Quenya : la langue ancienne
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Contient : place (8)(...) Les consonnes sont pour la plupart les mêmes qu'en français, avec des sifflantes comme exception principale : Ch comme dans le mot anglais « church » n'existe pas, ni j comme dans le mot anglais « joy », et à laplacede sh, zh (ce dernier comme le s dans le mot anglais « pleasure »), le Quenya a un son comme le « ich » allemand, écrit hy par Tolkien (ex. (...)
Cela pourrait être lassi ici en se référant aux feuilles en général, toutes les feuilles, plutôt que quelques feuilles spécifiques (comparez Eldar signifiant tous les Elfes, l'Elfitude, par quelques Elfes spécifiques) Le ‘n vu dans la phrase utúlie'n aurë, « le jour est venu » ou littéralement « *est-venu le jour » (Silm. Chapitre 20), apparaît être une variante de l'article. Ce ‘n peut être utilisé (à laplacede i) dans un environnement phonologique déjà dominé par d'autres voyelles. L'article i peut aussi apparaître sous forme de in (PM :403), peut-être spécialement quand le mot suivant commence par e-ou i-(mais, comme démontré par l'exemple i eleni, il n'y a pas de règle définie pour cet effet). (...)
Le Quenya a aussi un infinitif étendu qui ajoute la terminaison -ta; quand elle est ajoutée à l'infinitif d'un verbe basique, sa terminaison -ë apparaît sous forme de -i-à laplace: Tandis que l'infinitif le plus simple du verbe car-"faire" est carë, son infinitif étendu est donc carita. (...)
(Cette terminaison anglaise est aussi utilisée pour former des participes actifs, mais ils sont très différents en Quenya, qui se terminent par -la à laplace.) Un infinitif étendu est vu fonctionner comme un gérondif dans la phrase lá carita i hamil mára alasaila ná, "ne pas faire ce que vous jugez bon serait pas sage" (VT42:33). (...)
Alors que le passé de la majorité des verbes inclue une nasale, soit sous la forme d'infixion nasale (comme dans quentë 'disait' de quet-'dire') ou comme partie d'une longue terminaison passé -në, il y a quelques verbes qui ne montrent pas d'élément nasal au passé. A laplace, le passé est formé en allongeant la voyelle radicale et en ajoutant la terminaison -ë. Le passé de lav-'lécher' est vu être lávë (composé dans Namárië: undulávë = 'lit. (...)
) Mais Tolkien finalement voulut que toutes les terminaisons pour les pronoms pluriel incorporent la marqueur pluriel -l-, comme on peut le voir dans les listes ci-dessus. Ainsi -mm-devint une forme duelle à laplace, -lv-(-lw-) qui remplaça -lm-comme pluriel inclusif 'nous/notre', et que ce dernier devint le pluriel exclusif à laplace. Donc 'de notre rencontre' se référant à la rencontre de plusieurs Hobbits et Elfes doit maintenant être omentielvo plutôt que omentielmo. (...)
Comme on peut le voir, ce système entre en conflit avec quelques exemples attestés: dans la phrase i Eru i...'L'Unique qui...', le dernier i aurait dû être ye à laplace, puisque dans VT47:21, i est présenté comme un pronom relatif pluriel. Ici, i se réfère à une phrase nominale distinctement singulier (i Eru 'L'Unique'! (...)HISTOIRE INTERNE : Le Quenya ou Haut -Elfique est la principale langue de la branche Amanya de la famille des langages Elfiques. A Aman il y avait deux dialectes de Quenya, le Vanyarin et le Noldorin. Pour des raisons historiques, seul ce dernier était utilisé en Terre-du-Milieu. Le seul autre langage Eldarin parlé à Aman, le Télérin, pouvait aussi être considéré comme un dialecte du Quenya, mais il était habituellement considéré comme un langage séparé et n'est pas discuté ici (voir article ...