Gadhars - Une étude complète
sur Le Ludiste
Paroles recueillies en 823 après Néinnes auprès d'un esclave Gadhar de Pôle. Extrait de ' Les histoires du Pays d'où je viens ' par Julianus Pirius, ethnologue Dérigion rédigeant un travail récréatif sur les légendes Gadhars. On nous appelle les Gadhars, mais on nous refuse ce que ce mot même signifie... On nous enferme dans des camps ou des arènes, on nous utilise et on vante nos mérites... comme on parle d'un chien de compagnie... On discute dans les rues des mérites des gladiateurs à la peau ...Contient : sorciers (16)(...) A elles seules, deux ' classes ' de personnages résument le fait que les Gadhars forment un peuple totalement différent des autres humains de Tanaephis : lessorcierset les souvenants. Tandis que les premiers parviennent à canaliser et à utiliser le fluide magique ambiant, les seconds ont accès à une mémoire ancestrale (parfois qualifiée de ' mémoire génétique ') qui leur permet de revivre par flash ou par rêve des événements de la vie de leurs ancêtres, de ce cycle de Raz ou des précédents ! (...)
Simplement mentionnés dans le livre de base et dans le supplément Poussière d'ange, les ' Souvenants ' et les 'Sorciers' sont bien développés par la suite (voir Contes et Légendes). Il nous est alors expliqué que certains Gadhars parviennent à canaliser le fluide, de la même façon qu'une Arme-dieu, un elfe ou un Père et qu'ils peuvent alors utiliser cette énergie sous la forme d'un pouvoir. (...)
La manipulation du fluide est plus une question d'apprentissage et de connaissance que de patrimoine génétique, mais comme les seuls 'Sorciers' de Tanaephis sont Gadhars, on peut facilement supposer qu'il existe un ou des gènes qui prédisposent à la maîtrise du fluide. (...)
La magie Gadhar est relativement bien développée dans le supplément Poussière d'ange : on y explique que certaines personnes peuvent repérer le fluide et estimer sa quantité dans la nature ambiante, que lessorcierspeuvent aussi canaliser le fluide et l'amener à eux, puis l'utiliser pour déclencher un effet, un pouvoir. (...)
Ils sont donc obligés d'amener à eux le fluide environnant et de l'utiliser aussitôt. De même, seuls quelquessorciersont réussi à perpétuer ce savoir : il s'agit donc bien que quelque chose qui s'apprend et non d'un pouvoir inné (comme chez les elfes), d'ailleurs, un sorcier Gadhar à toujours avec lui 1D6 apprentis. (...)
Mais à la différence de ce que nous avons détaillé pour la mémoire ancestrale, il n'y a pas de connotation religieuse ou mystique dans la Magie Gadhar (même si dans la réalisation des rituels et dans la personnalité dessorciers, on peut retrouver une ambiance et des techniques utilisées par les chamans). La magie Gadhar est plutôt fondée sur une maîtrise de soi et sur une connaissance ' surnaturelle ' de la nature : la maîtrise de soi permet d'attirer le fluide et de l'utiliser, tandis que la connaissance de la nature permet d'y déceler le fluide mais aussi de déterminer la façon dont le sorcier pourra manipuler son environnement pour en obtenir l'effet désiré : par exemple pour faire tomber la pluie, il doit savoir qu'il faut un certain type de nuage et pas d'autres, et qu'il lui faut éviter de déclencher un orage... Cette connaissance de soi ne peut s'obtenir qu'avec des années ' d'études ' et d'apprentissage auprès d'un sage, d'un sorcier ou d'un ' Souvenant ', une fois acquise, elle permet de ressentir les choses, de percevoir le fluide. (...)
Du point de vue des Gadhars, la magie est considérée comme un don des ancêtres et plus particulièrement des ' Pères ', ils éprouvent donc un grand respect pour lessorciers, qu'ils considèrent comme les héritiers des ' Pères ', généralement à la limite de la crainte. Lessorciersquand à eux ' savent ' qu'ils doivent leur magie à leurs ancêtres, mais en plus, qu'ils ont besoin du fluide (les Forces-Vives de la nature) pour utiliser leurs pouvoirs et effectuer des rituels ou lancer des sorts. (...)
