Traditions & Us et coutumes médiévales Japonaises
sur Terres Mythiques
Contient : katana (9)(...) Les sols au Nippon ne sont pas cirés, ou lavés, mais sont balayés ou recouverts de tatami (nattes en paille) : la seule façon de les protéger de la dégradation et de la saleté de l'extérieur est de laisser ses souliers à la porte. L'étiquette de l'épée : Chez un ami, un samouraï retire sonkatanadans la salle d'entrée et le place sur le râtelier prévu à cet effet. Chez un étranger, le samouraï pose sonkatanadevant lui lorsqu'il s'agenouille sur le tatami. S'il est posé sur sa droite, de manière à ne pas pouvoir être dégainé facilement le samouraï affirme implicitement qu'il a confiance en son hôte. (...)
Le wakizashi reste dans son obi, car il est trop court pour le gêner lorsqu'il s'agenouille. Il est très impoli de poser lekatanagarde en avant, de manière à ce qu'elle soit face à l'hôte, car cela laisse entendre qu'il est trop maladroit avec cette arme pour s'en emparer et constituer un danger. (...)
Lorsqu'un samouraï entre dans un théâtre ou dans le quartier des geishas, il laisse ses épées à l'extérieur (à peu prés comme un Occidental laisse son manteau au vestiaire avant d'entrer dans une boîte de nuit). On parle quelquefois de l'épée d'un samouraï comme de son Ame. Sonkatanaet son wakizashi sont généralement des dons de son seigneur, que ce soit directement ou par l'intermédiaire de l'ancêtre qui les a reçus à l'origine. (...)
Parmi les Buke, il existe une courtoisie spéciale dans le port et le maniement des deux épées, une marque de rang. Tous les hommes de la caste des Buke ont le droit de porter unKatanaet un Wakizashi, le «Daito» et le «Shoto». Portés ensemble, cette paire d'armes est appelée le «Dai-sho» Tout insulte faite à l'épée est une insulte au porteur de l'arme et ne peut être vengée que par l'utilisation de l'épée. (...)
Les rues surpeuplées peuvent alors se transformer en champ de bataille si deux guerriers, dont les fourreaux se sont heurtés quand ils se sont croisés, dégainent leur arme pour venger l'insulte. LeKatanaest porté dans la large ceinture du Buke. Quand il est porté sans intention d'être utilisé, le tranchant de la lame est orienté vers le sol. (...)
Prendre l'arme et la tour-ner en position de combat, en abandonnant la position «paisible», est considéré comme un geste de défi. En entrant dans une maison, la courtoisie demande que le Samouraï retire leKatanade sa ceinture, toujours dans son fourreau, pour le laisser à l'entrée. Dans les maisons nobles ou riches, une servante attend à la porte pour recevoir les armes. (...)
En présence d'un Daimyo, seuls ses gardes personnels et ses fidèles les plus éprouvés ont le droit de garder leurKatana. Une des plus grandes marques de confiance qu'un Daimyo peut accorder est le droit de venir en sa présence en étant complètement armé. (...)
Dans les batailles importantes, un samouraï peut couper la tête d'un ennemi célèbre. Il la plante sur son kozuken (un petit couteau qu'il garde dans le fourreau de sonkatana) et va la montrer à son général (de cette façon, il ne touche pas la tête directement et n'est donc pas souillé par le sang. (...)Le Mon : est l'équivalent occidental du blason. Il est mis sur les armures des guerriers et sur le kimono des vassaux de la famille. Sur les champs de bataille, les guerriers ont toujours des drapeaux dans leur dos pour montrer son appartenance et éviter la confusion. De bonnes manières : L'haleine : les gens polis ne souillent pas de leur haleine les personnes d'un rang supérieur au leur. Il en va de même des femmes vis à vis des hommes. C'est pourquoi les japonais ...