La Guerre des Mondes a commencé ! (1ere partie)
sur RétroFutur News
Voici la retranscription complète de l'émission de radio diffusée le 14 février 1954, aux alentours de 20h, sur les radios inter-titanopolitaines du secteur de Bordeaux, qui provoqua une panique mémorable [1]. Le présentateur : Pour les prochaines vingt-quatre heures, températures stationnaires. Une légère perturbation atmosphérique d'origine indéterminée est signalée au dessus de la mer d'Irlande, causant une zone de dépression se déplaçant assez rapidement sur le nord-est de l'Europole, entraînant ...Contient : planète (7)(...) A huit heures moins vingt, heure de l'Agence Centrale, le professeur Farrell, de l'observatoire du Pic du Midi, dans les Pyrénées, signale avoir observé plusieurs explosions de gaz incandescents, survenant à intervalles réguliers, sur laplanèteMars. Le gaz a été identifié par le spectroscope comme étant de l'hydrogène se déplaçant en direction de la terre à une vitesse considérable. (...)
(Musique) Deuxième présentateur : Mesdames et Messieurs, suite aux informations que nous avons données dans notre dernier bulletin, l'Agence des Etrangers a demandé aux grands observatoires europolitains de régler leurs lunettes astronomiques sur toute perturbation qui pourrait être observée sur laplanèteMars. Compte tenu du caractère inhabituel de ces événements, l'éminent astronome, le professeur Pierson, a bien voulu nous accorder une interview afin de nous donner son point de vue sur la question. (...)
Phillips : Professeur, voudriez-vous, s'il vous plaît, confier exactement à nos auditeurs ce que vous observez de laplanèteMars à travers votre télescope ? Pierson : Rien d'inhabituel pour l'instant, M. Phillips. Un disque rouge nageant dans une mer bleue. (...)
D'un strict point de vue scientifique, ces bandes sont simplement la conséquence de conditions atmosphériques particulières à laplanète. Phillips : Donc vous êtes à peu près convaincu, en tant que scientifique, qu'une intelligence vivante comme nous la connaissons n'existe pas sur Mars ? (...)
Phillips : Et cependant, comment expliquez-vous que des irruptions de gaz aient pu survenir à intervalles réguliers à la surface de laplanète? Pierson : M. Phillips, je ne peux les expliquer. Phillips : A ce propos, professeur, pour satisfaire la curiosité de nos auditeurs peut-on préciser quelle est la distance nous séparant de laplanèteMars ? Pierson : Approximativement soixante-quatre millions de kilomètres. Phillips : Eh bien, ça semble une distance assez confortable. (...)
» Professeur Pierson, est-ce que cet événement pourrait avoir un rapport avec les perturbations observées sur laplanèteMars ? Pierson : Difficilement, M. Phillips. Il s'agit vraisemblablement d'une météorite d'une taille inhabituelle, et que sa chute survienne à ce moment précis est une pure coïncidence. (...)