Ces derniers se comportent alors de façon mégalomaniaque, vivants entourés de guerriers d'élites et terrorisant les tribus qu'ils dominent. Les sages ou lessorciersqui ' connaissent ' les traditions et qui ont une perception aiguë des Forces-Vives de la Forêt prennent des apprentis auxquels ils enseignent leur savoir et leur façon de voir le monde (au moins 1D6 apprentis par sorcier). (...)
- quand ils perçoivent l'ensemble du fluide et reçoivent les pulsations de la Terre elle même, ils peuvent progresser plus loin dans la maîtrise de la magie et devenir desSorciers. Le code des couleurs corporelles. Les Gadhars initiés possèdent la capacité de percevoir le fluide qui baigne chaque chose, or pour les êtres vivants, l'aura prend la forme d'une auréole de couleur qui nimbe toute la personne et prend diverses couleurs selon ses sentiments du moment ou ses croyances profondes. (...)
- Dans de nombreuses tribus Gadhars du centre de la jungle, la Force-vive et donc le fluide, sont intimement liés aux animaux, aux hommes et aux plantes de la forêt et donc à la nature elle-même... De plus, lessorciers, les sages et ceux qui visualisent le fluide savent que les êtres-vivants ont une étroite relation avec l'énergie magique et ils ont donc tendance à protéger la vie sous toutes ses formes. (...)
Ces tribus ont alors un grand respect de celle-ci, qui frôle parfois la crainte révérencielle... il ne faut pas offenser la Grande Forêt de peur de la voir se retourner contre ceux qui ont oser la profaner, il faut respecter son existence et sa puissance, car sans elle lessorciersseraient impuissants... Ces Tribus peuvent être très dangereuses pour les étrangers car elles développent des traditions propres, des usages très spécifiques, dont le non-respect entraîne la fureur de la tribu. (...)
Ainsi, de nombreuses tribus n'hésitent pas à dévorer des parties du corps de leurs victimes, comme le coeur, le foie ou le cerveau, ou bien à conserver une partie de leur corps : par exemple les organes génitaux, les cheveux... Ces traditions se rapproche des comportements des Scories (les troupes d'élites d'hysnatons monstrueux) et sans doute trouvent-elles les mêmes origines (voir le culte du sang dans Souvenirs de guerre, page 59). Dans ce type de tribus, lessorciershabiteront à proximité d'un autel ou d'un totem de reliques, matérialisant la puissance du clan et de ses guerriers. (...)
Exemples de Rituels de Magie Gadhar. Comme il est très bien dit dans Poussière d'Ange, il ne faut pas donner de liste des pouvoirs dessorciersGadhars et cela à l'inverse des pouvoirs des armes-dieux ou des épices. La magie Gadhar ne doit normalement pas être suffisamment puissante pour gêner les porteurs d'armes-majeurs, elle est surtout présente pour donner un cachet tout spécial aux Gadhars et matérialiser les particularités de ce peuple. Voici tout de même des exemples des rituels dont vous pourrez munir vos PNJsorcierspour agrémenter vos parties. La guérison des corps : La principale difficulté dans l'art de la guérison consiste à comprendre la nature du mal et son impact sur le métabolisme du malade ou du blessé : type de maladie, gravité, organes touchés, conséquences et transmissibilité (modes de contagion)... Si la maladie ou les blessures du patient sont bénignes à modérées le sorcier pourra pratiquer sa guérison dans un lieu quelconque, mais si elles sont graves ou critiques, alors le sorcier devra trouver un site particulièrement riche en fluide (d'autant plus riche et rare que la blessure ou la maladie est grave). (...)
Par contre, si le rituel vise à décupler les talents de commandement d'un chef de guerre, il faudra que le chef en question passe une longue période de purification dans un lieu sacré (et riche en fluide). Puis qu'un groupe desorciers, (généralement le sorcier et ses apprentis) passe plusieurs heures à chanter pour canaliser le fluide et finalement bénir le leader. (...)