Le Journal de Pochikalaan
sur Chez Demehet au format (158 Ko)
Avant propos : Plus que de révolutionner la littérature française, les pages qui suivent entendent être un récit fidèle des péripéties de quelques héros en un monde nommé Glorantha. Cependant, encore faut-il s'entendre sur le sens du mot « fidèle ». C'est pourquoi l'auteur tient à préciser que certains passages, tant pour des besoins d'écriture que de cohérence du récit ont du être un peu « revu » par rapport aux faits qui furent réellement joués. Néanmoins, que les protagonistes de cette histoire ...Contient : katana (11)(...) Nous avons préparé nos équipements pour une expédition qui durera peut-être jusqu'à la fin de l'hiver et avons pris des vivres en conséquence. Avant de partir, j'ai tenu à montrer monkatanaà Irssin afin qu'il l'examine, mais il a été incapable de reconnaître les armes qui y figurent et a simplement supposé qu'il doit provenir d'une seigneurie du Nord de la Kraloréla, peut-être du Royaume de l'Ignorance. (...)
Je dois commencer le récit de cette journée en relatant un fait étrange : j'ai retrouvé ce matin monkatanaplanté dans le sol de la chambre que j'occupe dans le bâtiment du conseil. Or, lorsque je me suis couché hier au soir je n'avais rien remarqué. (...)
Sauvage de la vérité enterrée. Décidément, c'est trop fort ! Hier soir, avant de me coucher je me suis assuré que monkatanaétait bien rangé dans un coffret au fond me mon armoire. Et pourtant, voilà que cette nuit j'ai été réveillé par un bruit métallique. Empoignant une dague je me suis levé. Il n'y avait personne dans ma chambre, mais à nouveau, monkatanaétait fiché dans le plancher de la pièce ! Intrigué je l'ai rangé et ce matin j'ai informé mes compagnons de ce qui m'est arrivé à deux reprises. (...)
Tous se sont étonnés, mais personne ne sait comment expliquer ce qui se passe. J'ai convenu avec Scott de ranger monkatanadans sa chambre cette nuit afin de voir s'il se déplace tout de même. De plus, j'ai demandé à Irssin s'il était possible que ce soit l'âme de l'ancien propriétaire qui se manifeste de la sorte afin de me rappeler le devoir que j'ai de restituer son arme à sa famille. (...)
Nous n'allons rien dire aux conseillers (donc au traître) et nous allons, demain matin, surprendre les quelques lunars qui doivent se trouver sous nos pieds. Divin de la vérité enterrée. A priori, le stratagème à fonctionné, cette nuit, monkatanane s'est pas retrouvé planté dans le sol de ma chambre et Scott n'a rien remarqué lui non plus. (...)
Je vais donc le laisser dans sa chambre afin de dormir en paix. Cependant j'ai la désagréable impression que consécutivement à mon inquiétude à l'égard de monkatanames amis commencent à douter de ma santé d'esprit... Cela dit, la journée a commencée rudement. (...)
Serait-il lui aussi victime d'un sortilège lancé par le traître ? De mon coté, j'ai eu une surprise en regagnant ma chambre au conseil. Monkatanaétait là, planté dans le sol de la pièce ! Quelqu'un l'aurait-il cherché dans la chambre de Scott afin de le placer une fois de plus dans une telle position ? (...)
Au final, le résultat est le suivant : Aaron - Briam, Durc - Kayminn, Corienn - Tiamat, Galaor - Irssin, Auric - Ashra et Scott - Pochikalaan. [...] Ce soir, j'ai à nouveau rangé monkatanadans son coffret puis dans une armoire. Ensuite j'ai réfléchi aux évènements qui nous arrivent ainsi qu'à la vie que nous menons depuis quelques années. (...)
Je prie Yelm, le Créateur et la déesse araignée de me guider vers le meilleur choix... Eau du désordre obscur : Ce matin monkatanan'avait point bougé. C'est à n'y rien comprendre ! En début de matinée, Irssin accompagné de Galaor, son coéquipier, ainsi que de Manson et des quelques volontaires courageux est parti pour s'embusquer dans la foret. (...)
Quelqu'un se déplaçait furtivement dans le couloir et commençait à entrebâiller la porte de ma chambre. Pensant qu'il s'agissait d'une visite nocturne du traître, sans doute destinée à déplacer monkatanaou à s'en prendre à ma vie, je décidais de simuler le sommeil afin de surprendre l'individu. j'empoignais ma dague et fermais les yeux. (...)