Paris aux mains des Ventrues de Rome (2)
sur Maëlkavian
Tumultes à Paris : Quelques années plus tard, les Toréadors de France ne purent empêcher le pape Alexandre II de donner son accord aux Normands pour l'assaut contre l'Angleterre. En 1066, les hommes de Guillaume débarquèrent à Pevensey et gagnèrent la bataille de Hastings. A Noël, Guillaume fut sacré roi d'Angleterre : les Ventrues de Garibald bénéficiaient d'un soutien inespéré dans leur lutte contre Alexandre et Saviarre. Les Brujahs de Quintilius firent à nouveau parler d'eux en investissant ...Contient : grande (11)(...) Dès lors, les apparitions d'Alexandre furent exceptionnelles et c'est Saviarre qui donnait le ton à laGrandeCour de Paris. Elle fit aménager de nouveaux sites de réunion et aux traditionnels souterrains des thermes de Cluny et du palais royal sur l'île de la Cité vinrent s'ajouter la salle de conseil des Champeaux, située dans plusieurs maisons cossues au nord du marché des Halles, la bibliothèque de Saint Eustache et les voûtes de l'hôtel Saint Hilaire, sur la rive gauche. (...)
Certains Brujahs de la cité quittèrent le royaume de France pour rejoindre les troupes quelque peu désordonnées de Robert de Flandres ou de Godefroy de Bouillon. Lors de la prise de Jérusalem en 1099, tous à laGrandeCour avaient le sentiment amer d'avoir manqué un important tournant de l'histoire : Paris et sa noblesse, humaine ou vampirique, n'avaient pas été capables de se s'unir contre la menace musulmane ni de brandir haut la croix au dessus des champs de bataille. (...)
Cette alliance déplut quelque peu aux compagnons du Brujah, des guerriers allemands et slaves pour la plupart, peu enclins à s'adonner aux subtilités de la diplomatie. Lagrandemobilisation : Saviarre vit se former autour du royaume un étau dont nul ne pourrait affirmer qu'il ne se refermerait pas un jour sur Paris. (...)
Saviarre était parvenue à faire sentir dans tous les coins du royaume, et même chez ses voisins, que laGrandeCour était la structure vampirique la plus importante d'Europe occidentale. Elle s'était révélée à tous comme la femme associée au destin des rois, le point central de la politique d'un royaume de France qui devenait confiant. Avec la reconnaissance de Louis VI par les mortels, c'était implicitement laGrandeCour qui bénéficiait de l'aura de puissance des capétiens. En cela, le travail de la comtesse exauçait tous les voeux d'Alexandre qui avait toujours voulu s'assimiler à la royauté de France. (...)
Parallèlement, Lore de Chartres, du Clan Malkavien fut introduite à la Cour par Cassius. Il la présenta comme unegrandeconnaisseuse des pays du sud et une voyageuse émérite, versée dans les arts astrologiques et les augures. (...)
Cette conversation se prolongea au cours de plusieurs nuits et déboucha sur un compromis qui, s'il était satisfaisant aux yeux d'Alexandre, aurait sans doute provoqué un soulèvement sans précédent dans laGrandeCour. Le Prince reconnut à la Maison Tremere une existence comme Clan, jouissant en cela des prérogatives qui lui étaient dues et toléra l'implantation d'une fondation dans les murs de la cité. (...)
Lors de son couronnement, à l'âge de 15 ans, tous assistaient aux festivités nocturnes : Guillaume, Gigues, Conrad, Sigebert, Achard, Yehudis et même Saviarre. C'est à cette occasion que Ranerius se révéla, à lagrandesurprise de tous et profita de la solennité du moment pour déclarer son allégeance à la couronne de France et à Alexandre. (...)
Il leur proposa calmement d'établir une trève le temps de cette croisade afin de parlementer raisonnablement, loin des oreilles d'Alexandre, au sujet de la situation aux frontières des royaumes de France et d'Angleterre. Garibald chercha à montrer que le combat des Ventrues de laGrandeCour était vain et que l'obéissance à Alexandre ne signifiait rien. Alexandre était fou et irresponsable, à quoi bon conserver tout ce faste et ce formalisme autour de sa personne ? (...)
Pourquoi continuer à défendre un pays désormais dirigé par un homme détesté de tous, le cruel Jean Sans Terre ? Erchinoald accepta de renouer contact avec laGrandeCour. Il envoya Klara du Clan Brujah présenter ses respects à la Cour mais la suspicion prévalut de manière évidente. (...)
Garibald et Heinrich ruminent sur le statu quo actuel, tout comme le fait Saviarre, et préparent la contre-attaque tout en conservant un oeil inquiet sur Mithras. Erchinoald s'apprête à prendre une décision à propos de son allégeance à laGrandeCour. Les luttes intestines entre Toréadors et Ventrues reprennent de plus bel avec la mort de Richard, la polémique religieuse suscitée par Philippe Auguste et la fin de la guerre. (...)