Miroitefeu
sur Les Alchimistes au format (819 Ko)
Contient : livres (19)(...) A première vue il n'y a pas grand chose d'intéressant là haut, du moins pour le commun des mortels : des étagères couvertes de bocaux poussiéreux et d'objets aux formes hétéroclites. De la Verrerie encrassée, ébréchée ou brisée. De nombreuxlivresmoisis dont seuls quelques reliures peuvent encore être lues. On déchiffrera ainsi non sans mal la tranche de « De la couleur à la forme », « De la consistance des pensées animales », « Trois pépins pour une étincelle », des ouvrages de référence pour tout alchimiste et respectivement attribués aux célèbres Raoulle Paranscelphe, Antonne Maismayr et Dominicus Preyvault dit « le miroitant ». (...)
Une bourgade isolée avec une telle forêt juste à côté, cela les a beaucoup étonné. Adolphus pourrait bien commencer à avoir des palpitations en entendant le nombre incroyable delivresqui hantent la cité de Boroch, Fulbeyr sera certainement intéressé d'apprendre qu'il y a là bas trois marchands de couleur, quant aux autres personnages ils pourront toujours se dire que Boroch semble être l'endroit idéal pour débuter la recherche d'un livre. (...)
Adolphus souhaitera certainement rester à l'écart de l'écritoire. La simple pensée d'un tel empilement delivreslui donnera la nausée, et lorsqu'il entendra évoquer le nom de l'auberge des voyageurs il ressentira une subite attaque de panique qu'il ne s'expliquera pas. (...)
Entièrement de pierre de taille, on prétend que l'aspect monumental de son extérieur est sans commune mesure avec son intérieur : de nombreuses salles creusées à même la roche étendraient de trois à quatre fois la superficie du bâtiment. On prétend encore que l'architecture comme la moitié deslivresqu'elle contient serait un héritage du second âge. C'est donc ici que les joueurs aboutiront pour tenter de répondre à leur obsession. (...)
Libre au MJ de leur donner plus ou moins de poids, d'imaginer un matamore fainfolais bien décidé à prendre la tête des opérations pour briller devant ces dames ou que sais-je encore... De par sa science des lutrains retrouvée, Adolphus présente un avantage stratégique indéniable. Il pourra aussi apprendre à ses compagnons que leslivresde la bibliothèque sont certainement en excellent état. Il pourra aussi exhorter les villageois à ne pas attendre la nuit pour lancer leur attaque. (...)
D'autres présenteront une résistance désordonnée, tentant de rallier la place principale et sa bibliothèque, qui sera très certainement le dernier carré de leur défense. Ces fanatiques là défendront leurs cherslivresavec un instinct de survie très inhibé. Pour information, voici le plan d'une bataille bien menée et vite gagnée : Les villageois se sépareront en deux groupes, un premier s'approchant par la vallée et un second par le sous terrain. (...)
Les fainfolais devront ensuite s'aventurer dans la cour de la caserne sans se faire trop remarquer et profiter de la diversion crée par leurs amis approchant par la vallée pour prendre d'assaut la bibliothèque. Pris en sandwichs et obnubilés par la défense deslivres, les lutrains viendront s'empaler frénétiquement sur les défenses de la bibliothèque sans même s'intéresser aux coups qu'ils prendront dans le dos par le second groupe. (...)
Partout ce n'est que poussière et saleté, et l'odeur musquée du lutrain s'insinue dans le moindre recoin du bâtiment. Contrastant avec l'état de délabrement du lieu, leslivresont visiblement fait l'objet d'un traitement méticuleux. Soigneusement époustés, le cuir amoureusement huilé, posés bien verticalement ou horizontalement sur leurs étagères, on devine tout le soin qui leur a été prodigué. (...)
Certaines salles effondrées ou au plafond éventré ont été déménagées, mais la majorité ont gardé leur classement initial : par thème. On trouvera çà ou là un registre, une liste delivreset on y apprendra que la section Alchémie (salle XXIII) comprend bien un exemplaire de « Trois pépins pour une étincelle ». (...)
Après sa guérison Adolphus sera catastrophé de cet autodafé qui se prépare, il fera tout son possible pour défendre la cause de ses précieuxlivres. Peine perdue très vraisemblablement. A la nuit venue les personnages partageront un repas frugal avec les courageux bûcherons de Fainfol et s'assoupiront à même le sol de la salle commune du lutrin en ruines. (...)
De nombreux observateurs, souvent retenus contre leur gré ont relaté l'emploi quotidien d'une centaine de mots de commun, souvent écornés, entre les membres même de la tribu. Mais la véritable spécificité du lutrain réside dans son amour immodéré pour leslivreset les histoires qu'ils contiennent... Le véritable lutrain sera en effet capable de la pire des inconsciences pour peu qu'il s'agisse de dérober un livre ou de séquestrer la personne qui pourra le lui lire. (...)
Ils parlent quelques mots de commun, juste ce qu'il faut pour se faire comprendre de leurs prisonniers. Leur amour deslivresn'a pas de limites : ils sont par exemple tout à fait capables de se jeter dans un feu pour sauver le moindre écrit de la destruction ! Mais ce qu'ils aiment par-dessus tout, c'est entendre ce qui se trouve dans leslivres: le savoir révélé ! Comme ils ne savent pas lire, ils emprisonnent des voyageurs sur lesquels ils veillent jalousement : un lecteur vivant est un véritable trésor pour le groupe. (...)
Par contre maintenant que la vérité à été révélée, tous ses autres soucis ont disparus à jamais, en particulier ceux concernant leslivresou la lecture. Adolphus est redevenu l'érudit qu'il n'aurait jamais du cesser d'être, et il rêve de tenir à nouveau dans ses mains un de ses cherslivres! Personnages pré-tirés (informations pour le Gardien des Rêves) : L'ensemble des personnages arrivera dans ce rêve avec un minimum de possessions, et en tout cas pas une pièce en poche. Adolphus Bombastus : Le savant qui avait peur deslivres. Adolphus a été invité à Feufolay en qualité de chroniqueur. Sa renommée d'érudit en fait une personne bien en vue que toute mairie snobinarde veut inviter à sa fête. (...)
En présence d'un livre Adolphus se sent vaguement mal à l'aise, et à son ouverture c'est une vive angoisse qui l'étreint. Mais pire que tout : l'accumulation delivresgénère chez lui une peur panique. A la seule pensée d'une bibliothèque Adolphus perd tous ses moyens. (...)
Le fait est qu'il n'a pas souvenance d'avoir jamais ouvert un livre... En fait, il évite même de penser auxlivres, cela lui donne des cauchemars. Le simple fait de voir un livre s'ouvrir ou d'entendre le bruissement de pages effeuillées peut provoquer chez lui de violentes crises de spasmes. (...)
De nature enjouée, Ludmilla s'amuse d'un rien : d'une éclaboussure d'eau ou des prouesses d'un chaton avec un papillon. De nature plutôt futile, leslivresl'ennuient cependant que les ragots mondains la passionnent. Elle n'a pas son pareil pour dénicher les petites histoires croustillantes et les répandre dans les salons. (...)Ce scénario est bâti sur le principe de « rêves gigognes » situés dans une même zone « géonirique » : Trois rêves imbriqués, tournant autour des reflets de deux même villes : Feufolay et Bayleroche. Trois rêves imbriqués et une idée fixe. Après un travail inconscient effectué dans leurs propres rêves, les joueurs se réveilleront pour admirer le célèbre miroitefeu. Si le scénario n'est pas joué avec les personnages pré-tirés, il demandera au moins un personnage alchimiste... Ou rêvant ...