Le roman des Minotaures
sur L' Etincelle au format (216 Ko)
Excellences, veuillez trouver ici joint un manuscrit trouve récemment dans la cave d'une auberge, ainsi que le rapport du mage à qui il a ete communiqué. Je ne saurai trop m'avancer, mais si cette lettre est véridique, nous nous trouvons en possession d'informations mettant a la lumière (sans jeu de mots de mauvais gout) les origines mythique d'un des peuples saisonnins les moins connus. Bien entendu la prudence s'impose car la véracité de ce texte ne saurait être établie avec une absolue ...Contient : substance (24)(...) Nous sommes le peuple Minotaure, servants de l'été et gardiens du Spectre. Notre peuple est un peuple honorable car sien est le secret de lasubstance. Lors de l'Attribution, notre saison recut la faveur de Diurne et son ombre plane sur nos actes. (...)
Déjà trois troupes des Cornes d'Azur nous ont rejointes, et l'une d'entre elle est visible à l'horizon couchant. Le soleil semble célébrer leur venue déchainant sasubstance, comme si Diurne acclamait le rassemblement de ses fils les plus fidèles. Le voyage fut cependant difficile. (...)
Il a rappelé l'enjeu de l'Enigme: comment protéger ce que nous ne connaissons pas ? Ou se trouve la part male de notre trésor, le Spectre. Depuis toujours, nos femelles manipulent laSubstancepour en tirer leur magie colorée, alors que nos males, faute de pouvoir trouver leurs couleurs, se voient forcés d'endosser le role de guerriers. (...)
Quand il eu fini il se tut, et laissa place à la Matriarche Rouge, laquelle a son tour nous parla, pour nous annoncer que l'Enigme était dévoilée, mais que la quête n'arrivait à son terme que pour laisser place à une autre. Voici ensubstancequelle fut sa nouvelle: Dans notre recherche, nous avons fait un oubli gigantesque. Depuis la création des décans et la division du temps par ceux ci, nous avont été les gardiens des couleurs, mais nous en avons oublié la provenance. Les couleurs sont le cadeau des Muses au monde, utilisées pour lui donnersubstance, mais celles que nous connaissons sont les couleurs apportées par Diurne au monde d'en haut. (...)
Non, je parle du noir parfait, l'absence de toute couleur. L'absence du don de Nuence, la négation de lasubstance. Un peu comme le liquide dans lequel nous marchons depuis l'assaut du barrage. Ce liquide qui dégoulinait dans le puit en même temps que nous descendions. (...)
J'ai parlé à Nethelias à mon réveil, et ce qu'il m'a dit m'a permi de mieux comprendre le lieu ou nous sommes ainsi que l'enjeu de notre quête. Lorsque les quatre muses ont créé notre monde, elles ont chacune tissé une toile autour de lasubstancedonnée par Nuence, les couleurs. En ce temps, les couleurs n'étaient pas comme maintenant, ni jour ni nuit n'existaient et les couleurs étaient unies. (...)
A chacune des teintes du Spectre Obscur, une strate de son domaine serait consacrée, exposée à cette teinte sans contrepartie et à l'esprit de Noxe, le travail des Muses se déliterait alors couche par couche, jusqu'à ne plus donner cours qu'à un chaos auquel Noxe pourrait donner sa propresubstance. Les profondeurs ou le Spectre Obscur dominerait sans contrainte. Ainsi chacune des strates a coloré les demons qui y sont nés et les a rendu conformes a son environement, et plus ou moins puissant selon leur proximite de la Ténèbre originale. (...)
" Vous voyez, mon existence se définit par des concepts qui dans le monde d'en haut ne sont que des négations, mais qui ici sont dessubstanceà part entières: le froid ou absence de chaleur, l'obscurité ou absence de lumière, et la mort, ou absence de vie. (...)
Cette parodie de vie osait parler ainsi, comme si il s'agissait d'un incident regrétable d'une terrible blessure. Malgré les arts de la Matriarche Rouge, il était impossible de remettre de lasubstancedans un bras arraché si la créature avait dévoré celui ci. Je détestais réellement les marais fétides de cette partie de Labyrinthe, et je haissais le crapodile. (...)
J'ai enduit mon corps de sang donné par mes partisans, comme le veut la coutume de mon peuple. Mes témoins m'ont donné un fragment de leurs chairs à manger, pour me donnersubstance, et j'ai couvert une femelle, afin que ma descendance perdure. J'ai été quelque peu décu que la matriarche rouge, ma maraine, m'ai refusé cet honneur. (...)
