Inspirations pour Hellywood
sur Editions John Doe au format (4.5 Mo)
Voici donc le deuxième article de notre série « En attendant Hellywood ». Et tant qu'à attendre, autant meubler le temps intelligemment, par exemple en se cultivant un peu... Et ça tombe d'autant mieux que la raison d'être d'Hellywood est sa référence à un genre littéraire et cinématographique bien particulier, le polar noir ou « hardboiled ». Nous avons donc décidé de lister dans ce numéro de Body Bag les inspirations essentielles pour bien comprendre de quoi parle le jeu. La quarantaine de ...Contient : james (3)(...) La quarantaine de titres présentés ici ne sont nullement les seules inspirations possibles pour Hellywood - loin de là - mais plutôt une sorte de check-list, histoire d'être sûr que vous ne passiez pas à côté d'une référence aussi incontournable que Chandler ou Sin City, par exemple... Dix films à avoir vu avant de jouer à Hellywood - par ordre chronologique : Assurance sur la mort (Double Indemnity) de Billy Wilder - 1944 : Le scénario a été écrit par Chandler, d'après un roman original deJamesM. Cain. Sur le thème du pauvre type, faible de caractère au point de se laisser entraîner au meurtre par une garce somptueuse, on n'a jamais fait mieux. (...)
L'enfer est à lui (White Heat) de Raoul Walsh - 1949 : Forcément, après Scarface (l'original de Howard Hawks, mais le remake signé De Palma est une merveille),JamesCagney et sa petite gueule d'ange cassée en chef de gang sadique, on en redemande. C'est sec et violent, que ce soit en tôle ou à l'extérieur. (...)
Le privé est ici embarqué dans une histoire des plus embrouillées, qu'il ne réussira à démêler qu'à la fin et non sans s'être fait malmener à plusieurs reprises par des individus moins recommandables les uns que les autres. Le Grand Nulle Part (The Big Nowhere) deJamesEllroy - 1989 : Comment choisir l'un des volumes du Quatuor de Los Angeles plus qu'un autre, tant la saga d'Ellroy sur les dessous criminels de Los Angeles, de 1946 à 1959, forme un tout cohérent ? (...)