A l'estomac - Chuck Palahniuk
sur Hugin et Munin
Contient : société (3)(...) Chaque nouvelle est une sorte de feu d'artifice horrifique permettant à Palahniuk d'explorer et de critiquer un aspect de lasociétéaméricaine. Celle-ci est comme un cadavre maquillé et parfumé, dont l'auteur nous montre la réalité : les fluides qui suintent, les tissus qui pourrissent, les vers qui grouillent. (...)
Je suis moins enthousiaste sur les chapitres liant ensemble les nouvelles : certes, il s'agit d'une critique de la célébrité, de lasociétédu spectacle, des reality shows, d'Hollywood, des écrivains qui vendent les droits de leurs livres avant de les avoir écrits, et de tout ce qui a un rapport avec la prostitution artistique et la souffrance, mais le trait est un peu fort et parfois, le chapitre se lit un peu comme un passe-plat entre deux nouvelles. (...)
Assassins masseurs de pied, Boîtes à cauchemars, Clochards richissimes, ne sont que quelques-uns des éléments à extraire du livre. Au pire, vous aurez une vision au vitriol de lasociétéaméricaine, et des cauchemars pour 10 mois. Pour en avoir plus : La nouvelle Guts en anglais. (...)Tiens, une autre critique d'un bouquin de Palahniuk ? Oui, mais cette fois-ci, c'est moi et non Cédric qui la signe. A l'estomac (Haunted) a pas mal fait parler de lui, notamment en raison des lectures publiques d'un des passages du livre, Tripes (Guts), qui provoquait à chaque fois des évanouissements dans l'assistance : Chuck semblait avoir atteint de nouveaux sommets en matière de macabre et de choquant. Certains critiques ne se sont pas privés d'écrire que les romans de Palahniuk suivait une ...