Roi des rois : Hayastan
Contient : esprit (7)(...) Plus encore, elles maîtrisent avec habileté leur propre sensualité, sachant éveiller le désir, créer le mystère, établir ou supprimer une distance. Leurs enseignantes leur apprennent avec rigueur les mille et unes astuces capables d'enflammer l'espritet le corps d'un homme ou de le refroidir aussi subitement qu'une tempête de haute montagne. Ces matrones comparent les hommes à un foyer qu'il faut savoir tantôt relancer, tantôt apaiser. (...)
Ahura-Mazda : il est le père des dieux sassanides, le roi des cieux qui distribue justice et punition. Adoré comme unespritde lumière, garant de l'ordre cosmique, Ahura-Mazda est une divinité sassanide qui s'est installé au fur et à mesure des siècles dans les esprits hayk. (...)
Daeva-Ardat-Lili : Ardat-Lili est la femme libérée de l'emprise de l'homme, à l'aura à la fois fascinante et inquiétante. Contrairement à Anahita elle ne préside pas à la maternité mais à la séduction et aux jeux de l'esprit. Sa beauté fascinante est également censée permettre la domination. Ardat-Lili est souvent adorée dans les écoles des Mères. (...)
Ahura-Izor : l'Hermès latin est également adoré des Hayk, comme dieu du commerce et du voyage. Daeva-Pazuzu : cetespritmineur sassanide est associé au vent du Sud, censé apporter malaria et dysenterie aux habitants. (...)
Ankinée Loussig, Mère de l'école des roses bleues : Ankinée fut en son temps une des femmes les plus belles de l'empire sassanide. Les années ont passé et sonesprita su compenser les dégâts du temps pour l'élever au sommet de l'école la plus réputée de l'Hayastan. (...)
De fait à la sortie de l'école les jeunes dames hayk ont toujours une vision très tranchée d'Ankinée : vieille sorcière encombrante pour certaines, ou véritable mère pour d'autres. L'espritde clan reste souvent très fort entre la matriarche et ses élèves, et elle entretient un très important réseau de correspondantes. (...)
Elles fréquentent tous les palais des nakharars avant de choisir ceux qui leur semblent le meilleur parti où ne décident de continuer cette vie de bohème. Dans ce cas elles dépendront de leur seul succès à susciter l'intérêt de leur hôte, par leurespritet leur art. Certaines vont ainsi comme poétesses ou grandes danseuses, conseillères ou courtisanes. (...)« Il faut avoir été au moins une fois au cours de sa vie dans l'apadana du Roi des rois lors de la cérémonie des présents, au milieu des robes de soie des intendants des jardins, des capes bariolées des capitaines de la garde, des brillantes tiares des satrapes et des caducées d'ivoire des plus hauts prêtres. Les dignitaires de toutes les provinces s'y pressent avec leur suite, porteurs des plus fastueux cadeaux et revêtus des plus beaux atours. Ils se jettent entre eux des regards ...