Les Deux Garabagnes
sur L' Oiseau Oracle au format (627 Ko)
Contient : mer (12)(...) Le peuplement est faible et dispersé. La région la plus habitée se trouve entre les Monts Sourds qui dominent lamerà l'ouest et la rivière Kilkénie. La plus grande partie de l'île est restée très sauvage : collines, forêts, landes, tourbières à perte de vue. La terre est pauvre mais un climat doux rend le labeur des paysans un peu moins rude. Lameret les côtes Nul pécheur, nul marin en Petite Garabagne. Les garabans ne sont absolument pas tournés vers lamer, ils nourrissent une appréhension mêlée de fascination pour la Grande Bleue. On ressasse tellement souvent au coin du feu l'histoire du Grand Vent et de la montée des eaux ! (...)
Les seuls endroit où il n'y ait pas de falaises sont l'anse de Cardoel et la côte de Kamlon par où arrivèrent les envahisseur d'outre-mer. Les fleuves de l'île se déversent dans lameren chutes d'eau somptueuses que l'on entend gronder à plusieurs lieues à la ronde. La Meurfize, elle, se perd dans un marais dont les eaux finissent par s'écouler mollement le long des falaises, comme un bain qui déborde. (...)
Seule Bragorlak est en relation commerciale avec le «continent », un ensemble de terres qui se trouve outremer, au Nord. Depuis quelques années la tendance est à un développement des activités commerciales avec l'extérieur. (...)
Quelques régions et endroits remarquables Bragorlach Bragorlach est une ville d'environ 20000 habitants bâtie toute de bois.C'est un des rares endroit où l'on puisse accéder à lamer. Les bas quartiers se reflètent dans les eaux calmes de la baie de Cardoel. Celle-ci est fermée au nord par un canal gigantesque dont les parois se haussent et se rejoignent petit à petit, pour créer une sorte de tunnel qui débouche sur lamerd'Autrefois. C'est le seul vestige patent du deuxième âge. Le Grand Mur du Nord Un grand mur fortifié, sans aucune porte, sépare les terres d'Aeràn du reste de l'île. (...)
C'est de la côte de Kamlon, le seul endroit du littoral où une flotte puisse accoster, qu'arriva le peuple de lamerqui conquit la Petite Garabagne au début du Troisième Âge. La légende raconte que s'y trouvent des collèges cachés, tenus par des femmesguerri ères qui forment les chevaliers les plus valeureux de Garabagne. (...)
La Gueuse Le plus grand fleuve de l'île ne manquera pas de surprendre les nouveaux venus : il coule à l'envers ! Pour les Garabans c'est chose normale. C'est le seul fleuve qui arrive directement au niveau de lamer, le seul endroit où lamerpuisse partir à la conquête des terres. De l'embouchure, l'eau remonte le fleuve et ses affluents, s'é- parpille en centaines de ruisseaux, en milliers de sources qui finissent par mourir en un filet d'eau. C'est un don de la nature que cette eau qui courre irriguer les plaines le plus cultivées de Garabagne, comme la sève de l'arbre qui monte du tronc aux plus petits bourgeons. (...)
Les Seigneurs des Iles vivent de la récupération des cargaisons qui finissent par venir s'échouer sur les côtes de l'île. Bien sûr, il s'écoule parfois un ou deux mois sans que lamern'apporte son comptant de richesses, mais certains périodes sont particulièrement béné- fiques. Les seigneurs des îles accumulent ainsi des denrées ou des objets qui n'existent pas dans ce Rêve. (...)Au Second Âge, l'île de la Petite Garabagne était la vassale d'un puissant royaume continental bien plus vaste qui se trouvait au sud et qui s'appellait fort justement la Grande Garabagne. Vint le réveil des Dragons, l'Âge du Grand Vent. Sous un vent dévastateur charriant les déchirures comme feuilles mortes en automne, le Grande Garabagne s'enfonça presque entièrement dans les eaux et la Petite, par un étrange mouvement de balance, fut surélevée de plusieurs centaines de mètres... Et, alors ...