Adûnaïque ou Númenoréen - Le langage vernaculaire de
Númenorsur Ambar Eldaron au format (214 Ko)
aussi écrit: Adûnaic (ainsi dans le rapport de Lowdham, notre source principale concernant ce langage, mais Adûnaic dans les appendices de SdA). aussi appelé: Númenoréen. HISTOIRE INTERNE : Quand les Hommes s'éveillèrent en Hildórien au premier lever du Soleil, ils commencèrent à inventer un langage, juste comme les Elfes l'avaient fait à Cuiviénen, des millénaires auparavant. Mais comme nous le savons, les Hommes ne furent jamais aussi créatifs que les Premiers-Nés: 'Le désir pour les mots ...Contient : passé (25)(...) Il est aussi assez clair que les Hommes avaient été en contact avec les Nains et avaient emprunté beaucoup du Khuzdul, le langage qu'Aulë fit pour ses enfants: Dans PM:317, Tolkien a 'la théorie (probablement unique) que dans unpasséimmémorial quelques uns des langages des Hommes - y compris le langage de l'élément dominant dans l'Atani duquel l'Adûnaïque fut dérivé - avait été influencé par le Khuzdul'. (...)
Un des membres de ce club fictif (inspiré par les Inklings!) était supposé avoir appris l'Adûnaïque dans des rêves visionnaires dupassélointain. Il écrivit même un compte rendu de cela, 'Le Rapport de Lowdham sur le langage Adûnaïque', maintenant publié par Christopher Tolkien dans Sauron Defeated p. (...)
Structure Générale : Comme les langages sémitiques de notre propre temps, l'Adûnaïque emploie un système de bases de mots triconsonantiques, apparemment adopté du Khuzdul à un certain moment dans lepassé. (Quelques bases ont seulement deux consonnes.) Mais à l'inverse du système en Khuzdul (pensons-nous), chaque base consonantique est aussi associée à certaines voyelles qui doivent être présentes quelque part dans les mots dérivés de cette base (bien qu'ils puissent être modifiés). (...)
) Le verbe : Christopher Tolkien extrait l'information suivante de quelques notes que son père fit concernant le verbe Adûnaïque : 'Il y avait trois classes de verbes: I biconsonantiques, comme kan 'tenir'; II triconsonantiques, comme kalab 'chuter'; III Dérivatifs, comme azgârâ- 'faire la guerre', ugrudâ- 'ombrager, se couvrir'. Il y avait quatre temps: (3) (passé) continu ; (4) lepassé('souvent utilisé comme plus-que-parfait quand l'aoriste est utilisé =passé, ou comme futur quand l'aoriste = futur'). Le futur, le subjonctif, et l'optatif étaient représentés par des auxiliaires ; et le passif était traduit par des formes verbales impersonnelles 'avec un sujet à l'accusatif'.' (SD:439; (1) l'aoriste ('correspondant au 'présent', mais utilisé plus souvent que celui-ci comme présent historique oupassédans les récits '); (2) le (présent) continu ; qui est appelé ici 'accusatif' doit être la forme 'Normale' du nom.) d'où, l'Adûnaïque exprimait une construction passive comme 'il était vu ' par ce qui correspond à 'le vit', i. (...)
Voici les verbes infléchis qui apparaissent dans le Rapport de Lowdham et dans les formes finales des fragments de l'Adûnaïque (je donne le sujet des verbes parce que le verbe peut d'une façon ou d'une autre s'accorder avec son sujet). verbes traduits par lepassé: unakkha 'il vint'. Evidemment une forme de NAKH 'venir, s'approcher'. dubdam '[les Eruhíni] tombèrent'. (...)
Ce sont des formes de KALAB, SD:416, 439. ayadda '[la route droite] alla'. usaphda 'il comprit' (base SAPHAD, SD:421). Il y a aussi lepassécontinu dans azaggara '[Ar-Pharazôn] était en train de guerroyer'. Il y a seulement quelques verbes qui sont traduits par le présent: yanâkhim. (...)
