Adûnaïque ou Númenoréen - Le langage vernaculaire de
Númenorsur Ambar Eldaron au format (214 Ko)
aussi écrit: Adûnaic (ainsi dans le rapport de Lowdham, notre source principale concernant ce langage, mais Adûnaic dans les appendices de SdA). aussi appelé: Númenoréen. HISTOIRE INTERNE : Quand les Hommes s'éveillèrent en Hildórien au premier lever du Soleil, ils commencèrent à inventer un langage, juste comme les Elfes l'avaient fait à Cuiviénen, des millénaires auparavant. Mais comme nous le savons, les Hommes ne furent jamais aussi créatifs que les Premiers-Nés: 'Le désir pour les mots ...Contient : noirs (8)(...) Felagund ne prit pas longtemps à interpréter la langue de Bëor et de son peuple, parce que 'ces Hommes avaient commercé pendant longtemps avec les ElfesNoirsà l'Est des montagnes, et ils avaient appris d'eux beaucoup de leur langue, et puisque tous les langages des Quendi avaient une seule origine, le langage de Bëor et de son peuple ressemblait à la langue Elfique par beaucoup de côtés'. (...)
Mal aimé et non pratiqué, l'Adûnaïque se changea en Westron, la Langue Commune des âges suivants. (Nous ne savons pas si les NúnénoréensNoirsmaléfiques qui avaient vogué vers la Terre-du-Milieu avant la Chute et qui en fin de compte avaient pris le pouvoir parmi les Haradrim tentèrent de préserver et de cultiver une forme plus pure d'Adûnaïque - au moins comme langue noble ou lettrée parmi eux-mêmes. (...)
Anadûnê zîrân hikallaba... '...Númenor / [l'] aimée / elle tomba...' ...bawîba dulgî... '...[les] vents [étaient]noirs...' (lit. simplement 'vents /noirs') ...balîk hazad an-Nimruzîr azûlada... '...bateaux / sept / d'Elendil / vers l'Est...' Agannâlô burôda nênud. (...)
Mais il apparaît que l'adjectif s'accorde en nombre avec le nom qu'il décrit: Les adjectifs dulgî 'noir' et lôkhî 'tordu' montrent la terminaison î, un marqueur Adûnaïque pluriel. Les noms qu'ils décrivent sont aussi pluriels: bawîba dulgî 'noirs[étaient les] vents', kâtha batîna lôkhî 'toutes les routes [sont] courbes'. On ne peut apprendre que peu de choses au sujet de la formation de l'adjectif. (...)
Mais il peut aussi être un nom dérivé de pharaz, littéralement *'Le Doré'; -ôn est en fait listé comme une terminaison nominale dans SD:425. On nous a dit que 'les adjectifs normalement précèdent les noms' (SD:428). Bawîba dulgî 'ventsnoirs' ne signifie pas 'des ventsnoirs', c'est une phrase nominale qui signifie '[les] vents [étaient]noirs' (SD:iii). L'Adverbe : Deux adverbes apparaissent dans notre petit corpus: tâidô 'une fois, autrefois ' et îdô 'maintenant', ce dernier avec la forme variante îdôn. Il apparaît que la forme avec un n final est utilisé devant des mots commençant par une voyelle (y compris la semi-voyelle Y: îdôn Yôzâyan). (...)