Le Journal de Pochikalaan
sur Chez Demehet au format (158 Ko)
Avant propos : Plus que de révolutionner la littérature française, les pages qui suivent entendent être un récit fidèle des péripéties de quelques héros en un monde nommé Glorantha. Cependant, encore faut-il s'entendre sur le sens du mot « fidèle ». C'est pourquoi l'auteur tient à préciser que certains passages, tant pour des besoins d'écriture que de cohérence du récit ont du être un peu « revu » par rapport aux faits qui furent réellement joués. Néanmoins, que les protagonistes de cette histoire ...Contient : vide (10), vidé(...) Je n'ai rien vu, ni rien entendu, mais visiblement cela n'a pas été le cas de notre interlocuteur qui s'est figé, le regard perdu dans levide, comme en transe. Serviteur Repentant est resté dans cet état quelques minutes, et soudain le maître a commencé à s'exprimer par la bouche du serviteur : - Accepteriez-vous de mener vers l'Ouest une troupe composée de quelques-uns des miens ? (...)
Près d'une maison se trouvait par terre, dans la boue, le cadavre égorgé et éventré d'une femme. M'approchant, j'entendis des villageois dire que la maison de la morte étaitvideet que son mari était absent ; ses armes n'étaient plus à l'intérieur. Rapidement, je retournais en compagnie d'Auric me changer et passer mon armure. (...)
Quand nous fûmes tous rentrés, la porte se referma d'elle-même derrière nous ! La pièce dans laquelle nous trouvions s'averra êtrevideà l'exception d'une unique autre porte qui se trouvait face à nous. C'est en ouvrant cette deuxième porte, que nous comprîmes que nous étions dans un genre de labyrinthe. (...)
Selon messire Hermer, les suivants du répurgateur seraient les fruits de cette union contre nature et seraient pour survivre obligés de se nourrir d'humains ce qui expliquerait les enlèvements d'enfants... Nous avons décidé d'aller enquêter du côté de la grotte et avons à cette fin emprunté des pelles et des pioches aux villageois qui nous ont regardé partir l'air effrayé. Ladite grotte étaitvidede tout occupant. Certes, la terre était meuble à l'intérieur mais après avoir creusé sur près d'une coudée de profondeur, nous n'avons rien trouvé d'autre qu'une vieille armure rouillée. (...)
J'en profitais pour faire avancer mon mur de lumière dans la salle qui se trouvait de l'autre côté... La pièce qui nous faisait face était de forme cubique et entièrementvideà l'exception d'un trône de pierre verte sur lequel se tenait quelque chose ou quelqu'un. Nous avons prudemment franchi le seuil de la salle. (...)
Pendant que je soignais Scott, Ashra avait allumé une seconde torche puis s'était aventurée un peu plus bas dans l'escalier. Elle revint bientôt affichant une mine consternée : - L'escalier, ..., il débouche dans levide! Je viens d'aller voir, ça descend encore pendant quelques mètres puis soudain les marches finissent. (...)
Ainsi qu'il l'avait annoncé hier, Irssin s'est fait pousser des ailes et, une torche à la main, il s'est jeté dans levideafin d'aller reconnaître l'espace qui se trouvait au-dessous de nous. Nous vîmes la lueur de la torche s'éloigner, s'amenuiser puis tracer des cercles concentriques dans la nuit souterraine. (...)
Le passage que nous suivions était taillé à même la roche et partait en ligne droite vers une direction que je jugeais être le Sud-Ouest. Tout autour de nous paraissait étrangementvide, une fine couche de poussière recouvrait le sol et les bruissements des légions d'Arkat furent rapidement noyés par les tonnes de roches qui nous entouraient. (...)
Il semble totalement au service des lunars et son attitude est restée froide à notre égard durant toute la durée des négociations. Il n'a ouvert la bouche a aucune reprise et s'est contenté de nous regarder, le regardvide, avec une expression étrange que je lui ai jamais connue. Il faut dire que depuis toutes ces années, nous avons l'un et l'autre changé. (...)
Pochikalaan... Cela fait si longtemps... Ces dernières années ont été comme un cauchemar... Un voile de brume semblait s'être abattu sur mon esprit... Mais lorsque je t'ai revu en Dorastor quelques brides de souvenirs sont remontées... Mais c'était comme en rêve... Tu es mon premier véritable souvenir depuis près de 20 ans... J'en ai parlé à mes supérieurs, ils m'ont coupé la langue et m'ontvidéle crâne... Mais aujourd'hui à nouveau, j'ai retrouvé mes souvenirs en te voyant à la table des négociations... Je ne comprends pas ta détermination, comment voulez-vous résister... Nous sommes plus nombreux, plus aguerris et ma monture peut à elle seule anéantir toute votre cité... Dis-moi quelle est la force qui vous anime... Est-ce que ta foi en Yelm serait plus forte et plus juste que la cause que je sers... Pourquoi je t'ai quitté il y a 20 ans ? (...)
Un seul mot résonnait dans ma tête, comme un martèlement sans fin : fratricide, fratricide, fratricide, fratricide, fratricide, fratricide... Comprenant que mon état me rendait momentanément incapable d'agir, Auric prit sur lui de réveiller certains de nos compagnons et d'enlever le corps de Ganalaan (qu'ils déposèrent dans une cellulevidede la prison). A leur retour, j'avais perdu connaissance. Ils me laissèrent dormir. [...] Je me suis réveillé il y a une heure environ. (...)