La morsure du nord
sur Le Ludiste
Les sabots des montures soulevaient la neige sur leur passage, signalant l'arrivée imminente d'une troupe importante, les sentinelles embusquées les avaient repérés depuis longtemps déjà et la peur au ventre, elles s'interrogeaient. - On n'aurait peut-être pas dû attaquer le village, sergent ? - Soldat, vous savez bien qu'on ne discute pas les ordres ! Vous avez de passez votre vie derrière un bureau à vérifier des formulaires à longueur de journée ! - Non, sergent, non... Dans la tête ...Contient : chiens (5)(...) Mais les ordres sont des ordres... ------------------------------------------------------------------------------- En fouillant leur village, Wilhelm et ses hommes trouvèrent les restes d'armes et d'armures de métal, ainsi que de nombreux carreaux d'arbalètes. - Ainsi donc, ceschiensde Vorozions ont décidé de venir porter la guerre sur notre territoire ! Ecoutez tous ! Seschiensméritent de mourir ! Me suivrez-vous pour leur donner le châtiment qu'ils méritent ? Ou vous terrerez-vous comme des pleutres ? (...)
A peine revenus de leur traditionnelle chasse aux thunks, les valeureux guerriers de Wilhelm partaient en guerre pour venger leurs familles... ------------------------------------------------------------------------------- Les pisteurs Piorads furent les premiers à franchir le rempart de neige. Au moment où ils le dépassèrent, deux d'entre eux furent criblés de carreaux et troischienstombèrent. Le sergent avait opté pour la technique dite du ' hérisson ' qui consiste à viser une même cible avec plusieurs tireurs. (...)
La tactique avait fonctionné, puisque la moitié des pisteurs était morts. Cependant, alors qu'ils auraient pu laisser leschienssurvivants couvrir leur fuite, les Piorads chargèrent eux aussi en direction des Vorozions. Surpris par la rapidité deschiens, ces derniers n'eurent pas le temps de recharger et combattirent au corps à corps. Protégés de leur lourde armure, ils purent rapidement éliminer les molosses, qui se battirent pourtant comme des lions. (...)