Le roman des Minotaures
sur L' Etincelle au format (216 Ko)
Excellences, veuillez trouver ici joint un manuscrit trouve récemment dans la cave d'une auberge, ainsi que le rapport du mage à qui il a ete communiqué. Je ne saurai trop m'avancer, mais si cette lettre est véridique, nous nous trouvons en possession d'informations mettant a la lumière (sans jeu de mots de mauvais gout) les origines mythique d'un des peuples saisonnins les moins connus. Bien entendu la prudence s'impose car la véracité de ce texte ne saurait être établie avec une absolue ...Contient : sol (20)(...) Autrefois car désormais la porte était soit tombée en poussière, soit avait été abattue. Nous nous sommes dirigés vers la porte, et lesols'est ouvert sur nos premiers rangs. Un cocheliche avait préparé son piège sous la place, et une douzaine des notres périt avant que nous ne le mettions à bas avec des flèches enflammées. (...)
Mais de l'autre coté de la porte, quel spectacle. Nous étions sur un promontoire donnant sur une gigantesque vallée creusée dans lesolpar un courant d'eau ténébreux et tumultueux. Des arbres calcaires s'élevaient dans les canions de ce paysage d'apocalypse à la beauté sauvage, lequel nous apprimes plus tard était fréquemment bouleversé de tremblements de terre. (...)
Pour prouver notre choix, nous avons torturé l'Opalin et l'avons tué. Sa chair s'est liquéfiée et a été absorbée par lesol. Nous sommes les minotaures. L'été nous garde et nous gardons l'été. Nous allons devoir obéir aux démons. (...)
Ce n'est que lorsqu'il ne fut plus qu'un corps ensanglanté que les tentacules se liquéfièrent à leur tour, et nous vimes lesolabsorber tout ce sang versé en quelques secondes, alors que dans le même temps des plantes de calcaire s'épannouissaient sur le cadavre. (...)
Cette ville est inféodée au Rouge d'Omnu, un Carmin qui a osé faire sescession de l'autorité de mon maitre et bloquer les flots nourriciers de sa rivière. Grace à vous, lesollui même les combat désormais. Et maintenant, la punition va les frapper." Ce faisant, il désigna dans un grand geste quelque chose dans mon dos. (...)
Le genre de plateau susceptible de soutenir le poids de deux ou trois mille minotaures. Un plateau surplombant unsolinvisible, caché par des nuages de la couleur de la nuit. Pas noir, mais le bleu caché derrière le noir de la nuit. Ces nuages sont partout. A nos pieds, mais également au dessus de nous. Impossible de voir lesolou le plafond de la grotte. Mais ils doivent exister. Sinon nous ne serions pas sous terre... n'est ce pas ? (...)
Lorsque je l'interrogeais sur la qualité de celles ci, il me revella qu'elles représentaient leur vision, la Nuit de Nyctante qu'ils avaient prédite il y a de cela des années. J'allais l'interroger plus quand Kaarlat me coupa la parole. " Mais ou est lesol? Si il faut aller à la strate inférieure, c'est qu'il faut descendre." "Cela est vrai" fit notre guide, " mais il vous faut comprendre qu'en ce lieu il est dangereux de descendre. Ici la température baisse au fur et à mesure que l'on descend, et le seulsolque nous connaissons est la Paroi des Glaces. Celle se ci se trouve bien plus bas que notre temple, et elle est constituée des nuages qui ont gelé et sont tombés sous leur propre poids. (...)
Il est amusant de voir que ceci reflète la guerre que se livrent ces strates jumelles..." Il allait développer le sujet de cette guerre entre les bleus lorsque Kaarlat parla à nouveau. " Et nul ne vit sur ce "sol" ?" " Personne, à part quelques unes des créatures natives du lieu, que ce soit des ligres,des bloutres ou des animaux pires encore. (...)
Ne sachant que faire alors que les autres dormaient, je suis sorti de notre pièce commune, et je me suis dirigé vers les chants. J'ai marché longtemps dans des halls sans fin ausolfroid, dans des couloirs étroits et fait à l'échelle des chétifs humains. Je me suis perdu. Mais j'ai pu m'orienter au chant. (...)
La piece devait avoir 100 cornes de rayon, et était parfaitement circulaire. Ici la force servant aux muses pour retenir les choses ausolétait différente, et les prophètes couvraient les murs, le sl et le plafond, Ils étaient au moins trois cent, et ils chantaient. (...)
Les tubes percèrent les chairs de la lueur en plusieurs endroits, et le sang de celle ci vint à iriguer la toile, faisant de celle ci un chef d'oeuvre de lumière pendant quelques minutes, puis l'éclat de la toile commenca à diminuer, et les prophètes eurent tot fait de retirer leurs appendices de son corps, la laissant glisser a même lesolde sa prison de verre, ne luisant plus que faiblement. L'humeur gazeuse de la lueur fut collectée dans des outres spécialement concues, et emmenées. (...)
Les notre entrainés à cela eurent tot fait de se rassembler et de projeter vers les cieux leurs lances, reliées entre elles par des fils métalliques achetés aux Prophètes. Le filet obtenu joua son role et nous permit de clouer ausolune vingtaine des créatures bleues et de faire fuir les autres. Ce fut alors une boucherie, les notre piétinant les corps des démons jusqu'à les liquéfier. (...)
" Nous tournant pour observer ce qu'il nous montrait, nous ne vimes que les restes gémissants des azurins massacrés, et leur sang bleu couvrant lesolde glace de ses motifs liquides. La créature vint alors se présenter comme le prince Tragique, exilé Carmin en cette strate. (...)
Voilà peut être la chose qui me dérange le plus en ce lieu. Plus que son crépuscule permanent ou sonsolinstable. Ces arbres morts aux branches desquels pendant des corps. Trop décomposés pour être reconnaissables, mais en certains me semblaient avoir des cornes d'une couleur que je ne connais que trop bien. (...)
En tout cas, nous sommes entrés dans le Second Labyrinthe pour échapper aux choses. Celui ci semble plus accueillant que le premier: lesolet les murs sont pavés et rectilignes. Tragique nous a de plus annoncé qu'alors que nous approchions de la cité de Carmine, l'entrée de cette moitié d'Ecarlaténèbre, un des seuls dangers de ce labyrinthe étaient de s'y perdre ou d'enclancher un de ses pièges, et qu'il connaissait presque tout de ce lieu. (...)
Voilà peut être la chose qui me dérange le plus en ce lieu. Plus que son crépuscule permanent ou sonsolinstable. Ces arbres morts aux branches desquels pendant des corps. Trop décomposés pour être reconnaissables, mais en certains me semblaient avoir des cornes d'une couleur que je ne connais que trop bien. (...)
En tout cas, nous sommes entrés dans le Second Labyrinthe pour échapper aux choses. Celui ci semble plus accueillant que le premier: lesolet les murs sont pavés et rectilignes. Tragique nous a de plus annoncé qu'alors que nous approchions de la cité de Carmine, l'entrée de cette moitié d'Ecarlaténèbre, un des seuls dangers de ce labyrinthe étaient de s'y perdre ou d'enclancher un de ses pièges, et qu'il connaissait presque tout de ce lieu. (...)
Résultat : ma popularité et mes qualités de chefs ne sont plus le moins du monde contestées par la troupe. Les malades de la fièvre des marais se sont remis et lesolde pierre de ce lieu les rassure. Pourtant mon esprit est rongé par le doute, car aujourd'hui j'ai encore une fois tué un des miens. (...)