Roi des rois : Hayastan
Contient : femmes (17)(...) Une femme de la délégation s'avança vers nous et nous demanda de la laisser faire. Par Ahura-Mazda, j'avais déjà vu beaucoup de joliesfemmesmais celle-ci me sembla si digne, magnifique et intouchable par son seul port et la grâce de ces traits que je ne réussis pas à lui répondre de manière correcte. (...)
Ces nouvelles richesses n'allèrent pas sans provoquer craintes et jalousies chez ce puissant voisin... Roi des rois : Hayastan décrit la province éponyme, sise au Nord Ouest de l'immense empire sassanide et au creux des titanesques montagnes du Kaukas. Cette brillante civilisation, réputée pour le raffinement de ses cours, la beauté de sesfemmeset la fierté de ses nobles, est tombée il y a maintenant plusieurs siècles dans l'escarcelle du Roi des rois. (...)
Les clans se considèrent ainsi comme libres et indépendants. Ils mènent entre eux de nombreux raids, se volantfemmeset troupeaux. Les voyageurs qui traversent leurs terres doivent également subir leurs foudres, comme un assaut rapide lors de la traversée d'un pont ou d'un gué. (...)
La proximité et la grande influence sassanide les rendent toutefois chaque jour un peu plus citoyen de la grande Babylone. Epouses, concubines et courtisanes. L'Hayastan est réputé à l'étranger pour le charme de sesfemmes. Il ne s'agit pas d'une curiosité ou d'une mode éphémère, mais bien d'une valeur reconnue de ce pays. (...)
Il semble qu'elle ait été mise au point dès les premiers temps de la civilisation hayk, où le roi entretenait de nombreuses concubines. Plusieurs clans mis en concurrence auraient alors tenté de faire de leursfemmesles plus attirantes pour se rapprocher du pouvoir. Avec le temps et l'établissement d'une culture plus raffinée cet enseignement a donné jour à de véritables écoles, tenues par les anciennes favorites du roi. Les jeunesfemmesqui suivent leurs enseignements apprennent à jouer du thâr et des percussions, maîtrisent le jeu des Tours , récitent les poésies les plus célèbres du pays, connaissent les danses les plus sensuelles comme celles les plus protocolaires, et manient toutes les subtilités des langues de l'empire. (...)
Ces matrones comparent les hommes à un foyer qu'il faut savoir tantôt relancer, tantôt apaiser. Il semble que cet enseignement ait porté ses fruits, car lesfemmeshayks sont des symboles de sensualité dans l'empire. La satisfaction de l'homme n'est toutefois pas une fin pour la femme hayk, mais bien un moyen pour obtenir sa propre indépendance. (...)
Les grandes familles de l'Hayastan envoient leurs filles dans les écoles pour les « dégrossir » et en faire de véritables nobles, propre à susciter les meilleures alliances mais aussi à en faire les outils les plus aiguisés de leur influence. L'habileté de cesfemmesleur permet de peser dans les décisions, et de jouer des émotions des princes. Plus que des épouses soumises, elles deviennent souvent des conseillères écoutées et respectées. (...)
Celle-ci n'aura de cesse d'oeuvrer à la déchéance de la maison de Cristal, à moins qu'elle apprenne la vérité ou que le pardon et la vie revienne habiter son coeur. Ankinée Loussig, Mère de l'école des roses bleues : Ankinée fut en son temps une desfemmesles plus belles de l'empire sassanide. Les années ont passé et son esprit a su compenser les dégâts du temps pour l'élever au sommet de l'école la plus réputée de l'Hayastan. (...)
Vartahèr les emploie à différentes tâches selon leurs talents. Son « élite » est constituée de troisfemmes, toutes esclaves, dont elle a réussi à faire de véritables courtisanes orientales, invitées de soirées en soirées. (...)
La Mère touche un pourcentage de tout ce que ses élèves obtiennent de leurs soupirants. En revanche le statut d'esclaves des jeunesfemmesest tenue secret, et permet de garder un collet efficace pour retenir toute émancipation incontrôlée... Vartahèr a une dizaine d'autres filles, qu'elle loue comme esclaves pour animer des soirées, que ce soit par des spectacles ou par la seule touche exotique qu'elles apportent. (...)
C'est là que Chanour a appris de la bouche d'un légionnaire les fortunes que pouvaient accumuler certains gladiateurs, sans parler de leur succès auprès desfemmes... Toujours aussi impétueux, et las du caractère médiocre de son maître, il profita d'une nuit sans lune pour s'éclipser discrètement et rejoindre les côtes latines. (...)
Iulia Saciae Acta, émissaire de la famille Acta : Certains disent que la pléthore de petites filles de la veuve Acta n'a pour seule utilité que de lui fournir desfemmesà marier et des espionnes à placer. Ces rumeurs sont loin d'être complètement infondées... Iulia a été envoyé depuis un an en Hayastan, pour plusieurs raisons, à commencer par sa forte tête et la relation qu'elle entretenait avec un jeune tribun. (...)
Bien que cela interprète de manière large les consignes qu'elle a reçues la jeune femme investit également dans des commerces locaux, afin de se créer une clientèle hayk, dans laquelle elle souhaite choisir plus tard ses hommes etfemmesde confiance. Marcus Irius, marchand malchanceux : Ce marchand des Apennins est un habitué des coups fumeux, allant de banqueroutes en créances avec une habileté à éviter ses détracteurs seulement égale à son manque de chance en affaire. (...)
Certaines vont ainsi comme poétesses ou grandes danseuses, conseillères ou courtisanes. Motivations : il existe autant de motivations que defemmesdifférentes. La plupart partagent toutefois une image exigeante du rôle de la femme, qui ne saurait se tenir à un rôle géniteur, ainsi qu'une certaine habitude du confort. (...)
Possessions : 100 as, niveau de vie urbain. Nakharar : Nature : les nakharar sont les nobles de l'Hayastan, des hommes et desfemmescultivés par plusieurs siècles de raffinement orientaux. Leur tempérament susceptible et leur soif d'honneur ne sont toutefois jamais très loin, et les marchands sassanides prennent garde de ne pas trop les provoquer sur leurs terres. (...)
Plusieurs enfin investissent dans des caravanes marchandes ou dans des compagnies marchandes de Judée, ou, au contraire, se replient sur leurs domaines ancestraux. Motivations : les jeunes hommes etfemmesdes familles nakharar sont souvent envoyés surveiller les intérêts de ces dernières, dans les domaines, les ports ou à la cour. (...)« Il faut avoir été au moins une fois au cours de sa vie dans l'apadana du Roi des rois lors de la cérémonie des présents, au milieu des robes de soie des intendants des jardins, des capes bariolées des capitaines de la garde, des brillantes tiares des satrapes et des caducées d'ivoire des plus hauts prêtres. Les dignitaires de toutes les provinces s'y pressent avec leur suite, porteurs des plus fastueux cadeaux et revêtus des plus beaux atours. Ils se jettent entre eux des regards ...