Bayonne sous les Cendres
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Contient : vivre (8)(...) En effet, Toribio pris garde à ce que les voies routières et navales menant à Bayonne soit les plus sûres possible pour faciliter le commerce. Aujourd'hui, sans connaître une économie extraordinaire, les revenus de la citée lui permette devivresainement. Toribio pouvait enfin se consacrer à son école maritime installée dans l'enceinte même de la Citadelle. (...)
L'eau courante existe en ville et un astucieux système de barrage sur la Nive permet d'éclairer le Grand Bayonne. L'alphabétisation est monnaie courante et il y fait bonvivre. Les Gudaris locaux s'assurent que les rues restent sûres. L'école navale attire beaucoup de jeunes qui ne finiront pas forcément Kortsario. (...)
Ce ne fût pas Toribio qui initia ces travaux, mais les nouveau habitants eux-mêmes, en quête d'un endroit pourvivredécemment. Les autorités de la citée accentuèrent toutefois rapidement cette renaissance lorsqu'il apparut évident qu'agrandir Bayonne devenait indispensable. (...)
Aujourd'hui école navale et centre administratif de la ville, cette enclave un peu à l'écart de Bayonne pourrait tout aussi bienvivreen autarcie, tant le mélange de bâtiment militaires, administratifs, et commerciaux est équilibré. (...)
Les habitants du quartier sont généralement de deux conditions : soit des ouvriers travaillant aux champs, à Saint-Esprit ou dans un quelconque autre endroit, soit des chômeurs ou des reclus qui profitent des ruines pour se cacher etvivrede menus larcins généralement commit en dehors du quartier. En effet, le seul point commun entre tous les gens du quartier est leur pauvreté, et on ne vole pas un voisin aussi misérable que soit. (...)
En outre, n'allait pas croire que le moindre habitant du quartier est un vaurien. Comme partout les habitants sont essentiellement des gens pauvres qui essaient devivrede leur mieux avec les moyens du bord, mais la tentation ou l'occasion peut potentiellement transformer certains en détrousseurs occasionnel ou en agresseur d'un jour. (...)
Ceux qui commettent ce genre de crimes sont d'ailleurs rarement soutenus par les habitants du quartier qui souhaitent avant toutvivrepaisiblement. Les origines de la population locales sont, bien entendu du Royaume, mais également Finlandaises, Baltes et Slaves, comme dans le reste du Royaume. Ici, et parmi les ouvriers et les plus pauvres, cette minorité peut espérervivrepaisiblement en proposant son savoir faire en guise de métier ou en travaillant à Saint-Esprit. (...)Un peu d'histoire : Comme nous le savons, au Pays Basque comme ailleurs, les grandes villes côtières furent rasées par le tsunami qui suivi la catastrophe. Bayonne ne fît pas exception à cette règle, et le nombre de mort fût considérable dans la citée, et dans tout le district. Longtemps, la ville resta à l'état de ruines malodorantes, à demi ensevelie dans la vase et à nouveau entourée de marais sombres et dangereux à pratiquer. Plus personne n'y vivait hormis quelques reclus ou criminels ...