Adûnaïque ou Númenoréen - Le langage vernaculaire de
Númenorsur Ambar Eldaron au format (214 Ko)
aussi écrit: Adûnaic (ainsi dans le rapport de Lowdham, notre source principale concernant ce langage, mais Adûnaic dans les appendices de SdA). aussi appelé: Númenoréen. HISTOIRE INTERNE : Quand les Hommes s'éveillèrent en Hildórien au premier lever du Soleil, ils commencèrent à inventer un langage, juste comme les Elfes l'avaient fait à Cuiviénen, des millénaires auparavant. Mais comme nous le savons, les Hommes ne furent jamais aussi créatifs que les Premiers-Nés: 'Le désir pour les mots ...Contient : formes (26)(...) Nous reconnaissons aussi d'autres noms Elfiques, spécialement les noms des Valar: Amân 'Manwë', Avradî 'Varda', Mulkhêr 'Melkor'. Cependant quelques mots qui peuvent apparaître comme desformesempruntées au Quenya, ne le sont pas. Quand 'ciel, cieux' est menel en Quenya et minal en Adûnaïque, ce dernier est un mot qui a des ancêtres Edain qui doivent être adoptés de l'Avarin (Noir Elfique) longtemps avant que les Hommes n'entrent en Bélériand. (...)
Plus fondamental que les quatre 'genres' est la division de tous les noms en fort et faible: 'des noms forts forment le pluriel, et dans quelques cas certaines autresformes, par la modification de la dernière voyelle de la racine. Les noms faibles ajoutent des inflexions dans tous les cas' (SD:425). (...)
Le nom Adûnaïque est infléchi pour trois nombres: singulier, duel et pluriel. De plus, ils est infléchi pour troisformesqui peuvent être appelées cas: Une forme appelée normale, une forme subjective et une forme objective. (...)
De forts neutres génèrent certains changements de voyelles internes, comme zadan 'maison' devenant zadân, khibil 'source' devenant khibêl et huzun 'oreille' devenant huzôn. (Cesformessont finalement des produits d'infixion a ou, pour utiliser le terme de Lowdham, 'une fortification a-': Lesformesinfléchies représentent *zadaan, *khibail, *huzaun, aa devenant un long â et ai, au étant monophtonguisé en long ê, ô.) Les neutres faibles prennent la terminaison -a, l'élément qui était infixé dans les noms forts étant suffixé à la place. (...)
L'adjectif : Des adjectifs attestés incluent des mots comme izindi 'droit', burôda 'lourd', êphalak 'lointain' (doublement emphatique êphal êphalak 'très très lointain'), et aussi (dans SD:435) anadûni 'occidental, de l'ouest'. On ne connaît pas comment desformescomme le comparatif ou le superlatif sont formées, si l'Adûnaïque a de tellesformes. Contrairement à la situation dans des langages comme l'allemand, 'il n'y a pas de forme d'adjectif m[asculine,] f[éminine] ou n[eutre]' (SD:425). Mais il apparaît que l'adjectif s'accorde en nombre avec le nom qu'il décrit: Les adjectifs dulgî 'noir' et lôkhî 'tordu' montrent la terminaison î, un marqueur Adûnaïque pluriel. (...)
Le futur, le subjonctif, et l'optatif étaient représentés par des auxiliaires ; et le passif était traduit par desformesverbales impersonnelles 'avec un sujet à l'accusatif'.' (SD:439; (1) l'aoriste ('correspondant au 'présent', mais utilisé plus souvent que celui-ci comme présent historique ou passé dans les récits '); (2) le (présent) continu ; qui est appelé ici 'accusatif' doit être la forme 'Normale' du nom. (...)
Azgârâ- 'faire la guerre' incorpore probablement un nom 'guerre' (azgâ? azgâr?). Voici les verbes infléchis qui apparaissent dans le Rapport de Lowdham et dans lesformesfinales des fragments de l'Adûnaïque (je donne le sujet des verbes parce que le verbe peut d'une façon ou d'une autre s'accorder avec son sujet). (...)
ukallaba '[le Seigneur] tomba' Bâr ukallaba 'le Seigneur tomba', bârun (u)kallaba 'c'était le Seigneur qui tomba' (voir SD:429). Ce sont desformesde KALAB, SD:416, 439. ayadda '[la route droite] alla'. usaphda 'il comprit' (base SAPHAD, SD:421). (...)
' (SD:250) Bâ est la négation 'pas'; les parents Elfiques sont connus (WJ:370-371). Avant ceci nous puissions analyser lesformesverbales elles-mêmes, différents affixes doivent être identifiés et la forme verbale basique isolée. (...)
