Qin
sur Black Book Edition au format (2 Mo)
Contient : clans (4)(...) » : En marge de ces royaumes centralisés et bien administrés, existent aussi de petits territoires indépendants, dirigés par d'anciennes familles nobles (celles qui n'ont plus leur place dans les cours royales, leurs titres et leurs privilèges nobiliaires ayant été abolis). Il s'agit du jiang hu, le « monde des arts martiaux », composé d'une multitude declanset de factions, tous n'étant pas très recommandable. En effet, les marginaux de toutes sortes sont aussi attirés par ces territoires reculés : bandes de brigands, philosophes en exil, criminels ou déserteurs... Eloignés des centres du pouvoir, cesclansne constituent pas une véritable menace pour les grands royaumes, et jouissent donc d'une certaine liberté. Les familles nobles ont ainsi créé leur propre société parallèle, régie par d'antiques coutumes, parmi lesquelles la pratique et le développement des arts martiaux ancestraux figurent en bonne place. (...)
Les différences sont ainsi marquées, sans être caricaturales, et ne se basent pas sur un seul élément poussé à son paroxysme, un procédé habituel dans les univers de jeu à «clans» (Qin n'est de toute façon pas un jeu àclans...). Les auteurs ont produit une synthèse historique extrêmement efficace, abordant des sujets parfois érudits tout en sachant rester clairs. Voilà qui est plutôt appréciable à côté des descriptions plates, convenues et simplistes que l'on trouve dans de nombreux autres jeux de rôle. (...)Histoire de jeu de rôle chinois... « Je suis l'invincible déesse de l'escrime, munie de l'incomparable Destinée. Que tu sois Li ou Héron du Sud, baisse la tête et demande grâce. Je suis le dragon du désert, je ne laisse aucune trace derrière moi. Aujourd'hui, j'écrase l'école du Mont Emei... Demain, je décapite le Mont Wu Tang ! » (Jen Yu, Tigre et Dragon). Enfin ! Après quelques mois d'attente, le temps pour les auteurs de peaufiner le jeu (tout en soumettant les fans impatients ...