Sant Andrea : Les délices de Trestefort
sur CDS Editions au format (6.4 Mo)
Contient : cuisine (5)(...) Le vicomte de Trestefort, dès son plus jeune âge, avait développé - au grand dam de sa famille - une passion tout à fait inconvenante pour les plaisirs de la table, passant des heures encuisineavec les domestiques au lieu d'apprendre le métier des armes - ou simplement celui de courtisan. (...)
Henri accepta l'invitation, passa six mois à la Cour avant de prendre épouse et de se retirer, offrant en compensation à Sa Majesté de former pour lui des personnes capables de combler son palais. Ainsi naquirent les Délices de Trestefort, la première et la plus célèbre des académies decuisinemontaginoise. Plusieurs des élèves les plus doués - et les plus ambitieux - du vicomte formèrent par la suite leur propre école, mais on dit, avec raison, qu'elle est leur mère à toutes. (...)
Certains pensent même que le fonds reste le même, que chaque cuisinier se contente d'apporter sa touche personnelle à l'édifice... Avec le temps, cette école decuisines'est démocratisée et répandue dans toute la Montaigne - ainsi qu'à l'étranger. Il y a de nombreux Maîtres (Maître-queux) et un Grand-maître (Cordon-bleu), élu par ses pairs parmi les Maîtres - quelle que soit sa localisation. (...)
Compétences culinaires : connaissance de la faune, connaissance de la flore, vigneron, composition. Marmiton : Des heures passées encuisine, à subir l'ire de chefs colériques, à couper, trancher, arranger sans relâche des plats, des viandes, des desserts, à refaire chaque jour les mêmes gestes, à laver, relaver, goûter et recommencer vous ont appris à développer une sorte de sixième sens, vous permettant de retirer un plat du feu juste avant qu'il ne brûle ou de doser à la perfection une sauce. (...)
Ainsi, si un personnage possédant trois rangs en Composition obtient, par exemple un 20 sur son jet decuisine, il ajoutera (3 x 2) 6 à son résultat, obtenant donc 26.Fondée en 1458, par Henri Dubois d'Arrange, vicomte de Trestefort, l'école du même nom forme depuis des générations certains des plus grands cuisiniers de Montaigne - et peut-être de Théah. Le vicomte de Trestefort, dès son plus jeune âge, avait développé - au grand dam de sa famille - une passion tout à fait inconvenante pour les plaisirs de la table, passant des heures en cuisine avec les domestiques au lieu d'apprendre le métier des armes - ou simplement celui de courtisan. On essaya de ...