Comme le veut la Coutume et le Dit du Blanc, j'ai soulevé sa dépouille et l'ai empalée sur mes cornes afin que sasubstancese diffuse en moi. Puis je l'ai reposé et ai porté un regard sur la foule stupéfaite qui m'a bientot acclamé. (...)
Nous sommes trops près des marais, et il ne serait pas raisonnable de tarder trop en cette strate. Déjà les femmelles commencent à sentir les petits s'éveiller à lasubstanceen elles, et au vu des douleurs qu'elles ressentent, cette génération sera vigoureuse. Mais il ne faudrait pas que la nouvelle génération naisse ici. (...)
Les permiers à déployer leurs ailes succombèrent aux nuances de nos matriarches qui augmentèrent leursubstancejusqu'à les rendre plus lourds que l'air et les faire s'écraser parmi leurs semblables. Par leur couleurs nos armes tranchaient des carapaces et des membres rendus fragiles par la fuite de leurs substances. (...)
La moitié de son corps à fondu, comme si on avait tenté de faire du miel de sa chair. Je n'ai pas gouté (la dame m'en préserve), mais on dirai que cette chair à été transformée en unesubstancesucrée et à moitié cristaline, mélée au bleu qui est son essence. Une chose est sure, elle n'est pas en état de parler, mais les Matriarches survivantes vont tenter de fortifier lasubstancede sa couleur et ainsi de rammener son esprit. Si cela réussi peut être pourra t'elle nous expliquer ce qui s'est passé, et comment elle, la compagne de la Matriarche Rouge dans la Quête du Spectre à pu se retrouver ici (alors que la Matriarche Rouge n'a jamais pénétré les Abysses). (...)
Nous sommes trops près des marais, et il ne serait pas raisonnable de tarder trop en cette strate. Déjà les femmelles commencent à sentir les petits s'éveiller à lasubstanceen elles, et au vu des douleurs qu'elles ressentent, cette génération sera vigoureuse. Mais il ne faudrait pas que la nouvelle génération naisse ici. (...)
Les permiers à déployer leurs ailes succombèrent aux nuances de nos matriarches qui augmentèrent leursubstancejusqu'à les rendre plus lourds que l'air et les faire s'écraser parmi leurs semblables. Par leur couleurs nos armes tranchaient des carapaces et des membres rendus fragiles par la fuite de leurs substances. (...)
La moitié de son corps à fondu, comme si on avait tenté de faire du miel de sa chair. Je n'ai pas gouté (la dame m'en préserve), mais on dirai que cette chair à été transformée en unesubstancesucrée et à moitié cristaline, mélée au bleu qui est son essence. Une chose est sure, elle n'est pas en état de parler, mais les Matriarches survivantes vont tenter de fortifier lasubstancede sa couleur et ainsi de rammener son esprit. Si cela réussi peut être pourra t'elle nous expliquer ce qui s'est passé, et comment elle, la compagne de la Matriarche Rouge dans la Quête du Spectre à pu se retrouver ici (alors que la Matriarche Rouge n'a jamais pénétré les Abysses). (...)
"Pardonnez moi pour mon malaise d'hier, mais le souvenir de ces choses et de ce qu'elles m'ont fait à été trop fort pour moi. Mais la atriarche en personne a fortifié lasubstancede mon esprit, et je me dois de vous raconter ce qui m'est arrivé, autrement je n'aurai pas survécu pour cela. (...)
Je ne pense pas tenir bien longtemps de toute facon." "Voyons, voyons. Les Mères sont compétentes, elles sauront faire de votresubstanceun rempart. Bientot votre chair aura retrouvé sa cohérence d'antan et..." "La chair ne peut rien contre la mort de l'esprit, et le mien aspire au néant... Après ce que j'ai vu. (...)
Ne sachant que faire, je sortis et hélais une Mère. Celle ci s'installa à son chevet et bientot, lasubstancede son esprit fut calmée, et elle s'endormit. L'esprit embrouillé de tout ceci, et ne sachant trop que faire, je rentrais vers mon abri de fortune. (...)
C'est par moi qu'elles ont découvertes le dessus, et ceux d'en bas le veulent désormais. Vous ne comprenez pas ? Chaque instant en ce lieu vous change, vous imprègne de sasubstance. Plus vous descendez, plus vous devenez comme lui, comme il le veut. Plus brutaux, plus violents, bestiaux. (...)