Marionettes Humaines
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Arkham, petite ville tranquille des Etats Unis de l'état du Massachusetts, est en liesse. En ce jour du 12 juin 1921, le Professeur Théodor Sharpman, son fils Stanley et sa gouvernante Elisabeth Bradford reviennent d'un long voyage en Amérique du Sud. Ce périple de trois mois au Pérou, d'abord touristique, s'est transformé en action humanitaire, le professeur ayant été bouleversé par la pauvreté de la population locale. Comme le mentionne plus en détail l'article du journaliste Henri Thomas ...Contient : maison (20)(...) Peu de temps après son retour, il acheta une vieille bâtisse en ruine en face de l'église de la rue Hyde et fonda, avec l'aide du Pasteur Jérobinn, ce qu'il appelle une «maisonde la pauvreté et de la miséricorde ». Chaque jour, cet hospice reçoit les vagabonds, les clochards et les sans-abris d'Arkham et des environs. (...)
Vous savez sûrement que nous sommes maintenant les livreurs attitrés de Mr Sharpman. Nous lui fournissons tout ce dont il a besoin pour sa 'maisondes pauvres'. Je peux vous dire que cela représente un volume assez conséquent de marchandises. (...)
Stanley Sharpman ne recevra par les joueurs à son domicile mais uniquement à son bureau situé à la 'maisonde la pauvreté et de la miséricorde'. Le voir à la résidence familiale des Sharpman est impossible, la gouvernante, Miss Bradford opposant systématiquement une fin de non recevoir. (...)
Peut-être cependant avec beaucoup de tact parviendront-ils à apprendre qu'effectivement Stanley Sharpman a confié à la Compagnie 'Owenet Marshall' le transport du matériel pour Lima et des marchandises de Boston pour sa 'maisonde la pauvreté' à Arkham. Au bout d'un moment, toujours très poliment, il les mettra à la porte prétextant quelques travaux urgents. (...)
Je ne tiens pas du tout à me faire virer de ce canard. Je préfère être une serpillière grassement payée plutôt qu'un honnête homme sans le sou. La 'maisonde la pauvreté et de la miséricorde' n'a pas besoin d'un nouveau locataire. Allez, au plaisir de ne plus vous revoir Messieurs. (...)
Les fusils et les munitions sont achetés à Boston par la « Trade Company », convoyés par camion de Boston à Arkham par la « Owen and Marshall Company » sous couvert de marchandises pour la «Maisonde la pauvreté et de la miséricorde ». Par mesure supplémentaire de sécurité, les armes sont cachées dans un double fond, les caisses paraissant alors contenir de la nourriture pour les pauvres d'Arkham. (...)
Quelques semaines plus tard, le directeur de la police, Miles Garett, s'apercevait de quelques irrégularités concernant le transport de marchandises à destination de la «maisondes pauvres et de la miséricorde ». En policier consciencieux il fit une enquête, convoquant comme il se doit Stanley Sharpmann pour un interrogatoire serré. (...)
Le 3 décembre 1922, la 'Building Compagny' devient une centrale d'achat spécialisée dans les produits alimentaires et le matériel médical. Ces deux seuls clients sont la 'Maisonde la pauvreté et de la miséricorde' à Arkham et l'hôpital Sharpman de Lima. Voilà, messieurs, c'est tout ce que j'ai pour vous. (...)
A leur retour de Boston on peut supposer que, maintenant qu'ils détiennent tous ces renseignements, les personnages ne vont pas hésiter à s'attaquer à la famille Sharpman, peut-être vont-ils également aller faire un petit tour du côté de la clinique désaffectée ou de lamaisonfamiliale des Sharpman. Mais avant qu'ils entreprennent quoi que ce soit et dès leur retour à Arkham le concierge de l'immeuble où habite le neveu de Peter Owen va lui transmettre un message. (...)
Les joueurs, je l'espère, auront compris que ces quelques mots signalent que Miles Garett s'est rendu à la «maisonde a pauvreté et de la miséricorde ». Les personnages devraient s'y précipiter, le meurtrier n'ayant pas beaucoup d'avance sur eux. (...)
Dés qu'il quitte les lieux du crime il avertit Marshall de lui envoyer les cinq chauffeurs dévoués à leur cause. Tout ce joli monde se donne rendez-vous à la «maisonde la pauvreté et de la miséricorde », décidé de régler cette histoire le plus définitivement et le plus rapidement possible. Lamaisonde la pauvreté et de la miséricorde. Rue Hyde. La nuit est bien avancée et les rues sont désertes. (...)
La fenêtre du bureau de Stanley Sharpman est éclairée et une silhouette l'homme s'y découpe nettement une fraction de seconde. Nul doute que les investigateurs se dirigeront vers la porte d'entrée de la «Maisonde la pauvreté » en face de l'église. Avant qu'ils n'arrivent à cette porte, cinq hommes paraissant être des clochards, minus de barres de fer et de couteaux interpelleront les personnages. (...)
S'ils ne désirent pas perdre quelques détails révélateurs, les personnages devront se précipiter dans le bureau du directeur de la 'maison', cette pièce est celle où ils furent reçus par Stanley Sharpman quelques jours auparavant. Miles Garett se réfugiera derrière le bureau dès leur entrée dans la pièce. (...)
L'activité cérébrale de la victime ne disparaît donc jamais ce qui lui permet de conserver ses souvenirs, par contre sa personnalité est gommée puisqu'elle est dirigée par la créature de Glaaki. Les bruits de lutte et les hurlements attireront à la 'maisonde la pauvreté', le pasteur Jérobinin. Ce brave homme n'aura qu'à traverser la rue car son église se trouve en face de l'institution. (...)
Le pasteur soignera les blessés, réconfortera les personnages tourmentés par les scènes de cauchemar qu'ils viennent de vivre. Le pasteur Jérobinin est associé à Stanley Sharpman dans la direction de la «maisonde la pauvreté et de la miséricorde ». Il s'occupe surtout du contact avec les nécessiteux, leur prodiguant une aide morale salvatrice, discutant de leurs problèmes et prêtant une oreille attentive à leurs malheurs. (...)
Les investigateurs devront donc agir le plus rapidement possible. Deux endroits peuvent encore abriter les malfaiteurs: lamaisonfamiliale des Sharpman située à l'angle de la rue West et de la rue River ou la clinique désaffectée située à l'angle de la rue River et de la rue Aylesburry. lamaisonfamiliale des Sharpman. La nuit est noire et la rue déserte. Aucune fenêtre sur la façade n'est éclairée. (...)
Le double fond de ces caisses, par contre, abrite des fusils de guerre du dernier modèle et des cartouches. Dans cette réserve, derrière les colis l'ouverture d'un passage secret aboutissant à lamaisonfamiliale des Sharpman n'a même pas été referme. Ce passage secret consiste juste en une galerie reliant les deux bâtiments, l'autre extrémité du passage est bloqué comme nous avons pu le voir tout à l'heure. (...)
Les joueurs devront faire preuve de tact, il leur faudra même parfois procéder à des jets de 'baratin' ou 'd'éloquence' s'ils veulent ne pas s'en sortir trop mal. Si les joueurs décident sans avoir réuni toutes les preuves nécessaires de 'visiter' lamaisonfamiliale des Sharpman, la police interviendra aussitôt et ne leur permettra pas de découvrir quoique ce soit. (...)