Le Journal de Pochikalaan
sur Chez Demehet au format (158 Ko)
Avant propos : Plus que de révolutionner la littérature française, les pages qui suivent entendent être un récit fidèle des péripéties de quelques héros en un monde nommé Glorantha. Cependant, encore faut-il s'entendre sur le sens du mot « fidèle ». C'est pourquoi l'auteur tient à préciser que certains passages, tant pour des besoins d'écriture que de cohérence du récit ont du être un peu « revu » par rapport aux faits qui furent réellement joués. Néanmoins, que les protagonistes de cette histoire ...Contient : sol (45)(...) Nous nous sommes donc enfoncés à trois dans une contrée que je trouve assez sombre. La végétation est présente, mais peu belle à voir et lesolest souvent détrempé et marécageux. Il y a bien quelques collines, mais elles ne font que renforcer la crainte de découvrir derrière elles un spectacle plus attristant encore. (...)
Alors la terre se rapprocha de plus en plus vite d'Auric et il cru qu'il allait s'écraser.... Mais heureusement pour mon ami, à quelques centimètres dusol, il lui sembla atterrir sur un coussin moelleux, et c'est donc en douceur qu'il acheva sa chute. (...)
, J'allais vers Galaor qui tenait une torche, la lui ôtais des mains, et criant à Auric de sortir, je mis le feu aux draperies du lit avant de jeter la torche sur le tapis qui recouvrait lesolde la pièce. Le feu prit instantanément. Sans nous attarder plus avant, nous dévalâmes les escaliers et l'instant d'après nous étions dehors. (...)
Les arbres, les fils et les araignées avaient été indifféremment calcinés, rognés, brûlés par de l'acide. D'innombrables cadavres d'araignées couvraient lesol. Derrière nous, de la fumée s'échappait déjà de sous la porte de la tour. Il était temps de partir. (...)
D'un bond il fut sur Auric. Je sautais de coté et frappais le monstre, voyant avec horreur mon ami rouler ausolen criant de douleur. Le fauve tenait encore entre ses mâchoires le bras gauche de mon ami ! La bête poussa un cri de douleur quand simultanément ma hache et la lame d'Irssin lui entamèrent les chairs, passant aisément à travers le pelage roux et or. (...)
Les murs anciens de la Tour semblaient trembler sous les vibrations sonores... C'est alors qu'Irssin cracha son feu sur Bogad qui disparut un instant sous une gerbe de flammes, criant douleur et lâchant le médaillon qui tomba ausolet cessa dès lors de résonner. L'instant d'après, Bogad était mort. Je m'appliquais un soin tandis qu'Auric récupérait le médaillon tombé ausolet qu'Irssin commençait à inspecter l'intérieur. L'escalier qui avait autrefois permit d'accéder aux étages n'existait plus et la salle dans laquelle nous nous trouvions ne comportait que le nécessaire à la subsistance de Bogad et du lion. Les restes de G'Baji devaient sûrement se trouver au sous-sol. Irssin s'apprêtait à ouvrir une trappe menant vers le bas quand des cris venant de l'extérieur nous rappelèrent à la réalité. (...)
Auric, hache en main, s'adossa au cube et s'apprêtait à frapper lorsqu'il perdit l'équilibre ! Les marches qui soutenaient le cube s'enfonçaient rapidement dans lesol! Saute ! Hurla Scott à Auric voyant que celui-ci, décontenancé, était pris au dépourvu. Notre ami s'exécuta et Irssin qui s'était précipité vers lui, l'empoigna et l'aida à s'éloigner des dragonewts qui se dirigeaient vers lui. (...)
Par bonheur mon ami réussit à l'esquiver et marmonnant une incantation rapide, il me figea une jambe ausol. Je vis mes bras lâcher ma hache et empoigner mon arc, mais aussitôt Scott qui était près de moi, m'étourdit et je perdis à demi connaissance. (...)
Le combat se poursuivit encore quelques instants, puis soudain, une voix venue de partout et de nulle part prononça ces paroles : « je sens en vous l'âme du Destructeur ». Les dernières syllabes s'évanouissaient encore dans les voûtes lugubres du sous-sollorsque Célèm et Galaor parvinrent simultanément à blesser Phenric qui lâcha enfin le crâne. On eut dit que la puissance de G'Baji, contrariée par notre interruption s'était dissipée. (...)
Mais que pouvait-il faire contre Célèm et mes amis réunis ? Il finit donc par s'écrouler sous les coups et il ne resta bientôt ausolplus que les restes éparts de celui qui jusque là avait été notre pire ennemi. D'un geste de la main, Scott se saisit d'une torche et le cadavre s'enflamma, s'en était fini ! (...)
Aussitôt, je lâchais trois flèches en sa direction... L'enfant ne sut jamais ce qui lui était arrivé, il tomba ausol. Rapidement, je cherchais des yeux Merryn, craignant que lui aussi ne tente de s'en prendre à l'un de mes camarades. (...)
Auric actionna trifouilla dans une série de leviers et l'engin se mit à descendre en accélérant le long des rails qui le soutenaient. Soudain, le miracle se produisit ! La carriole quitta lesolet Auric, tirant sur un levier parvint à la faire s'élever ! Mes amis volaient tel un gigantesque oiseau d'or ! (...)