J'avais supposé que la racine était *BADAM, mais la terminaison -am est probablement flexionnelle (composée d'un marqueur dupassé*-a et d'un marqueur pluriel *-m, à comparer avec -am dans yurahtam 'ils brisèrent'). Le sujet du verbe dubdam, nommément Eruhînim, apparaît au cas subjectif, ainsi on ne devrait pas avoir besoin d'un préfixe pronominal. (...)
Il se peut que le i fasse partie en réalité de la terminaison plurielle -im (comparez la terminaison subjective plurielle dans Bârim 'Seigneurs'), ainsi les formes verbales sont simplement nâkh, kalub - mais il n'y a pas de preuves d'autres manières, et le système serait plus symétrique si nous supposons que le -i fait partie de la forme basique infléchie du verbe. Traduits par des constructions dupasséoupassécontinu : nakkha 'vint' (base NAKH 'venir approcher'), dubda 'tomba' (base *DUBUD), rahta 'brisa' (*RAHAT), kallaba 'tomba' (KALAB), yadda 'alla' (*YAD), azaggara 'était en train de faire la guerre' (censé être une verbe dérivé, la forme basique étant donnée comme azgârâ- dans SD:439). Subjonctif probable: du-phursâ 'que jaillisse ainsi' (*PHURUS). (...)
d'où kalubi 'tombe, *est en train de tomber' de KALAB 'tomber'. Aucun exemple ne montre comment le présent d'un verbe dérivé est formé. Lepasséd'une base biconsonantique est formé en doublant la consonne finale et en ajoutant la terminaison -a. d'où NAKH 'venir, approcher' a lepassénakkha (KH produisant le kkh aspiré, sc. k + (le son allemand) ach, quand il est doublé). La forme yadda 'alla' représente évidemment un simple doublement d > dd (racine *YAD). Quand cela se produit aupasséde bases triconsonantiques , deux modèles distincts figurent dans le matériel. Toutes les formes montrent la terminaison -a, juste comme les passés des bases biconsonantiques , mais le comportement de la seconde consonne de la racine diffère. (...)
Je suspecte qu'il décida simplement d'utiliser un autre temps. Pourquoi peut-il y avoir deux formes qui se traduisent toutes deux par lepassé? Tolkien nota qu'à côté de la forme dupassécontinu, l'Adûnaïque a un aoriste 'correspondant au 'présent', mais utilisé plus souvent que lui comme présent historique oupassédans les récits' (SD:439). Il se peut, alors, qu'une de ces formes de 'passé' que nous avons identifiées représente l'aoriste utilisé commepassédans les récits, alors que l'autre forme de 'passé' est lepassécontinu. Dans ce cas, lequel est lequel? Notre unique exemple infléchi d'une verbe dérivé, azaggara 'était en train de guerroyer', semblerait à cause de sa traduction être une forme depassécontinu. La forme plus basique est donnée dans SD:439 comme azgârâ- 'faire la guerre, guerroyer '. De manière intéressante, la forme continue double la seconde consonne g. Est-ce que nous oserions assigner une signification continue à tous les verbes qui doublent la seconde consonne de la racine, ainsi nakkha, yadda, et kallaba signifieraient *'était en train de venir', *'était en train d'aller ', *'était en train de tomber' plutôt que simplement 'vint, alla, tomba'? Et de la même manière, oserions-nous déclarer que saphda, dubda et rahta sont des aoristes? (correspondant aux formes dupassécontinu *sapphada, *dubbuda etc.) Le seul exemple d'un subjonctif, censé, dans SD:439, être formé par une espèce d'auxiliaire, est du-phursâ 'que jaillisse ainsi'. (...)
L'élément final *phazgân malheureusement ne peut pas être interprété, mais il pourrait être une formation agentale (même terminaison -ân que dans [Ar-]Balkumagân *'[King] Faiseur de bateaux'; ici il ne marque apparemment pas un participepassé). kêw, kêu ??? Tiré de la base KIW (424). khâu, khô 'corbeau', pl. kwâwi(m), khôi (426). khibil 'source', complètement infléchi dans 430. (...)