WONDERLONDRES
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Contient : loi (12)(...) Ce groupe de masques eut immédiatement pour charge officielle de combattre le crime et de protéger les londoniens. Et officieusement pour mission d'inciter Britannia à se retirer. Cette action fut appuyée par uneloibritannique votée pendant la même période et obligeant les post-humains à se déclarer pour pouvoir utiliser leurs pouvoirs, que ce soit dans un cadre privé ou professionnel. Cetteloi(appeléeloiPrinceton, du nom du premier ministre de l'époque) provoqua beaucoup de remous dans la communauté post-humaine. En effet, elle portait atteinte de manière flagrante à la liberté de ses membres et fut mise en parallèle avec les doctrines nauséabondes instaurées en Union Soviétique. (...)
Elle intervint très régulièrement à la fin des années 50 et devint même à son insu l'héroïne d'une bande dessinée. Celle-ci fut officiellement retirée de la vente après quelques mois, suite à l'apparition de laloiPrinceton. C'est également à cette époque que Britannia apparut de moins en moins jusqu'à sa «disparition» mystérieuse à la fin des années 60. (...)
Tandis que les années 60 dans une Londres reconstruite depuis peu étaient une période de débauche à base de sexe, de musique et de drogue, l'un des coups les plus fameux du Mad Hatter fut la mise en circulation de buvards hallucinogènes transformant les victimes en zombies, dévoués aux ordres de ce génie du Crime. Dans la même période, laloiPrinceton se mit doucement en place et la plupart des anciens justiciers masqués du pays disparurent de la circulation. (...)
Elle parvint à lui faire comprendre qu'il était dans son intérêt d'abandonner définitivement son costume sous peine, suite à laloiPrinceton, de devenir hors-la-loi. May Whiteflower, manipulée par la puissance de suggestion de la Reine de Coeur, retourna donc à la vie civile pour une dizaine d'années environ. De la même manière, c'est Queen of Hearts qui finit, à sa plus grande stupeur, par découvrir l'identité du Mad Hatter. (...)
Comme convenu lors de la mise en place de ce nouvel «Etat» (comparé plutôt à une principauté sans prince), les habitants gèrent eux-mêmes leur sécurité et la répression du crime. Ceci a abouti logiquement à un désordre général, où laloidu plus fort reste la seule et unique règle reconnue par tous. Les anciens regroupements de beatniks et autres idéalistes mutants ont laissé la place, après des années d'enferment, à une secte obnubilée par la Bête, à des individus perturbés par leurs rêves, leurs obsessions, où ceux n'ayant pas trouvé de réponse à leur question ont fini par perdre la raison. (...)
L'idéal, en somme, pour faire parler leurs plus bas instincts, et se trouver de nouveaux objectifs après que leurs rêves aient disparu. Seule la faction appelée l'Ordre de Knight tente tant bien que mal de faire respecter laloi, avec plus ou moins de succès suivant les quartiers. On peut toutefois considérer qu'à force d'acharnement, cette faction a réussi à rendre le centre ville plus sûr...Ou, en tout cas, beaucoup moins dangereux que le reste de l'enclave. (...)
Même le chef de la police fait partie des relations de Rosenthal et ferme régulièrement les yeux sur ses entorses à laloi. Pour ceux qui refuseraient de se voir mêler à ce genre d'affaires mais souhaiteraient malgré tout déguster une bonne bière, il reste le pub Connemara, sur High Street. (...)
L'envoyé du gouvernement européen fera signe aux Agents de les rejoindre et leur présentera Knight, l'ancien Protecteur reconverti en «homme deloi» de la ville. Sous ses ordres se trouve l'ensemble des hommes et femmes arborant un brassard. D'un geste ample, Knight désignera les autres individus amassés ici. (...)
L'atmosphère sera inquiétante et les Agents seront sans doute impressionnés par la dimension du mur d'enceinte, tout comme celle des robots colossaux l'empruntant pour effectuer leur ronde. Ils auront la sensation désagréable de devoir se rendre dans une zone maudite, sans foi niloiet dès les premières ruines en vue, ils se souviendront immédiatement de leur rêve et de la vision de Norrington Post. (...)Dans ce nouveau supplément de contexte pour Humanydyne, vous découvrirez les conséquences de la dislocation de la Lune et de la chute de ses débris sur la ville de Londres. Cette capitale, autrefois lieu d'affrontement pour des masques hauts en couleur, est devenue le second État mutant du monde... Et a maintenant tout d'un gigantesque pénitencier. Dans cette prison anarchique isolée par une immense enceinte de béton et par des robots spécialisés dans l'extermination des masques, les Agents découvriront ...