dignitaires du Grand Bayonne et la Cathédrale afin de trouver de quoi alimenter son hospice. (...)
Et elle sait y faire la brave Maïtéa ! A tel point qu'on raconte que certains entrepreneurs ou marchands essaient de l'éviter à toutprix! Mais par de subtil mélange de compassion et de dogmes religieux, la brave Soeur sait faire culpabiliser les grosses bourses afin de les délester quelques peu. (...)
Plus exactement, Olive est antiquaire. Il amasse les objets d'autrefois les remets en état si nécessaire et les revend au meilleurprix. Olive est un homme un peu enveloppé, le front dégarni, jovial et râleur à la fois. On le vois souvent partir au petit matin et remonter les berges de l'Adour à la recherche de quelques trésors dans les ruines boueuses des fermes de la région. (...)
En attendant, croiser Olive dans les rues de Bayonne promet toujours un bon moment, en effet le bonhomme n'est jamais avare de faire admirer ses dernière trouvailles. Bien sur, tout ceci est à vendre ou à troquer... A unprixtrès raisonnable, bien entendu. Le Grand Bayonne : Voici maintenant le plus grand des trois quartiers de Bayonne, et pourtant le moins peuplé des trois. (...)
Par contre, les générateurs électriques fonctionne et l'eau courante à été rétablie. Mais entretenir toutes cette infrastructure à unprixet les soins sont loin d'être donnés. On retrouve donc beaucoup de commerçants, de riches patients, ou des Gudaris dans les chambres de l'établissement. (...)Un peu d'histoire : Comme nous le savons, au Pays Basque comme ailleurs, les grandes villes côtières furent rasées par le tsunami qui suivi la catastrophe. Bayonne ne fît pas exception à cette règle, et le nombre de mort fût considérable dans la citée, et dans tout le district. Longtemps, la ville resta à l'état de ruines malodorantes, à demi ensevelie dans la vase et à nouveau entourée de marais sombres et dangereux à pratiquer. Plus personne n'y vivait hormis quelques reclus ou criminels ...