La Société Maohie
Contient : société (14)LaSociétéMaohie Paraita et ses guerriers venaient de faire fuire leurs ennemis de la chefferie voisine de Tiarei. (...)
Les îles coralliennes par exemple connaissent des ressources alimentaires disponibles en quantité limitée. Lasociététahitienne est assez rigide et si la liberté sexuelle qui a frappé les premiers explorateurs est bien réelle, le poids des Dieux et des princes se fait sentir. (...)
Voici donc une description de l'environnement social dans lequel vos personnages de Légendes vont vivre. Lasociétédes maohis est caractérisée par sa hiérarchisation. De multiples catégories et divisions positionnent les Hommes par rapport aux autres: les classes, le sexe, la famille et les divisions politiques sont les principaux éléments qui permettent au Maohi de se situer dans le groupe. LES CLASSES : Lasociétémaohie est unesociétéde classes. Leur nombre varie selon la finesse des classements effectués mais de grands principes existent. Des chefs héréditaires, les ari'i, dominent une classe laborieuse, les manahune, avec l'appui des prêtres, les tahu'a, et le soutien des petits nobles, les ra'atira. (...)
Cependant, les artisans (ou spécialistes), quelque soit leur caste, bénéficient d'une considération particulière. A côté de ce schéma rigide existe unesociétéde baladins, les 'arioi, à la quelle on peut appartenir indifféremment du rang social. LES CHEFS : LES ARI'I. Les ari'i (chefs, nobles ou princes) dominent lasociété, ils tirent leur prestige et leur légitimité de leur généalogie qui remonte jusqu'aux Dieux. (...)
Des conflits entre chefs se terminent parfois simplement quand le héraut d'un chef montre à l'autre que son chef est de plus haute lignée. L'essence divine des chefs les différencie tellement du reste de lasociétéque, dans les mythes maohis, la genèse des chefs est différente de celle du commun des mortels : les ari'i descendent directement des dieux ! (...)
Ce culte originaire de Havai'i était en passe, à l'arrivée des européens, de supplanter celui de tous les autres dieux dans l'archipel maohi. Lasociétédes 'arioi était au départ ouverte aux seuls ari'i puis aux élèves baladins les plus doués indifféremment des classes. Elle a évolué en unesociétéà huit grades dont les grades supérieurs sont réservés aux nobles, les Ari'i. Le centre de la secte se situe à Opoa dans l´île de Havai´i. (...)
Les ‘arioi se regroupent à Opoa à partir de mai puis se déplacent pour donner leurs spectacles à partir de novembre au moment du mûrissement de l'uru. Les membres sont recrutés dans toutes les classes de lasociétéquelque soit leur sexe et passent pour cela une sorte d´examen où ils doivent entrer en transe (état nevaneva) et faire preuve de leur talent artistique et oratoire. (...)
On ne reste d'ailleurs Karioi que dans la jeunesse. LE SEXE : Une autre division fondamentale de lasociététahitienne se situe entre hommes et femmes. Les femmes sont considérées comme inférieures et leur sont réservées les tâches pénibles de l'agriculture et de la fabrication du tapa. (...)
La famille a souvent un dieu ou un ancêtre protecteur qu'elle vénère. La famille étendue est l'unité de base de lasociététahitienne. L´APPARTENANCE TERRITORIALE : Dans les îles hautes, la division politique de base est très souvent la vallée. (...)
L'homosexualité et la bisexualité sont courantes et certains hommes prennent le statut de femmes dans lasociété. Les occupations : Les maohis se distinguent entre eux par la profession qu'ils exercent. Certaines professions sont réservées à certaines classes (prêtre, généalogue, pilote...), d'autres sont ouvertes à tous (artisan, ‘arioi...), il est nécessaire d'être doté d'un mana suffisant. (...)Paraita et ses guerriers venaient de faire fuire leurs ennemis de la chefferie voisine de Tiarei. Avec grande satisfaction, Paraita se regarda dans les eaux du petit lac de Vinitea. Il contemplait sa grande taille, son teint clair et ses nombreux tatouages. Il avait fière allure. Il se glorifiait d'être un ari'i, un descendant de la femme Hina-nui-faahara-ma'au et du dieu Ro'o. Ses compagnons plébéiens avaient la peau plus noire et il surpassait le plus grand d'entre eux d'au moins une demi-tête ...