Paris aux mains des Ventrues de Rome
sur Maëlkavian
Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. La ville gauloise fut investie par les soldats, puis les commerçants, les architectes et les artistes. Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires ...Contient : saviarre (14)(...) L'arrêt des combats entre Henri et Robert grâce à la cession de la Bourgogne au cadet ne signifia pas le retour au calme : Eudes de Blois ne lâcha pas prise et derrière lui se rangèrent les Brujahs de Quintilius. L'arrivée deSaviarreà la Cour : Alexandre ne montra que peu d'intérêt pour la menace qui planait sur l'intégrité du petit royaume de France dont l'autorité n'était pas reconnue par la Bretagne, la Bourgogne et l'Aquitaine. (...)
Toute la Cour sentait que la place d'Alexandre n'allait peut-être pas tarder à être vacante. Mais ce fut à cette époque, au début du XI° siècle, qu'arrivaSaviarre. Présentée d'emblée comme la favorite d'Alexandre, elle seule jouissait du privilège de s'entretenir avec lui. Même Cassius et Sigebert devaient attendre queSaviarreeut terminé son conciliabule pour voir leur maître. Cette nouvelle fit grand bruit dans la Cour et les prétendants au trône fulminèrent, ourdissant parfois des complots illusoires à l'issu desquelsSaviarreet Alexandre étaient précipités dans les flammes. La réputation de versatilité d'Alexandre rappelée par les plus anciens membres de la Cour refroidit les plus jeunes et aucune action précipitée ne fut envisagée. La poigne de fer de la belle comtesse : Alexandre ne parut jamais plus sansSaviarreà ses côtés. La belle comtesse finit par être l'officiel émissaire d'Alexandre et après une période d'adaptation où personne ne prit vraiment au sérieux cette ' nouvelle-née ', tous furent contraints de reconnaître sa force et son intransigeance. Au cours des rares occasions où l'autorité deSaviarreétait remise en question, Alexandre apparaissait pour confirmer la véracité et la valeur des ordres donnés. (...)
Le vieux roi connut même une mémorable frénésie qui jeta la Cour dans l'effroi et coupa court à toute revendication ouverte mais fit redoubler les bruits de couloir, essentiellement alimentés par les Toréadors. L'influence grandissante deSaviarresur Alexandre ne manqua pas de susciter des interrogations sur son honnêteté et nombreux furent ceux à affirmer que la comtesse remplaçait Lorraine dans le coeur de son maître. (...)
Les Ventrues étaient divisés sur l'attitude à avoir vis à vis de la comtesse. Certains, tels que Sigebert ou Conrad d'Aunoi, reconnurentSaviarrecomme la récipiendaire du pouvoir d'Alexandre désigné par lui. Jouissant de cette prérogative royale, son autorité était incontestable. (...)
Il fallait désormais lutter pour ne pas se retrouver contraint d'oeuvrer pour le Clan Ventrue. Toutefois, le grand intérêt deSaviarrepour les choses de Dieu lui attira les faveurs d'Achard. Le reste du Clan resta campé sur ses positions, entre ranceuur, jalousie et consternation. La Grande Cour s'ouvre :Saviarreouvrit la Grande Cour à de nouveaux membres et consacra Torsteinn du Clan Nosferatu comme un allié de choix qui devrait se faire les yeux et les oreilles du royaume. Il était épaulé par son infant Guillaume, secrètement amoureux de la belleSaviarre, au point de sacrifier les idéaux de son clan et de caresser le déraisonnable espoir de plaire à la comtesse grâce à la science des Tzimisces. (...)
L'infant de Simon le Gangrel fut présenté à tous et Schreier, bien que peu habitué des fastes de la cour, soutint le regard de Toréadors horrifiés.Saviarremontra à tous que la Cour vivait une nouvelle ère, une ère au cours de laquelle les traditions auraient la vie dure. (...)
De manière totalement fortuite, un capétien d'Alexandre servait les intérêts de son ennemi normand.Saviarrereprit les choses en main à partir de 1050. Guillaume le Conquérant préparait son accession au trône d'Angleterre et menaçait de s'allier aux Flandres. (...)
Les vampires qui ont prêté ce serment sont connus sous le nom de Fidèles mais ce souvenir irrite beaucoup de membres de la Cour, vexés d'avoir été écartés d'une réunion qui paraissait si excitante. A cette occasion,Saviarreétreignit Edelinne, sa favorite qui devint rapidement une infante compétente chargée de coordonner l'action des Fidèles de Normandie. (...)