Les Remparts
sur Ginungagap au format (26.1 Mo)
Contient : forge(...) De Gorge l'ogresse, qui avale tout ce qu'on lui tend, que ce soit une poignée de gadoue, des clous ou un gniard en larmes, en passant par Dar Bok, le nain cul de jatte, qu'aucun lien ne saurait retenir, il faut les voir, gobelins cracheurs de flammes et de naphte, dresseurs de chèvres, menuisiers keltois jonglant avec des marteaux, encombrer de leur parade une de ces ruelles de briques rouges, menant à la Taverne ou au bordel de Sous la Jupe, vous obligeant à jouer des coudes entre leurs numéros, à vous baisser sous leurs échasses, vous hurlant dessus, à pleins poumons, les visages peints, dans la lueur chaude des torches et des lampions. A qui laisserez vous une obole ? A Fer etForge, les deux wolfens imberbes et rachitiques, à Verne, le monstre akkyshan, qui peut flétrir une fleur d'une simple caresse, ou bien à ces filles de peu, écuyères défraîchies, qui vous promettent quelques contorsions et acrobaties pour peu que vous les suiviez dans une impasse toute proche... Le Père Bellor (6) : Le père Bellor Gol'Achab ne fut pas toujours ce féal de la souffrance qui réconforte les mourants de l'hospice de la Léproserie. (...)Mieux vaut vivre debout que mourir à genoux... Où Sortir ? L' « Avenue » des Traîne-Misère : Cette rue est un des « gouffres » du fief des Remparts, une de ces failles où chutent les cadwës en perdition et dont parfois, ils ne remontent plus. Baptisée ironiquement « Avenue », cette rue serpente comme un ivrogne à travers le fief, et possède le triste record du nombre d'assommoirs et de débits de boisson. C'est les pieds dans la boue, et dans un concerto de beuglements d'ivrognes, que ...