L'histoire de Clébard
sur Le Ludiste
C'est une soirée d'automne morne à l'auberge des deux amphores. Dehors la nuit est brumeuse et humide. A cinq pas de la porte, la rue se perd dans un épais coton grisâtre. Oubliées les autres rues de Pôles aux alentours, oubliées les murailles toutes proches qui, la veille encore, dégoulinaient du sang des guerriers tentant, qui de prendre pied sur le parapet pour envahir la ville, qui de repousser les barbares du nord pour protéger leurs foyers. On aurait tout aussi bien pût se trouver n'importe ...Contient : morts (3)(...) L'arme c'est révélée être un dieu incarné. Grâce à elle Clarisse a survécu aux combats, mais son mari et son fils sontmorts. Elle porte encore sur le visage les stigmates de sa douleur mais son regard se perd fréquemment dans la contemplation des arabesques gravées sur la lame de son Arme, posée devant elle. (...)
D'un revers de la main il lui arracha son coutelas puis lui asséna un violent coup de boule qui l'assomma à moitié. Ses deux premiers adversaires étaientmortstrop vite. Clébard étaient encore fou de rage à l'idée de ce que ces gens allaient faire à sa chère Anya. (...)
Les mercenaires du chien de guerre avaient derrière eux des mois de combats bien plus durs que celui là. Les miliciens eux, ne s'attendaient pas à un tel assaut. Une fois leurs chefsmortset la moitié d'entre eux sur le carreau ils se rendirent. Malheureusement pour eux la troupe de Clébard avait exclusivement servit l'armée dérigion et ne voyait pas quoi faire d'une trentaine de prisonniers vorozions. (...)