Cadwallon, la Cité-Franche (2006)
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Contient : cadre (6)Cadwallon, la Cité-Franche (2006) # Urbs et Oubliettes : Comme je l'avais dit dans ce portrait de quelques Cités, l'intrigue des jeux de rôle est reliée de manière essentielle aucadreurbain, cela depuis au moins les romans de Fritz Leiber sur la cité de Lankhmar ou la campagne de D&D à Greyhawk (même s'il existe aussi une manière de jouer plus 'Far West' dans l'exploration d'une Nature sauvage). (...)
Cadwallon (2006) est un jeu de rôle particulier notamment parce qu'il prend son nom d'une seule Ville commecadrepour les histoires (même si le reste de l'univers, baptisé Aarklash a pu être développé avant dans d'autres sources). (...)
# Survol de l'univers d'Aarklash : Cadwallon décrit assez peu le reste du monde et est cadwallonocentrique (en supposant certainement que les joueurs ont déjà accès à Confrontation). Du coup, on peut avoir l'impression que la Cité est nettement plus originale que lecadred'ensemble. Aarklash ressemble en effet en gros à un univers habituel de D&D, partagé en 'alignements' (Lumière, Ténèbres, Destin), avec plusieurs cultures humaines dominantes, des Elfes (divisés comme d'habitude en Hauts-Elfes, Elfes sylvains et Elfes noirs), des Nains, des Orcs, des Ogres, des Gobelins. (...)
Le premier volume a les éléments cachés les plus importants sur l'origine réelle de Cadwallon et ses principaux pouvoirs, qui rendent lecadrelégèrement moins manichéen qu'il n'en a l'air, avec des alliances parfois surprenantes. Le second volume est encore plus riche et revient sur l'arrière-fond de chaque quartier avec les détails sur les nombreuses personnalités (qui correspondent aussi à des figurines du jeu Confrontation). (...)
Je lui trouve plus de charme qu'à Laelith, la Cité du magazine Casus Belli, peut-être parce qu'elle a uncadregénéral plus riche. Cadwallon n'a certes pas autant de détails qu'une ville comme Ptolus (qui est un véritable modèle d'édition pour la présentation de l'information) et elle souffre cruellement du manque d'un Index (ce qui est très gênant) et de scénarios, surtout que Rackham semble devoir la négliger depuis quelques années (la cité infernale d'Abyme, dans l'univers d'Agone, a l'avantage sur ce point avec ses nombreuses aventures et les nouveaux plans qui viennent de sortir). (...)
Si on a le courage d'inventer ses propres scénarios et d'adapter un peu les règles tactiques, Cadwallon offre uncadreclassique mais assez facilement importable comme cité sous le contrôle de compagnies de mercenaires d'origines diverses. (...)# Urbs et Oubliettes : Comme je l'avais dit dans ce portrait de quelques Cités, l'intrigue des jeux de rôle est reliée de manière essentielle au cadre urbain, cela depuis au moins les romans de Fritz Leiber sur la cité de Lankhmar ou la campagne de D&D à Greyhawk (même s'il existe aussi une manière de jouer plus 'Far West' dans l'exploration d'une Nature sauvage). Presque chaque jeu de rôle a créé sa Ville et certains jeux se sont même explicitement fondés sur le caractère central de l'aventure ...