Nightprowler, les carrières de la seconde édition
sur Fred H au format (164 Ko)
L'ombre : La soirée promettait d'être tendue. Mes dons d'observation allaient être mis à rude épreuve. Combattant émérite reconnu dans la Principauté, connaisseur de nombreux poisons, observateur hors pair, j'étais devenu depuis des années l'ombre de Ragnar le Borgne. Ragnar, un personnage peu recommandable, mais à la tête de l'une des plus grosses guildes affiliée aux Félins à Bejofa. Un grand ponte quoi, le genre de personne à qui on refuse rarement un contrat, surtout lorsque ce ...Contient : affaire (6)(...) J'ai pu goûter quelques délicieux loukoums et une petite liqueur douceâtre pas piquée des hannetons. Il n'y a pas à dire, j'adore négocier avec Gorfio. L'affairefut conclue assez rapidement, à l'exception de la fameuse amulette bien sûr. Avant que je ne parte, Gorfio m'a retenu dans son arrière-boutique et a sortit un petit parchemin de son coffre personnel. (...)
J'avais retrouvé la piste du jeune homme à libérer au milieu de cette faune de fanatiques. Il était tombé dans les maillons de la tristement célèbre Takia ; j'avais déjà euaffaireà ses sbires pour récupérer d'autres jeunes bourgeois. Takia était une superbe sang-mêlée elfe aux yeux en amande perçants comme ceux du peuple des mers. (...)
Sale, puante, occupée de miséreux, la salle commune n'était guère accueillante ; c'était cependant le genre d'endroit où l'on pouvait traiter n'importe quelleaffairesans que l'on vienne vous poser de questions. Elle s'est arrêtée sur le seuil, a embrassé la pièce du regard, puis s'est avancée vers une table où attendait un homme seul... un homme qui ne faisait pas couleur locale, suffisamment riche pour se payer l'auberge toute entière au vu de ses habits. (...)
L'homme ne voulait même pas risquer la vie de son enfant. Il céda rapidement. Nous sommes rentrés à la planque. L'affaireallait bientôt se conclure, nous allions être payés. Le lendemain, je suis retourné à la taverne avec Gerrnie, et l'homme y était. (...)
Ils l'avaient enlevée avant nous pour pouvoir nous la revendre. Le prix qu'ils demandaient correspondait en gros à la récompense que nous étions censés tirer de l'affaire. Je voyais la rage dans les yeux de Maras ; il aurait pu égorger sur place le jeune courrier sans sourciller. (...)
Les caves de Dergar faisaient un bel entrepôt, extrêmement pratique. Et comme, pour tout le monde en dehors de notre petiteaffaire, il avait gardé son emploi fiable de simple marchand, personne ne cherchait à nous inquiéter. (...)