Surpris et mis à mal par l'inévitable retour de flamme, Auric perdit quelque instants le contrôle de l'appareil lequel commença immédiatement à plonger vers lesol, manquant d'éjecter ses occupants. Tant bien que mal Auric reprit en main les commandes de la « carriole volante ». (...)
Néanmoins, la réponse vint : Il existe quelques fous en Pent qui prient Arachnée Solara, mais elle-même est malade, elle a perdu la raison... Sur ce, mes deux amis furent renvoyés vers le sommet du Mont Tonnerre où ils furent délicatement déposés ausol. Après que chacun eu narré sa rencontre avec le Seigneur des Vent, toute la petite troupe redescendit vers le plateau où se trouvait la carriole volante et où ils avaient établi leur campement. (...)
Quand les deux premiers adversaires arrivèrent à portée Auric et Scott abattirent d'un même geste leurs armes. Deux zombis tombèrent ausol. L'Humakti dégaina une énorme épée bâtarde, mais continua d'avancer un regardant droit devant lui. (...)
Nous ne savions que faire, mais déjà les zombis bandaient leurs arcs, quelques flèches se plantèrent ça et là, mais l'aubergiste s'écroula à son tour, le corps criblé. Hans Hermer, atteint au bras gauche se jeta ausol, s'empara d'un poignard sur le corps de Rolf et se précipita en hurlant de rage sur Oren. Ce dernier recula précipitamment, se prit les pieds dans sa robe et tomba ausol. Au même instant Galaor et moi-même frappions. Le bourgmestre fut stoppé net dans sa charge. La lance de Galaor lui transperçait la poitrine tandis que ma hache lui avait entaillée la moitié du bassin... Un silence pesant s'abattit sur la pièce, le sang des trois morts commençait à former des ruisselets sur lesolinégal de la pièce. Oren fixait, un demi sourire aux lèvres l'ex répurgateur. Il me sembla qu'il lui adressait un message. (...)
Aussi, quand mes amis nous ont enfin rejoint, nous avons entrepris de fixer la carcasse à l'aide de cordes et de pieux plantés dans lesol. En effet, notre idée est de revenir ici lorsque nous aurons accomplis notre oeuvre vis à vis de G'Baji. (...)
Heureusement de l'autre côté pas de trace des Lunars. Par contre l'un des deux Dragonewts gisait ausolet à en juger par les nombreuses flaques de sang séché qui recouvraient le dallage de la pièce il était clair que plusieurs soldats Lunars avait du payer de leur vie la mort du Dragonewt. (...)
Il était désormais l'heure de reforger l'épée ! Chacun déposa donc son arme en foyëm dans un bassin creusé à même lesolde la salle, lequel avait autrefois du contenir de l'eau pour des ablutions rituelles. J'y ajoutais la dernière dose de poudre de foyëm donnée par Raurarque au Bloc il y a quelques années. (...)
Nous avions pris le soin d'emporter avec nous les sacs contenants les restes de G'Baji ainsi que l'ensemble du matériel qui nous restait maintenant que nous étions sans armes. Nous nous enfoncions sous lesolde la pièce et c'est le coeur serré que nous nous demandions jusqu'où descendrait cette plate-forme mouvante. (...)
Je m'approchais pour tâter des doigts le tissu de son vêtement et m'assurer que le cadavre ne se relèverait pas. Une couche de poussière tomba ausoltandis que le vêtement se désagrégeait. Je tâtais ensuite du bout des doigts la chair momifiées du corps. (...)
Une lueur bleuté sembla un instant parcourir la lame et les résidus de poussière qui s'étaient mêlés au Foyëm tombèrent ausol! L'arme était une épée à deux mains et il fallait certainement une force hors du commun pour la manier correctement. (...)
nous nous posions cette angoissante question lorsque nous nous perçûmes une complainte sourde qui semblait provenir dusol. On aurait dit qu'une foule importante était rassemblée loin quelque part et que le son que nous percevions provenait de milliers de voix... Ashra qui se tenait près de l'entrée de la pièce se retourna : - Le bruit vient de là, sous la plate-forme mobile. (...)
Aussitôt, le mécanisme se remit en route et la pierre sur laquelle je me tenais commença à s'élever. Quand elle se fut élevée d'un mètre je sautais ausol. L'appareillage se stoppa immédiatement maintenant la dalle à la hauteur qu'elle avait atteinte. (...)
- Je sens le mal dans cette pièce, dit Scott étreignant un peu plus l'Epée Invincible. Soudain un cri nous fit sursauter, Irssin venait de jeter ausolla cape dans laquelle il portait encore le crâne de G'Baji. - Le crâne, il a bougé, bégaya notre ami. (...)
Le crâne flottait à mi hauteur et alla se placer au centre de la pièce au milieu de la rune du chaos ! Un rire démoniaque s'échappa de la cape tandis que celle ci tombait ausol, dévoilant la tête désormais entièrement reformée du dieu bouffon. - Oh Yelm, qu'avons nous fait ? (...)