En enlevant les préfixes pronominaux et le marqueur pluriel -m quand c'est nécessaire, nous arrivons auxformesbasiques suivantes: Traduits par le présent: nâkhi 'est à portée de main, *vient' (base NAKH 'venir, approcher'), kalubi 'tombe' (base évidemment KALAB 'tomber'). (...)
Il se peut que le i fasse partie en réalité de la terminaison plurielle -im (comparez la terminaison subjective plurielle dans Bârim 'Seigneurs'), ainsi lesformesverbales sont simplement nâkh, kalub - mais il n'y a pas de preuves d'autres manières, et le système serait plus symétrique si nous supposons que le -i fait partie de la forme basique infléchie du verbe. (...)
Quand cela se produit au passé de bases triconsonantiques , deux modèles distincts figurent dans le matériel. Toutes lesformesmontrent la terminaison -a, juste comme les passés des bases biconsonantiques , mais le comportement de la seconde consonne de la racine diffère. (...)
Est-ce que la forme du temps de KALAB qui correspond à saphda, dubda, rahta n'est pas plutôt kalba, et est-ce que lesformesde SAPHAD et *DUBUD qui correspondent à kallaba ne seraient pas plutôt sapphada et dubbuda? Tolkien utilisa kalba avant qu'il ne change la forme en kallaba (avec le préfixe hi- pour 'elle' dans les deux cas); voir SD:288. (...)
Est-ce qu'il changea le temps ou révisa la grammaire? Je suspecte qu'il décida simplement d'utiliser un autre temps. Pourquoi peut-il y avoir deuxformesqui se traduisent toutes deux par le passé ? Tolkien nota qu'à côté de la forme du passé continu, l'Adûnaïque a un aoriste 'correspondant au 'présent', mais utilisé plus souvent que lui comme présent historique ou passé dans les récits' (SD:439). Il se peut, alors, qu'une de cesformesde 'passé' que nous avons identifiées représente l'aoriste utilisé comme passé dans les récits, alors que l'autre forme de 'passé' est le passé continu. (...)
Et de la même manière, oserions-nous déclarer que saphda, dubda et rahta sont des aoristes? (correspondant auxformesdu passé continu *sapphada, *dubbuda etc.) Le seul exemple d'un subjonctif, censé, dans SD:439, être formé par une espèce d'auxiliaire, est du-phursâ 'que jaillisse ainsi'. (...)
Les digraphes th, ph, kh représentent des spirantes (th comme dans think, ph = f et kh = le son allemand ach), alors que tth, kkh sont des aspirées (t + th, k + kh); pph, sans exemples, est similairement p + f (voir SD:419). Les 'Bases' sont en lettres majuscules. Lesformesantérieures des 'fragments' de Lowdham's (SD:311-312), rendus obsolètes par les révisions de Tolkien qui suivirent, sont exclues. Ainsi il y a quelques autresformeset noms qui semblaient ne pas être valides au moment où Tolkien abandonna l'Adûnaïque. Quelquesformesobsolètes sont mentionnées sous l'entrée pour la forme qui les remplaça, mais elles ne sont pas données comme entrées séparées. Concernant les noms des rois Númenoréens, des références de pages sont données dans les Unfinished Tales plutôt que dans l'Appendice A du SdA , puisque beaucoup de copies de UT ont une pagination uniforme . (...)
Gimlu-nîtir 'allumeuse d'étoiles (particulières) ', mauvaise traduction délibérée de Elentári pour illustrer le point de vue que l'objectif est toujours singulier (428). Gimilkhâd nom masculin, semble incorporer gimil 'étoiles' (UT:223). GIMLI ???formesvariantes et dérivés sont listés dans 425. 434 donne GIM'L, plus un derivé GAIMAL (434). gimli 'étoile', pl. (...)
Ibal nom masculin (UT:194). idô 'maintenant', évidemment idôn quand le mot suivant commence par une voyelle (247). IGIML ???formesvariantes et dérivés sont listés en 422-423. igmil 'silhouette de la forme d'une étoile', pl. (...)
kêw, kêu. (424). kôy, kôi ??? De la base KIW. Cf. KUY (424). KUL'B ??? (422) La source de kulub? Desformesvariantes et dérivées sont listées dans 422-423. KULUB ??? La source de kulub? Desformesvariantes et dérivées sont listées dans 425. kulub 'racines, végétaux comestibles qui sont des racines et pas des fruits' (431), un pluriel collectif non infléchi . (...)
nadroth 'trace derrière', le sillage d'un bateau; d'où nad = 'derrière, *dos'? (PM:376). NAK- ??? (422).formesvariantes et dérivées sont listées dans 422-423. NAKH 'venir, approcher' (416). Cf. unakkha. nâlo 'ombre', isolé de agannâlo, q. (...)