C'est ainsi que nous avons assisté à la renaissance de G'Baji. en effet alors que nous ne pouvions nous mouvoir, les morceaux du corps démembré apparurent ausolet, tout comme s'ils avaient été aimantés, ils se rapprochèrent les uns des autres, jusqu'à se ressouder. Pour finir, le crâne repris sa place sur le corps sans tête qui se trouvait ausolet celui-ci se redressa ! G'Baji nous apparu alors dans toue sa splendeur. Il avait l'allure d'un fort beau jeune homme, aux traits fins et à l'expression charmeuse. (...)
Cependant quelle ne fut pas ma déconvenue lorsque j'entendis dans un fracas assourdissant mon seigneur me répondre : - Non Pochikalaan, cela je ne le puis, les Dieux ne peuvent pas se combattre ainsi. Alors, tandis que le calme revenait et que le corps de lumière disparaissait, je m'écroulais ausol. Le désespoir et la fatigue avaient raison de moi ! Comble de l'horreur, durant tout ce temps le rire sarcastique de G'Baji résonnait à mes oreilles ! (...)
D'ailleurs son rire s'était désormais mué en un cri de souffrance ininterrompu. Alors que la lame disparaissait, lesolcommença à trembler et la lueur rougeâtre qui éclairait la salle se mit à faiblir. Galaor et Irssin avaient lâché la garde de l'Epée, laquelle luisait maintenant de reflets bleutés. (...)
Enfin, notre ami revint vers nous et nous fit part des résultats de son exploration. Une trentaine de mètres nous séparaient dusol, lequel était en fait une vaste étendue d'eau, un lac souterrain. Irssin avait repéré quelques îlots ainsi qu'un tunnel qui s'enfonçait dans l'une des parois. (...)
De plus la clameur qui nous parvenait de plus en plus forte nous incitait à la prudence... Dans un premier temps, le conduit fut assez tortueux, des bassins d'eau stagnante recouvraient lesolça et là et il nous fallut par endroits grimper ou glisser le long d'éboulis afin de poursuivre notre chemin. (...)
Le passage que nous suivions était taillé à même la roche et partait en ligne droite vers une direction que je jugeais être le Sud-Ouest. Tout autour de nous paraissait étrangement vide, une fine couche de poussière recouvrait lesolet les bruissements des légions d'Arkat furent rapidement noyés par les tonnes de roches qui nous entouraient. (...)
Ses fidèles le représentent habituellement soit sous les traits d'un homme beau, assit en tailleur et lévitant au-dessus dusol, soit revêtu d'un paire d'ailes parcheminées. Pour eux G'Baji symbolise la lumière intérieure. - La toile d'Arachnée Solara lie l'univers. (...)
Je dois commencer le récit de cette journée en relatant un fait étrange : j'ai retrouvé ce matin mon katana planté dans lesolde la chambre que j'occupe dans le bâtiment du conseil. Or, lorsque je me suis couché hier au soir je n'avais rien remarqué. (...)
Divin de la vérité enterrée. A priori, le stratagème à fonctionné, cette nuit, mon katana ne s'est pas retrouvé planté dans lesolde ma chambre et Scott n'a rien remarqué lui non plus. Je vais donc le laisser dans sa chambre afin de dormir en paix. (...)
Suite à ce combat, nous avons nettoyé le campement des Lunars et avons décroché les grappins qui pendaient jusqu'ausol, quelques 200 mètres plus bas ! Nous sommes ensuite rapidement partis car les corps morts des puces commençaient déjà à sentir et que leur odeur venait se mêler à celles des excréments et autres déchets en décomposition que les boldhomites ont pris l'habitude de déverser dans la faille depuis deux ans. (...)
De mon coté, j'ai eu une surprise en regagnant ma chambre au conseil. Mon katana était là, planté dans lesolde la pièce ! Quelqu'un l'aurait-il cherché dans la chambre de Scott afin de le placer une fois de plus dans une telle position ? (...)
Que risquais-je de plus que la mort pensais-je ? Je bu. [...] Lorsque je repris mes esprit, je gisais ausol, couché dans l'herbe, à l'endroit même où un Lunar m'avait enfoncé une lame dans la poitrine ! Il faisait encore nuit mais le calme était revenu. (...)
Aucune douleur, toutes les blessures qui m'avaient enlevé la vie avaient disparu ! Je regardais autour de moi. Sur une quinzaine de mètres de nombreux cadavres jonchaient lesol, des Lunars... La plupart des corps étaient criblés de flèches mais quelques-uns étaient éventrés, brûlés ou décapités, témoignant du combat acharné que nous avions livré avant de succomber. (...)
Je vécus la scène au ralenti : Mon bras se pointait vers mon frère, celui-ci emporté par son élan ne pouvait esquiver le coup, ma dague s'enfonçait jusqu'à la garde dans la gorge de Ganalaan, son corps ainsi qu'un jet de sang me percutaient en pleine face. Je tombais ausol, la masse inerte de mon frère s'écrasant sur moi... Auric retira le corps et m'aida à me redresser, j'étais hagard et au bord du chagrin. (...)